CHIRURGIE ANALYSE DE LA SITUATION Actuellement en stage en service de chirurgie orthopédique, il s’agit de ma première semaine. Je m’occupe des aides à la toilette des patients qui ne peuvent pas se mobiliser car ils sont opérés pour prothèse de hanche , prothèse de genou, ligaments croisés. J’ai choisi de prendre m or 10 madame N. Ce soin c z Sni* to View hanche demande be du patient et les surv à la toilette de une prothèse de s sur la mobilisation se totale de hanche, le chirurgien remplace les parties cartilagineuses et osseuses endommagées de l’articulation.
La tête fémorale endommagée st remplacée par une prothèse fémorale (tige) mise en place dans le fémur comme un » pivot et une cupule prothétique est implantée dans l’os iliaque pour remplacer le cotyle endommagé avec, entre les deux, un couple de friction pour la mobilité. Ce matin, je travaille en collaboration avec l’aide-soignante. Le décret du 27 juillet 2004 définissant les actes de la profession infirmier: article R 4311-4 CSP : définition de la notion de collaboration.
La toilette selon le décret de compétence infirmière n093-345 du 15 mars 1993 relatif aux actes professionnels et à l’exercice de la rofession d’infirmière définit le « rôle propre » infirmiers liés aux fonctions d’entretien et de continuité de la vie et visant à compenser partiellement ou totalement un manque ou une diminution d’autonomie d’une personne ou d’un groupe de personnes D’après le livre, nouveaux cahiers de l’infirmière « La toilette est un soin du rôle propre infirmier qui consiste ? obtenir ou maintenir la propreté du corps, à coiffer, raser, habiller le patient.
Pour la personne dépendante, elle est souvent réalisée au lit » Madame N. est une dame de 72 ans admise, il y a trois jours, est n chambre double dans un service de chirurgie orthopédique. Elle souffre d’arthrose de la hanche, pour laquelle elle a subi une opération pour prothèse de hanche. Elle est mariée, vit dans sa maison et a 4 enfants. Elle est plutôt discrète et calme dans le service. Dans un premier temps, je me questionne pourquoi une prothèse de hanche est posée ?
L’objectif de la chirurgie de la prothèse totale de hanche est de remplacer les éléments déficients de la hanche par une prothèse synthétique. Cette déficience peut être la conséquence de plusieurs pathologies: • la fracture du col du fémur chez le sujet âgé, ?? farthrose de hanche chez le patient de plus de 70 ans, • la coxarthrose de [‘adulte actif de moins de 70 ans, • les atteintes inflammatoires chez le jeune adulte ou l’enfant, • les atteintes tumorales, • les interventions pour changement de prothèse.
Dans le cas de madame K. la prothèse de hanche est posée car 10 pour changement de prothèse. Dans le cas de madame K. la prothèse de hanche est posée car elle a une arthrose de la hanche Cela signifie qu’il y a une dégénérescence du cartilage de l’artlculation située en haut de la cuisse, entre le fémur et le bassin (articulation coxo-fémorale). Elle apparaît suite à une forte pression sur ce cartilage Je me demande comment vais•je mener à bien le soin, l’aide à la toilette ?
Es ce qu’il faut mobiliser la patiente d’une façon particulière? Je pose la question à l’aide-soignante qui m’explique que la patiente a une prothèse de hanche à gauche ainsi je peux la mobiliser à gauche mais en ne la basculant pas trop car elle risque de se luxer la hanche. Je souhaite aussi savoir comment une prothèse peut se luxer. Il y a des mouvements interdits pendant le premier mois.
Il faudra éviter les mouvements de flexion, de rotation nterne et d’adduction (croisement). Lorsque je mobilise madame N. je dois veiller à la mobiliser du coté opéré, afin d’éviter une luxation de la prothèse. Dans le cas de madame N le principal risque est la luxation. En discutant avec l’équipe soignante j’apprends que tout au long de son séjour la patiente bénéficie d’une éducation thérapeutique pour éviter ce risque.
