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lorsqu’on aborde les raisons de son hospitalisation il dit de manière virulente: « Je niai pas voulu tuer mon frère, il m’a regardé bizarrement puis s’est jeté le ventre en avant sur la paire de ciseaux que je tenais par hasard. De toutes façons, il est de mèche avec la secte des éclaireurs du Mont lunaire. Depuis qu’ils savent que Dieu m’a élu entre tous les hommes, ils n’ont de cesse de m’électriser le cerveau. Ils pensent en moi.

Cest eux qui me forcent à me défendre. Ils pénètrent dans ma tête, ils parlent, j’ai des sensations qui v master Premium gy sabula mona 19, 2014 7 pages ?TUDE DU CAS PASCAL Pascal (Schizophrénie paranoïde ? ) Pascal, 25 ans, est hospitalisé en Psychiatrie en H. O. à la suite d’une agression commise contre son frère ainé auquel il a donné un coup de ciseaux. Son visage est pâle, ses traits sont tirés, il exprime une anxiété fébrile.

Il est très négligé dans sa tenue et son hygiène personnelle. Il a des attitudes contradictoires, paraît manieré et semble avoir des gestes incontrôlés. Swipe to nex: page Il refuse de s’asseoir, demeure ouverte, et psychiatre : « Je vais t à dire sur rien puisqu d’autre précision sur rrl or7 Sni* to te du bureau a main du • hie t il n’y a plus rien I n’apporte pas ces. En revanche viennent de là.

C’est à mon retour de l’armée que ça a commencé, j’ai reçu un coup sur la nuque comme la marque du destin et depuis mes muscles sont griffés par un peigne en fer pour exciter mes nerfs Il s’interrompt brutalement, semblant à l’écoute de quelque chose, puis reprend en souriant, comme détendu: « J e ne vous dirai plus rien, vous êtes un faux médecin qui cherchez ? empoisonner le plus grand artiste que la terre ait jamais porté. je suis tire-poussé entre le bien et le mal mais je vaincrai ».

On note dans son discours des arrêts brusques de la pensée, une ambivalence, des contradictions. Il n’a aucune culpabilité envers son frère. Des attitudes d’écoute sont aussi présentes laissant penser à des hallucinations auditives. Il décrira en effet ultérieurement la présence de « pensées dans la tête pensées qui ne serait pas les siennes mais celles « d’eux ». Ces pensées sont des bribes de phrases ou des sensations qu’il ne peut contrôler.

Par moments, il a aussi le sentiment de voir devant lui des « réalités que les autres ne voient pas… des archives du monde et de la foi Il est fasciné par e langage et passe beaucoup de temps à décomposer les noms, notamment son prénom : Pascal c’est à la fois le non parce qu’il y a « pas » et le passage. S’appeler Pascal c’est devoir renoncer pour être le pasteur qui guide le troupeau et montre la voie. On est prédestiné PAG » rif 7 devoir renoncer pour être le pasteur qui guide le troupeau et montre la voie.

On est prédestiné par les mots qui s’appliquent à vous et qui vous guident par leur matérielle puissance » Loin d’être une formulation sur la détermination par le symbolique, le propos vise en fait la réalité du prénom. Après des études d’histoire de l’art qu’il n’a pas pu finir, Pascal n’a jamais eu de travail stable ni de relations durables. il vit seul dans un studio qui est attenant à la maison de ses parents auxquels il réclame de l’argent. Il a été hosp’talisé à plusieurs reprises pou des faits analogues et a toujours refusé les prises en charge.

L’histoire familiale est assez complexe. Sa mère a d’abord épousé un homme dont elle n’a pas eu d’enfants et qui est mort dans un accident. Cet homme s’appelait Pascal. Deux ans après sa mort, elle épouse le demi-frère de cet homme qui présente des traits hysiques communs avec lui. Leur premier enfant appelé Pierre Pascal décède quelques jours après la naissance. Puis nait Pascal, puis son frère. Dés l’adolescence des conflits violents naissent entre les deux ravivés par les conflits entre les parents.

Le premier accès est survenu à la fin de fadolescence sous la forme d’un épisode délirant, considéré comme une BDA. Avec du recul on peut penser qu’il s’agissait des premières manifestations de la schizophrénie. La mère a toujours considéré q PAGF3C,F7 penser qu’il s’agissait des premières manifestations de la chizophrénie. La mère a toujours considéré que Pascal était le portrait de son premier mari et dés sa naissance elle aurait pensé qu’il « était là pour réparer le mal que la vie lui avalt fait en lui ravissant deux être chers. – Ce cas a été un Sujet : d’examen dont, à titre d’exemple, nous vous donnons les questions Traiter les deux questions suivantes : Question 1 (question portant sur le cours notée sur 12). Ce cas est présenté comme une « Schizophrénie paranoïde » (classification française) ou une « Schizophrénie de type paranoïde » (DSM-IV). Il ous est demandé 1- de dire en cinq ou six arguments principaux ce qui permet de porter ce diagnostic (Vous avez le choix entre la classification DSM IV et la classification française).

