Cest le jour même de son initiation, au moment où il reçoit la lumière que le nouveau Franc-maçon découvre l’essence et la raison d’être de la Franc-maçonnerie: une Fraternité initiatique. Au Rite Ecossais Ancien et Accepté, c’est au sein de la Chaine d’Union qu’il reçoit la lumière. La Chaine d’Union est d’abord une réalité, une présence immédiate, chaleureuse, vivante, vibrante. Le premier enseignement est contenu dans ce geste: on ne choisit pas son Frère, ce sont eux qui nous sont donnés.
Mais au-delà de cette présence manifeste, la Chaîne d’Union symbolise également la Fraternité qui nous unit, d’une part avec tous les Francs-maçons du monde, et d’autre part avec tous ceux, prestigieux ou obscurs, qui nous ont précédé même que nous aur Il est évident que lac în•: Francs-maçons et qu’ toute entière, peut-ê or 28 succéderont, alors ternel. se limiter aux es l’humanité intenant que les écologistes nous ont appris que la totalit du monde vivant était solidaire. La loi d’amour qui unit les Francs-maçons n’est que la solidarité de l’espèce.
Il est en Magie des mots dangereux à prononcer; il est aussi des Rites Maçonniques auxquels il vaut mieux ne pas s’associer, si l’on ‘a pas pleine conscience de leur pouvoir occulte. Le thème de la chaîne d’union est un de ceux-là qui, en dépit de page sa simplicité apparente, n’en constitue pas moins l’une des figures les plus complexes du rituel, en ce sens qu’elle implique des entrelacements secrets dépassant largement la simple idée que le commun se falt de la représentation née sous forme tangible, d’une communauté de cœur et de pensée.
De même que si, sur le plan physique, on veut étudier la qualité d’une chaîne, l’ingénieur aura à se préoccuper du nombre de ses maillons, de leur contexture, du métal dont ils sont composés, de eur section et de leur courbure, de même pour pénétrer le sens profond de notre « chaîne d’union » est-il nécessaire d’en saisir les composantes, afin de les intégrer ensuite dans une synthèse symbolique irréfutable. Les prlncpaux éléments dont nous aurons à nous occuper, seront donc: Le symbole cosmique de la chaîne d’union.
Le cercle que forme la chaîne, obligatoirement fermée. – La polarité, mise en évidence par le croisement des bras. – La main qui Joue un rôle actif dans la formation de la chaîne. Mais avant d’entreprendre une telle désoccultation systématique, l y a lieu de se rappeler du fait que le rite de la chaine d’union n’est rien d’autre que la dynamisation, la mise en acte du principe suggéré par la houppe dentelée, corde serpentant sur trols côtés de la Loge, depuis la colonne J jusqu’à la colonne B, sans toutefois unir ces dernières.
Il s’avère donc indispensable de comprendre tout d’abord le message muet de cette corde aux nœuds ouverts, dans ses rapports avec la pensée archaïque OF d’abord le message muet de cette corde aux nœuds ouverts, dans ses rapports avec la pensée archaïque de » lien « , du serpent, rotecteur, du nœud serré devenant lâche et enfin de ses houppes terminales. Nous aurons ainsi sondé en profondeur la valeur et la force d’un rite contraignant, qui engage à la fois l’individu et la collectivité.
Parmi les symboles maçonniques qui semblent être le plus souvent assez peu compris de nos jours se trouve justement celui de la chaîne d’union, appelée aussi dans le compagnonnage » chaîne d’alliance qui entoure la Loge à sa partie supérieure. Certains veulent y voir le cordeau des maçons dont les opératifs se servaient pour tracer et délimiter le contour d’un édifice,’ ils ont ssurément raison, mais pourtant cela ne suffit pas, et il faudrait tout au moins se demander quelle était la valeur symbolique de ce cordeau lui-même.
