Institut Régional de Formation Sanitaire et Social Mme G. Promotion 20. / 20 validation de l’U. E. 2. 10 S. I Travail écrit individuel d’analyse d’une situation rencontrée en stage or7 Sni* to View Formateur référent : Mme X. Utilisation du chariot de soin Parkinson, d’Alzheimer, les syndromes démentiels, mais aussi des personnes ayant perdu leur mobilité et dans l’incapacité de rester à domicile, ou encore des personnes vieillissantes préférant la vie en instltution plutôt que d’être isolées dans leur ancien lieu de vie.
Ily a deux infirmiers et 12 aides soignants pour prendre en harge l’ensemble des résidents, ainsi que 6 agents de service. Pendant cette deuxième matinée de stage je découvrais l’organisation des soins, leurs planifications ainsi que les résidents et leur pathologie. Tandis que j’étais nouvellement arrivée dans ce service et en première année, l’un des infirmiers qui travaillait ce jour là devait refaire le pansement de Mr. X. qui avait depuis une semaine une inflammatlon et des écoulements infectés au niveau d’un ongle de pied incarné.
J’avais passé le début de la journée avec les aides soignant pour les soins d’hygiène, il me roposa de l’accompagner pour me montrer ce soin technique et me présenter à cette personne afin que je puisse la prendre en charge les jours suivants. Tout en me donnant la planification du jour dans la salle de soin, l’infirmier cherchait la fiche du pansement du patient. Il y avait un classeur spécifique qui rassemblait toutes celles-ci.
N’ayant pas été là durant plusieurs jours, il prlt connaissance en même temps que moi du protocole en place pour la plaie de Mr. X. Après avoir vérifié l’approvisionnement global PAG » rif 7 que moi du protocole en place pour la plaie de Mr. X. Après avoir vérifié rapprovisionnement global du chariot de soin et en particulier si le matériel nécessaire au soin était en quantité et condltionnement appropriés, nous sommes allés dans la chambre du résident avec ce chariot et ce classeur afin de faire la réfection du pansement.
L’infirmier pris le temps de m’expliquer les différentes étapes de l’acte technique, la préparation de l’environnement dont notamment la différence à faire entre poubelle « propre » et DASR13, la qualité des produits utilisés et la méthode pour refermer le pansement sur un orteil, tout n entretenant avec le patient une relation humaine de qualité, ce fut une expérience riche et positive. Il m’a ensuite montré l’utilisation des fiches pansements en la remplissant devant moi, afin d’assurer le suivi et la transmission du soin.
Nous avons ensuite quitté la chambre et rejoint la salle de soin afin de remettre le chariot de soin à sa place. J’ai remarqué qu’il n’avait pas fait le bionettoyage de celui-ci comme je l’avais vu faire la veille par une autre infirmière, aussi lui ai-je proposé de m’en charger. Il m’a dit que ce n’était pas très grave, et qu’il fallait urtout se laver les mains et rejoindre son binôme pour faire le point sur l’organisation du reste de la matinée.
Il restait la visite d’un médecin ce matin là, puis le tour de distribution des médicaments à Eheure du repa PAGF3C,F7 médicaments à l’heure du repas de midi et ensuite la saisie informatique des transmissions avant la pause déjeuner. J’ai choisi cette expérience parce que Pactivité de réfection des pansements est fun des aspects les plus fréquents de l’exercice de la profession infirmière, et que d’autre part la question du support mobile chariot de soin ou guéridon n’était pas évidente ? ésoudre au premier abord.
En effet lors de mes recherches, j’ai meme trouver des indications que la réponse à cette question par rapport à rentrée en chambre du patient n’était pas établie avec certitude. En effet, il n’y a pas de consensus pour conseiller l’entrée des chariots de soins dans les chambres. Le groupe propose l’orientation du GERES qui vise à renforcer la sécurité des soignants pour la prévention des AES. Ainsi tout chariot de soins infirmiers pourra pénétrer dans une chambre après avoir subi un nettoyage-désinfection des surfaces de travail entre chaque chambre. »4 Plusieurs interrogations me sont venues suite à cette situation.