Ces arguments doivent être justifiés par des citations émanant du texte. (Il est inutile de refaire sur la copie l’analyse sémiologique détaillée, mais vous pouvez la faire rapidement sur votre brouillon). NB : si vous pensez que le diagnostic porté est erroné, vous pouvez aussi justifier votre point de vue mais prudence.. 2- de discuter le diagnostic en rejetant les autres hypothèses ossibles (les autres schizophrénies, les délires chroniques et les autres psychoses si un argument clinique le permet).

Question 2 : (question portant sur les TD notée sur 8). Comment comprendre le déli permet). comprendre le délire de ce patient ? Que des éléments mégalomanlaques ? Quels mécanismes de défense sont présents (donner des exemples). 1 . Analyse Sémiologique Présentation du patient : Pascal, 25 ans, hospitalisation d’office. Motif de la consultation : une agression commise contre son frère aîné auquel il a donné un coup de ciseaux passage à l’acte hétéro-agressif.

Antécédents personnels et familiaux : Il a été hospitalisé ? plusieurs reprises pour des faits analogues et a toujours refusé les prises en charge. L’histoire familiale est assez complexe. Sa mère a d’abord épousé un homme dont elle n’a pas eu d’enfants et qui est mort dans un accident. Cet homme s’appelait Pascal. Deux ans après sa mort, elle épouse le demi-frère de cet homme qui présente des traits physiques communs avec lui. Leur premier enfant appelé Pierre Pascal décède quelques jours après la naissance. Puis naît Pascal, puis son frère.

Anamnèse : Le premier accès est survenu à la fin de l’adolescence ous la forme d’un épisode délirant, considéré comme une BOA. Avec du recul on peut penser qu’il s’agissait des premières manifestations de la schizophrénie. La mère a toujours considéré que Pascal était le portrait de son premier mari et dés sa naissance elle aurait pensé qu’il « était là pour réparer le mal que la son premier mari et dés sa naissance elle aurait pensé qu’il « était là pour réparer le mal que la vie lui avait fait en lui ravissant deux être chers.

Nature de l’épisode actuel : anxiété fébrile (sphére affective), mauvaise hygiène (sphère corporelle), troubles du comportement discordance, ambivalence) et maniérisme, attitude d’opposition, irritation (sphère relationnelle), bizarreries dans le discours méconnaissance de l’état morbide, déni du trouble (déni de la réalité), idée délirante, néologisme, barrages, discordance affective, distorsion du rapport au symbole.

Diagnostic différentiel : on peut exclure l’éthyologie organique, on ne peut pas dire que c’est un délire chronique car le délire du patient est non systématisé, on ne peut pas dire non plus que c’est une bouffée délirante aigu car le délire est chronique. Ce e peut pas être une névrose car il y a massivité des troubles et la perte de contact avec la réalité. De plus, il y a discordance, on pourrait donc émettre l’hypopthèse d’une schizophrénie paranoïde car il y a délire paranoïde (le délire est non systématisé et polymorphe). . Analyse psychopathologique Mécanismes de défense : imagination, hallucinatoire psychique, auditif et le déni, ainsi que la projection. Les thèmes sont de nature mégalomaniaque, mystique et de persécution. Les types d’angoisse : intrusion, morcellement (multiples pensées mystique et de persécution. ans la tête, manque d’unité corporelle et de pensée). Mode de relation d’objet : fixation au stade oral, relation fusionnelle : « ils pensent en moi aucune distinction Moi – non Moi.

Mode d’investissement libidinal : un choix d’objet narcissique, la libido est investie sur le Moi (Freud, 1914). Symptôme et demande : il n’y a pas de demande de soin de manière mainfeste. Au niveau latent, le patient met en avant la persécution qu’il ressent, le manque de respect auquel il est confronté. La demande latente est donc une reconnaissance. Lecture psychopathologie (Mme Barthélemy) : le patient n’est pas rrivé à l’Oedipe, il est né après deux personnes décédées et est donc placé au même niveau que ces deux personnes.

Pour Lacan, on parlerai de forclusion du nom du père : l’action du père n’est pas advenue, c’est trop tard. Le manque de séparation dans l’histoire nous fait faire cette hypothèse, le symbole « père » n’est pas inscrit dans le psychisme du patient. Cette faille est compensée par une tentative de guérison, le délire et la création de nouvelle réalité. Défaut d’auto-historisation, le patient n’a pas la distance nécéssaire afin de penser, de se représenter son histoire.