On pourrait aussi trouver anormale la position assignée à un outil qui devait servir à effectuer un tracé sur le sol, et cela encore n’est pas sans exiger quelques explications. Au point de vue traditionnel, tout édifice quel qu’il soit était toujours construit suivant un modèle cosmique. II est d’ailleurs spécifié dans les rituels que la Loge est une image du cosmos, et c’est peut être là le dernier souvenir de cette donnée qui it subsisté jusqu’à aujourd’hui dans le monde occidental.
Liemplacement d’un édifice devait être déterminé et encadré par quelque chose qui correspondait d’une certaine façon à ce qu’on pourrait appele et encadré par quelque chose qui correspondait d’une certaine façon à ce qu’on pourrait appeler le cadre même du cosmos. Le tracé matérialisé par le cordeau en représentait une projection Quand l’édifice est construit, et même dès qu’il a commencé à sielever, le cordeau n’a évidemment plus aucun rôle à jouer.
Aussi la position de la chaîne d’union ne se réfère t’elle pas récisément au tracé qu’il a servi à effectuer, mais bien plutôt à son prototype cosmique, dont le rappel à toujours sa raison d’être pour déterminer la signification symbolique de la Loge et de ses différentes parties. Le cordeau lui-même, sous cette forme de la chaîne d’union devient le symbole du cadre et de l’alliance cosmique. Sa position au niveau du plafond et autour de la Loge se conçoit par son caractère céleste et non plus terrestre.
Ainsi la Terre restitue au ciel ce qu’elle lui avait tout d’abord emprunté. Ce qui rend le sens du symbole particulièrement net, c’est ue tandis que le cordeau, en tant qu’outil est naturellement une simple ligne, la chaîne d’union au contraire à des nœuds de distance en distance. Ces nœuds qui normalement sont au nombre de douze correspondent aux signes du zodiaque, à l’intérieur duquel se meuvent les planètes, qui constituent véritablement l’enveloppe du cosmos, c’est-à-dire ce cadre céleste que nous retrouvons symbolisé dans nos Loges.
Ces nœuds sont dits » lacs d’amour » et ce nom, ainsi que leur forme particulière, porte peut être en un certain sens la marque du et ce nom, ainsi que leur forme particulière, porte peut être en un ertain sens la marque du XVIIIe siècle, mais il se peut cependant aussi qu’il y ait là un vestige de quelque chose qui remonte beaucoup plus loin, et qui pourrait se rattacher assez directement au symbolisme des » fidèles d’amour ‘ . Il est à noter que ces douze nœuds impliquent au moins idéalement l’existence d’un nombre égal de colonnes, soit dix plus deux, BOAZ et JUIN auxquelles correspondent les extrémités de la chaine d’union.
Il est à remarquer à ce propos, qu’une disposition semblable, quoique sous forme circulaire, se trouve dans certains monuments mégalithiques dont le rapport avec le zodiaque est ?galement évident. La fonction principale du cadre est aussi de maintenir à leur place les divers éléments qu’il contient ou renferme à son intérieur, de façon à former un tout ordonné, ce qui est du reste la signification étymologique du mot « cosmos Il doit donc en quelque manière « relier » ou « unir » ces éléments entre eux, ce qu’exprime du reste formellement la désignation de la chaîne d’union.
Pour en finir avec le symbole cosmique, on peut dire que notre monde est ordonné par l’ensemble des déterminations temporelles et spatiales qui sont liées au zodlaque, d’une part ar le rapport direct de celui-ci avec le cycle annuel, et d’autre part, par la correspondance avec les directions de l’espace, et il va de soi que ce dernier point de vue est en étroite relation avec l’orientation traditionnelle des édifices.
PAGF s OF que ce dernier point de vue est en étroite relation avec Pour rejoindre les origines du symbolisme de la corde et de la chaine, il est nécessaire de remonter très haut, jusqu’au « souverain terrible » des mythologies indoeuropéennes. Le souverain terrible détient le monopole de la magie créatrice de formes et de prestiges, qui lui permet d’administrer et d’équilibrer e monde.