La première, néophyte, est celle du risque de contamination du chariot de soin qui entre dans la chambre du patient : quel est ce risque ? Est-ce que le chariot de soins peut rentrer dans le lieu de vie du patient ou doit-on toujours préférer le guéridon de soins5 ? Est il possible de poser à coté des flacons d’antiseptiques et des préférer le guéridon de soins5 ? Est il possible de poser à coté des flacons d’antiseptiques et des boites de compresses un flacon de solution détergente-désinfectante, ce meuble étant composé ‘un plateau supérieur puis uniquement de tiroirs ?
Où mettre la lingette nécessaire à son usage et où la stocker ensuite ? A quel moment vaut-il mieux faire le bionettoyage du support mobile, dans la chambre du patient ou devant la salle de soins ? Peut-on conserver le matériel non utilisé pour réaliser un autre acte ? Quand faire la transmission manuscrite du soin réalisé, est-ce utile de le faire dans la chambre, ce qui implique que ce document papier entre dans la chambre ? Le problème qui se pose est globalement celui de l’utilisation u chariot de soin pour réaliser un soin technique dans la chambre du résident.
En effet, il n’est pas conçu structurellement avec ses nombreux tiroirs (rempli de l’ensemble du matériel neuf sous emballage utile à la gestion d’un secteur complet), ni fonctionnellement (l’absence d’un espace inférieur pour entreposer les produits détergents désinfectant, ou déposer du matériel réutilisable souillé) pour permettre un bionettoyage efficace. Il. ANA YSE La première cause possible au fait que cet infirmier a utilisé le chariot de soins plutôt que le guéridon est l’absence de ce dernier ? proximité de la salle de soin au moment où a été envisagé la réfection du pansement.
Il se peu proximité de la salle de soin au moment où a été envisagé la réfection du pansement. Il se peut aussi qu’il trouve pénalisant lors de son soin de devoir quitter la chambre pour le cas ou un autre matériel soit nécessaire. Ce qui impliquerait de partlr de la salle de soins avec deux supports mobiles (le guéridon et le chariot) pour avoir à disposition dans le « magasin « 6 Pélément manquant, ou de ne partir qu’avec le guéridon mais obligeant ? arcourir une plus grande distance, c’est-à-dire un patient seul et un soin interrompu plus longtemps.
Les conséquences potentielles de ce dysfonctionnement sont d’abord le risque de contamination du chariot de soins lui- même ainsi que peut-être celui du matériel stocké à l’intérieur de celul-ci. La dlfficulté d’un bionettoyage du fait même de son architecture venant en outre présenter un risque de contamination croisée7 d’une infection liée au soin. En prenant le temps d’approfondir mes recherches sur le cadre législatif, j’ai d’abord trouvé facilement dans l’art. R. 4311-7 alinéa du décret de compétence infirmier du 29/7/2004 dans les attributions de l’infirmier la réfection des pansements.
L’autre référence que je citerai relative à cette situation et celle des recommandations d’octobre 2004 du CCI_lN8 Sud-ouest à propos des « supports mobiles de soins » qui précise de ne pas faire pénétrer le chariot ‘magasin’ dans la chambre de la personne soignée et de le déba ne pas faire pénétrer le chariot ‘magasin’ dans la chambre de la personne soignée et de le débarrasser en fin de vacation puis faire un essuyage humide du chariot de soins avec un détergent- éslnfectant. »9.
En effet, pour une année identique de rédaction de recommandations (2004), cette dernière est plus spécifique ? la question qui concerne mon sujet. Au moment où s’est déroulée Faction je n’avais pas encore toutes ces informations. Mais j’ai pu comprendre qu’il est utile de bien évaluer l’acte que l’on s’apprête à réaliser afin d’emporter le matériel nécessaire et un seul support mobile pour limiter la problématique de déplacer 2 chariots en même temps ou de faire des allers et venues en interrompant le soin. Ill. CONCLUSION
Ce travail m’a permis d’acquérir une connaissance réfléchie de l’utilisation des différents supports mobiles destinés à pratiquer les soins techniques en chambre. Concernant les difficultés pour faire ce travail, c’est le peu d’informations relatives au chariot de soins qui m’a posé le plus de problème. Il m’a permis en revanche de découvrir la banque de données de nosobase et une mine d’informations concernant les règles d’hygiène où je ne manquerai pas désormais d’aller chercher de la documentation utile à mon projet professionnel puis à l’exercice du métier d’infirmier.