Devoirs Francais premiere CNED

Etudi Devoirs Fr Colle’ l’éti, vous ne l’a premium Produits et Mobilier — Beauté e’ Droit de l’i PLAN Du C communia Nicolas ca Premium NICOLAS C wtus prése ECO financ fonctions : Disserta ti’ Faits et Sta Pyrénées, I projet de Devoirs Francais premiere CNED gy CarmenCoq I 17, 2014 46 pages D evoirs là8 Devolrs 29 – FRIO-13 D evoir 1 à envoyer à la correction Attention I Snipe collez l’étiquette cod e FRIO – DEVOIR 01 sur la 1re pa votre devoir. Si vous ne l’avez pas reçue, écrivez le cod DEVOIR 01, ainsi que vos nom et prénom.

Important La saisie informatisée des devoirs ne permet aucune er code. Veuillez réaliser ce devoir après avoir étudié la séquenc Objet d’étude : La question de l’Homme dans les genre nos animaux ? Nous avons respecté notre image en toi. Laisse- nous nos mœurs ; elles sont plus sages et plus honnêtes que les tiennes ; nous ne voulons point troquer ce que tu appelles notre ignorance contre tes inutiles lumières. Tout ce qui nous est nécessaire et bon, nous le possédons. Sommes-nous dignes de mepr. s, parce que nous n’avons pas su nous faire des besoins superflus ?

Lorsque nous avons faim, nous avons de quoi manger ; lorsque nous avons froid, nous avons de quoi nous êtir. Tu es entré dans nos cabanes, qu’},’ manque-t-il, à ton avlS ? poursuis jusqu’où tu voudras ce que tu appelles les Devoir 1 – FRIO-13 31 commodités de la vie ; mais permets à des êtres sensés de s’arrêter, lorsqu’ils n’auraient à obtenir, de la contlnuité de leurs pénlbles efforts, que des biens imaginaires. Si tu nous persuades de franchir l’étroite limite du besoin, quand finirons- nous de travailler ?

Quand jouirons-nous ? Nous avons rendu la somme de nos fatigues annuelles et journalières la moindre qu’il était possible, parce que rien ne nous paraît préférable au repos. Va dans ta contrée t’agiter, te tourmenter tant que tu voudras, laisse-nous reposer : ne nous entête ni de tes besoins factices, ni de tes vertus chimériques. Regarde ces hommes ; vois comme ils sont droits, sains et robustes. Regarde ces femmes ; vois comme elles sont droites, saines, fraîches et belles.

Prends mien ; appelle à ton aide PAGF OF appelle à ton aide un, deux, trois, quatre de tes camarades, et tâchez de le tendre. Je le tends moi seul. Je laboure la terre ; je grimpe la montagne ; je perce la forêt ; je parcours une lieue de la plaine en moins d’une heure. Tes eunes compagnons ont eu peine à me suivre ; et j’ai quatre-vingt- dix ans passés. Texte 3 : Jacques Lacarrière, L’Été grec (1975) Jacques Lacarrière (1925-2005) journaliste et écrivain, s’est très tôt passionné pour la Grèce, aussi bien antique que moderne.

Son ouvrage, L’Été grec, est à la fois un essal, un carnet de voyage et un hommage rendu au peuple et à la terre grecs. Il semble écrit au fil de ses découvertes. « Il est difficile de définir avec précision les frontières séparant ce que j’appellerai l’hospitalité rituelle — celle que l’on reçoit par principe dès qu’on se rouve dans un village grec ou crétois dépourvu d’hôtel – de ‘hosp’talité réelle, celle que l’on vous propose parce que l’on tient à vous avoir, à vous garder.

Passer de l’un à l’autre, devenir hôte recherché après n’avoir été qu’hôte accueilli, ne dépend plus que de vous- même. Ce changement repose sur mille attitudes de détail, mille signes devenus aujourd’hui sans valeur mais qui ont dû jouer un grand rôle autrefois quand l’hospitalité était le seul mode d’accueil et de rencontre des groupes ou des individus. Ces signes ?

Eh bien votre tête, pour commencer, l’impression mmédiate que vous donnez avec votre regard, votre visage (car rhabillement, l’allure ne viennent que bien ensuite avec votre regard, votre visage (car l’habillement, l’allure ne viennent que bien ensuite : ceux-là on peut les fabriquer comme on veut, se donner l’apparence qu’on veut mais on ne change pas le sens, la profondeur ou la malignité de son regard), impression qui repose bien entendu sur quelque substrat inconscient et qui fait qu’on vous ressent d’emblée comme bénéfique ou indifférent, amical ou hostile, proche ou lointain.