En participant à une éducation par le kinésithérapeute j’apprends que la patiente ne pourra pas se baisser pour ramasser un objet par exemple qu’en levant la jambe du coté opéré tout en se baissant, lorsqu’elle s’assoit elle evra s’ap exemple qu’en levant la jambe du coté opéré tout en se baissant, lorsqu’elle s’assoit elle devra s’appuyer sur la jambe non opéré, lorsqu’elle s’allonge elle doit mobiliser les deux jambes en même temps pour éviter la luxation Elle ne pourra dormir que sur le dos ou sur le côté opéré (pour éviter une luxation mettre un coussin entre les deux jambes si elle dort du côté non opéré) Avec les informations que j’ai pu avoir, je me rends dans la chambre de madame N. n ayant des appréhensions, me disant que je vais veiller à appliquer les gestes que l’équipe a pu ‘indiquer et en veillant à être la plus douce possible. Au moment de commencer les toilettes, je vals, avant de préparer mon chariot, la prévenir, que j’arrive pour l’aider, afin de recueillir son consentement et en même temps vérifie l’état des draps, et regarde ce qu’il manque dans la salle de bain. Selon l’article R. 4127-36 du code de la santé publique « Le consentement de la personne examinée ou soignée doit être recherché dans tous les cas pi. Aussi selon la charte du patient hospitalisé « Un acte médical ne peut être pratiqué qu’avec le consentement libre et ?clairé du patient ».
Le consentement d’un patient adulte en état d’exprimer sa volonté est absolument nécessaire à la réalisation d’un acte de soin . en effet, l’article L. 1 111-4 du code de la santé publique dit « aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce co 0 traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré ? tout moment Le patient doit avoir reçu toutes les informations lui permettant de prendre une déclsion. En effet, la Charte du atient hospitalisé précise que « celui-ci a le droit de refuser tout traitement. » Je prépare ensuite mon chariot, avec le nécessaire à la toilette de madame N. bassine, gant à usage unique afin de me protéger d’un éventuelle contact avec du liquide biologique, gant de toilette à usage unique pour assurer l’hygiène et le confort de la personne soignée, solution hydro-alcoolique pour respecter les règles d’hygiènes préconiser par le comités nationales des infections nosocomales, un sac poubelle pour ne pas sortir les déchet de la chambre sans protection et diminuer la propagation e bactéries et des draps propre pour la réfection du lit et assurer une hygiène et un confort à la patiente, le reste était présent en chambre). Je me rends dans la chambre de madame N. je toque, respectant ainsi le concept de l’intimité.
Dans le Petit Robert l’intimité est définit par « caractère de ce qui est intime, intérieur et profond. Dans la charte du patient hospitalisé qui évoque dans son article VII : « la personne hospitalisée est traité avec égards e respect de l’intimité de la personne doit être préservé lors des soins à tout moment de son séjour hospitalier ». Ainsi, en tant que soignant, je me doi PAGF s 0 à tout moment de son séjour hospitalier Ainsi, en tant que soignant, je me dois de respecter cette intimité de la patiente. Dans le cas de madame K. l’intimité est de mise, car en toquant avant d’entrer dans sa chambre, je respecte son espace privé, et je recueille aussi son consentement. e me lave les mains a la solution hydro-alcoolique, afin d’éviter la transmission de germes, des infections associé au soins et pour le respect des règles d’hygiène et de sécurité : recommandation CLIN du Comité Technique National des Infections Nosocomiales t de la Société Française d’Hygiène Hospitalière Je mets la présence en entrant dans la chambre, je signale ainsi aux soignants ma présence pour ne pas être déranger durant le soin et respecter la pudeur de la patiente, qui sera dénudé durant la toilette. pour la sécurité en cas de problème je sonne en urgence. a pudeur est définit par « Discrétion, retenue qui empêche de dire ou de faire ce qui peut blesser la décence Réserve de quelqu’un qui évite de choquer, de gêner moralement,(… ). Délicatesse. » Dans le cas de madame N. la pudeur est préservé car j’indique ue je suis dans la chambre, ce qui permet de ne pas être déranger durant le soin et veiller à son intimité La toilette de madame N. s’effectue au lit car elle sera levé à par le kinésithérapeute. Je prépare madame N. avant l’arrivée du kinésithérapeute pour qu’elle se sente bien et propre.
Je dis à madam 6 0 madame N. avant l’arrivée du kinésithérapeute pour qu’elle se sente bien et propre. Je dis à madame N. que je vais l’aider à effectuer la toilette, et lui demande si elle a du nécessaire de toilette. Il s’agit d’une aide a la toilette dans le but de préserver l’autonomie de la personne Le concept d’autonomie est défini selon Eric Berne, psychiatre américain, fondateur de l’analyse transactionnelle « L’autonomie correspond à l’utilisation par la personne de ses capacités de conscience, de spontanéité. » A l’hôpital, les personnes peuvent se sentir seule, en utilisant ses propres affaires, je vise la notion de dignité.