Et puis votre attitude, votre comportement à l’égard du nouveau milieu et de ses habitudes (ce ui n’est pas toujours sans problèmes concrets, drôles ou pénibles selon les cas), attitude qui doit faire de vous un hôte à la fos invisible et présent : invisible parce que vous devez oublier vos propres habitudes, vous fondre autant que possible dans le nouveau milieu, présent parce qu’au fond, ce qu’on attend de vous n’est pas que vous deveniez brusquement crétois pour un seul soir, mais d’être et de rester un visiteur français chez les Crétois, avec tout ce que vous pouvez apporter, fournir à votre tour d’insolite ou simplement de méconnu. Ces remarques paraîtront peut-être banales et superflues et ourtant, ces voyages dans la Crète du sud où, pendant des jours et des jours je n’ai vécu qu’ainsi, de village en village, de familles en familles, d’hôtes en hôtes, ces voyages n’ont pas seulement métamorphosé les habitudes de mon corps mais surtout ma façon d’être avec les autres.

Ils ont créé en moi ce goût, ce besoin même de rencontres avec les Inconnus, cette confiance immédiate créé en moi ce goût, ce besoin même de rencontres avec les inconnus, à l’égard d’autrui (qul en dépit de tous les pronostics n’a jamais été démentie par les faits 32 Devoir I – FRIO-13 epuis tant et tant d’années que je voyage ainsi, à croire que parmi les signes invisibles et nécessaires à ces rencontres, fgure d’abord la confiance). Rien de tout cela ne s’apprend évidemment à la Sorbonne ni à aucune autre école mais seulement sur le terrain, au sens propre du terme : savoir se faire accepter par les autres, arriver ? l’improviste sans être jamais un intrus, rester entierement soi-même tout en renonçant à ses acquis et à ses habitudes, bref devenir autonome à l’égard de sa naissance et lié à tous les lieux. ? tous les êtres qu’on rencontre, c’est cela que m’apprit la Crète. Là, dans ces villages misérables, au milieu de ces familles si pauvres et si chaleureuses pourtant, j’ai pu enfin me délivrer du lieu de ma naissance, rompre ce faux cordon ombilical que tant d’êtres traînent avec eux toute leur vie. Là, j’ai commencé mon apprentissage de véritable voyageur. Qu’est-ce, me qu’un véritable voyageur ? Celul qui, en chaque pays parcouru, par la seule rencontre des autres et l’oubli nécessaire de lui-même, y recommence sa naissance Texte C : Victor Segalen, Essai sur Hexotisme (1978) Victor Seealen est un méd ue, archéologue français PAGF s OF (1878-1919) qui a vécu en Polynésie et en Chine.

Il a longuement travaillé sur les stèles funéraires de la dynastie Han (de 200 av. J. C. à 200 ap. JC. ) et il a publié des rapports archéologiques et des romans (Les Immémoriaux en 1907, Stèles en 1912, René Leys en 1922). Beaucoup ont été publiés après sa mort accidentelle en 191 9, réunis sous le titre d »Essai sur l’exotisme. Il a renouvelé l’image de l’exotisme, en refusant l’aspect naïf et un peu fier avec lesquels les écrivains « exotiques » de son époque découvraient ces contrées jusque-là peu visitées. « Avant tout, déblayer le terrain. Jeter par-dessus bord tout ce que ontient de mésusé et de rance ce mot d’exotisme.

Le dépouiller de tous ses oripeaux : le palmier et le chameau , casque de colonial ; peaux noires et soleil jaune ; et du même coup se débarrasser de tous ceux qui les employèrent avec une faconde niaise Puis, dépouiller ensuite le mot d’exotisme de son acception seulement tropicale, seulement géographique. L’exotisme n’est pas seulement donné dans respace, mais également en fonction du temps. Et en arriver très vite à définir, à poser la sensation d’Exotisme • qui n’est autre que la notion du différent ; la perception du Divers ; la connaissance que uelque chose n’est pas soi-même ; et le pouvoir d’exotisme, qui n’est que le pouvoir de concevoir autre.

En étant arrivé à ce Rétrécissement progressif d’une notion si vaste en apparence qu’elle semblait, au début, comprendre le Monde et les Mondes ; l’ayant dépouillée de 6 OF en apparence l’ayant dépouillée des scories innombrables, des bavures, des taches, des ferments et des moisissures qu’un si long usage — tant de bouches, tant de mains prostitueuses et touristes – lui avaient laissées ; la possédant enfin, cette notion, à l’état d’idée claire et toute vive, aissons-lui reprendre chair, et comme un germe, cette fois pur, se développer librement, joyeusement, sans entraves mais sans surcharges ; s’emparer de toutes les richesses sensorielles et intelligibles qu’elle rencontrera dans son élargissement et, se gonflant de tout, à son tour embellir et revivifier tout Devoir 1 33 L’exotisme n’est donc pas une adaptation ; n’est donc pas la compréhension parfaite dun hors soi-même qu’on étreindrait en soi, mais la perception aiguë et immédiate d’une incompréhensibilité éternelle. Partons donc de cet aveu d’impénétrabilité. Ne nous flattons pas ‘assimiler les mœurs, les races, les nations, les autres ; mais au contraire réjouissons-nous de ne le pouvoir jamais ; nous réservant ainsi la perdurabilité du plaisir de sentir le Divers. C’est ici que pourrait se placer ce doute : augmenter notre faculté de percevoir le Divers, est-ce retrecir notre personnalité ou l’enrichir ? Est-ce lui voler quelque chose ou la rendre plus nombreuse ? Nul doute : c’est l’enrichir t, de tout l’Univers. PAGF 7 OF l’univers. Et c’est notre première expérience d’exotisme. Le monde extérieur est ce qui se différencie aussitôt de nous. L’on va fuir les nciennes disputes sur la réalité des choses. Oh ! Qu’importe ! si elles nous émeuvent. Or le sentiment de nature n’exista qu’au moment où l’homme sut la concevoir différente de lui ». Questions (4 points) Quel regard les auteurs de ces textes portent-ils sur l’autre et sur eux-mêmes ?

Travail d’écriture (1 6 points) Vous traiterez ensuite, au choix, l’un des deux sujets suivants : 1 . Dissertation Lévi-Strauss écrit dans l’incipit de Tristes Tropiques : « Pour l’ethnologue, le voyage n’est pas un but : c’est un moyen, un moyen indispensable, et ce qui compte, ce n’est pas du tout le ôté touristique mais ce que nous rapportons de connaissances et d’informations Vous réfléchirez à cette déclaration de évi-Srauss en vous demandant quel éclairage sur le monde et sur soi-même apporte le voyage, qu’il soit vécu ou qu’on en lise le récit. 2. Écriture d’invention Imaginez que vous faites partie de Péquipage de Bougainville.

Offensé pas les propos excessifs du vieillard qui vous semblent injustifiés, vous répondez à ses accusations. Vous serez attentif à garder un langage soutenu et à ne pas faire danachronismes. 34 OF mots-clés et en réfléchissant à la réponse attendue. Lisez attentivement les trois textes en y repérant les éléments qui vont vous permettre de répondre à la question posée. Pour faire les bons repérages, surlignez dans chaque texte du corpus les passages qui vous donnent un élément de réponse (servez-vaus de plusieurs couleurs pour différencier les éléments). vers : Vous devez étayer vas réponses par des citations du texte: d’où l’intérêt – pour ne rien oublier — des passages surlignés.

Veillez à utiliser les guillemets lorsque vous citez l’un des textes. Mettez entre crochets ce que vous êtes obligé[e] de modifier dans la citation pour qu’elle ‘intègre à votre phrase. N’oubliez pas non plus de donner les références. Cependant, la citation ne constitue pas à elle seule une réponse. Observez bien la méthode suivie dans les exemples de réponses rédigées que l’on vous donne dans votre cours. Vos réponses ne doivent pas être rédigées au fil de vos découvertes : elles doivent être construites (avec une introduction et une conclusion). Veillez toujours à bien identifier ce qui rapproche et ce qui différencie les textes du corpus : cela vous aidera à structurer votre réponse. ) Réaliser la dissertation Analyse du sujet et élaboration d’un Ian ommençant par « vous réfléchirez », il est clair que ces orientations données dans la deuxième partie vous indiquent dans quelles directions votre réflexion doit être menée. Dans l’analyse du sujet, jugez comme essentiels les points communs entre les deux parties du sujet. Soulignez les mots importants dans les deux parties du sujet, puis cernez bien la question posée. Qu’attend-on de vous ? Conseils pour l’introduction L’introduction est composée de trois parties. Vous devez partir du principe que votre lecteu ne connaît ni le sujet, ni votre manière de le traiter.

L’introduction a donc pour fonction de ‘en informer. La première partie sert à annoncer le sujet par une phrase d’ordre général. Ici, elle doit nécessairement porter sur le voyage, les différentes conceptions du voyage dans le temps, les voyageurs ou l’altérité, la découverte de l’autre. La seconde doit reprendre la citation. Il faut toujours procéder ainsi quand il s’agit d’une citation d’auteur. La troisième doit mettre en évidence une problématique découlant du sujet et le plan sous forme de questions. La forme interrogative souligne mieux l’idée que rien n’est résolu dans l’introduction et que le développement est nécessaire pour y répondre. 35