La définition de rudolf rezsohazy, (sociologie des valeurs, armand colin,2006, Pl 44), » la dignité d’une personne signifie qu’elle n’est pas un objet, mais un sujet à respecter tel qu’il est, avec ses croyances, sa couleur, son âge, son corps, son état civil, ses qualités et ses éfauts, à être traité comme une fin en soi et non pas comme un instrument. Ne pas reconnaître quelqu »un comme digne, c’est le mépriser, c’est à dire le juger « indigne » d’estime, de considération, d’égard. Dans la situation de madame N. c’est la considérer tel une personne et non un objet de soin, et prendre en considération ses besoins. Je prend ainsi la personne dans sa globalité. Une fois le nécessaire de toilette préparé, je me dirige vers la patiente en lui expliquant le déroulement du soin. Et qu’après, elle sera levé par le kinésithérapeute, qui lui expliq 7 0 expliquant le déroulement du soin.
Et qu’après, elle sera levé par le kinésithérapeute, qui lui expliquera aussi les gestes préconisés. Je prends le gant, et je demande à la patiente si elle souhaite du savon pour se laver le vlsage. Je favorise son autonomie en lui demandant de laver son visage son buste. Une fois que la patiente siest lavé, je prends le gant et je lui demande de se tourner doucement et légèrement du coté opéré afin que je puisse lui laver le dos ainsi que les fesses. A ce moment du soin, je le fais de manière rapide mais bien car la patiente me dis qu’elle est un peu algique. Je lui signale qu’elle a une PCA de orphine et qu’elle peut appuyer lorsqu’elle est algique.
La PCA de Panglais « Patient Control Analgesia » est la technique moderne de traitement de la douleur aiguë surtout post opératoire au cours de la quelle le patient, relié à une pompe, s’administre lui-même ses antalgiques à la demande. C’est un véritable ordinateur que le médecin doit au préalable programmer pour qu’aucun risque de surdosage ne puisse survenir. La patiente se met sur le dos, pour que je puisse lui laver les jambes. Je lui lave les jambes et je vois un redon. Ce que je n’ai jamais vu auparavant. Ce qui m’a amené à me poser des uestlons. Es ce que ca lul fals mal ? pour combien de temps il est posé ? Et par qui est il posé ? Pourquoi est il posé ?
D’après mes recherches et les questions à l’équipe soignante, un redon doit être posé pour évacuer 0 mes recherches et les questions à l’équipe soignante, un redon doit être posé pour évacuer le sang après l’opération prothèse totale de hanche. Elle est posé par le chirurgien en bloc opératoire. Selon le protocole du chirurgien du service, l’infirmière veille à changer le redon 1 jour après l’opération et à son ablation 3 jours après l’opération. La surveillance de la quantité contenue dans le redon est effectuée deux fois par jour. Ainsi l’infirmière regarde l’aspect du sang et si la quantité est trop importante cela peut être signe d’hémorragie.
S’il y a un saignement important au niveau au niveau du redon ou du pansement il faut prévenir le chirurgien. Dans le cas de madame N il est posé pour évacuer le sang après sa prothèse totale de hanche car cette opération est très hémorragique Pendant la toilette, je veille à observer si le pansement est sans particularités, s’ily a des traces de sang Chez madame N. le pansement est propre. A la fin de la toilette, je pose les bandes de contentions de madame N. Les bandes de contentions permettent d’accroître la vitesse du flux veineux par augmentation de la pression veineuse, quasiment nulle en position allongée ou en cas d’insuffisance valvulaire. _’article R4311-7 du Code de la santé publique précise que la « pose de bandages de contention » est un acte réalisé par l’infirmier ou l’infirmière en application d’une prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, qualitative et quantitative, da PAGF 10 application d’une prescription médicale qui, sauf urgence, st écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, soit en application d’un protocole écrit, qualitatif et quantitatif, préalablement établi, daté et signé par un médecin. Il s’agit donc d’un acte du rôle prescrit. Madame N étant opéré pour une prothèse totale de hanche, je me demande quelles sont les surveillances et les protocoles spécifiques pour elle.
Lorsque madame N a été opéré, un protocole a été mis en place par son chirurgien AJI madame N a une prise de sang NFS, plaquettes pour vérifier la coagulation sanguine et le risque hémorragique qui est le risque le plus important 48 heures après l’opération. La Numération Formule Sanguine , dans le cas de madame N. vise à surveiller le risque infectieux et le risque hémorragique. Quand aux plaquettes, elle vise à surveiller le risque de thrombopénie lié au Lovenox. AJ2 madame N passe en per os, et n’a plus les médicaments qui passent en intraveineuse, mais la bronule est laissée en place jusqu’à ce que les résultats sanguins de J3 soient vus. AJ3 le redon de madame N est enlevé par l’infirmière et une dernière prise de sang NFS, plaquettes est effectuée AJ4 si la prise de sang effectué la veille ne présente pas d’anomalies, la bronule est retirée.