Cette arme se précise le plus souvent sous la forme du lacet, du nœud, de liens matériels ou figurés, par lesquels il punit en les liant, c’est-à-dire par la maladie et l’impuissance, ceux qui enfreignent les lois, parce qu’il est le gardien de l’ordre Universel. On retrouve ces anciennes traditions de la corde et du liage dans nombre de cérémonies initiatlques de l’antiquité, et même aujourd’hui dans nos rituels de réception. De tous ces rites ressort une attitude servile, le croyant se présentant comme un esclave ou un captif devant son maître.
Ne peut-on comparer cette marque de vassalité avec le fait que, ans les initiations maçonniques masculines, l’impétrant doit se présenter, suivant le rituel, avec une corde au cou et reste dans cette attitude jusqu’au moment où, recevant la lumière, il est enfin délié par le Frère Expert qui s’apparente ainsi au » souverain terrible A ce moment le néophyte est lié par le sang, ainsi que le simulacre en a été pratiqué au cours de l’initiation. Il y a donc formation de l’idéologie du liage « maître-esclave » en celui de fraternité l’initiation.
Ily a donc formation de l’idéologie du liage « maître esclave » en celui de fraternité par le sang. Sous cet aspect, la Franc-maçonnerie peut-être comprise comme une religion car elle relie des adeptes ayant le même idéal. Dans la chaîne d’union, c’est un magnétisme dynamique qui va être développé, du fait qu’elle est constituée par des êtres vivants. La chaîne d’union formée par des Frères initiés qui se tiennent la main et communient ensembles est le plus beau, le plus pur et plus profond symbole de la Franc-maçonnerie initiatique.
L’initié taille sa pierre pour l’insérer dans l’édifice commun et se lier aux pierres voisines. Il reçoit l’énergie cosmique et la edistribue. Il devient un maillon d une chaîne de fraternité, un canal énergétique où tous les êtres vibrent au Juste diapason. Liénergie rebondit d’un frère à l’autre pour créer un courant plus fort qui enrichi chacun. Ce que nous avons tous en commun, au fond de nous-mêmes, c’est la même qualité d’énergie en mouvement. Nous y sommes simplement plus ou moins sensibles.
L’éveil initiatique consiste justement à devenir sensible à cette vérité, à devenir conscient de l’énergie la plus fine possible en nous et à être relié par elle ? l’infini, au numineux, à l’ineffable. Par sa conscience des énergies qui l’entourent et le traversent, l’homme se trouve, suivant le cas de sensibilité, dans divers états de conscience. La Loge est un corps humain, un ordre cosmique et naturel avec toutes ses fonctions et tous ses 7 OF Loge est un corps humain, un ordre cosmique et naturel avec toutes ses fonctions et tous ses centres d’énergie.
Chacun de ces centres, appelés suivant d’autres traditions chakras ou sephirots figurés par les différents organes constitutifs de l’homme, est spécialisé, indépendant mais intimement lié aux autres, et possède tout ou partie des facultés des autres centres. Tout au long du rituel, nous constatons la variété des canaux de circulation des énergies, ne serait-ce que par celui de la parole. Le rite de la chaîne d’union est ancien.
L’abbé PERAU en donne une description dans son secret des Francs-maçons, où il situe ce rite immédiatement après les travaux de table ou Agapes: » Tout le monde est debout alors, et on fait la chaîne, c’est- à-dire que chacun se tient par la main, mais d’une façon assez singulière. On a les bras croisés et entrelacés, de manière que celui qui est à droite tient la main gauche de son voisin; et par a même raison, celui qui est à gauche tient la main droite: voilà ce qui forme la chaîne autour de la table. Cest alors qu’on chante… La chaine d’union, simple, émouvante est un des actes essentiels de notre rituel qui réunit les frères en fin de cérémonie. Sa découverte par l’Apprenti devrait être pour lui plus qu’un signe, la révélation du message de fraternité universelle que nous souhaitons transmettre. La chaîne d’union est une cérémonie rituelle. Elle est plus qu’un signe, elle est la figuration sensible de la communication effective entre les 8 OF est plus qu’un signe, elle est la figuration sensible de la ommunication effective entre les hommes, et le témoignage concret de la dépendance dans laquelle ils se trouvent les uns par rapport aux autres.
Elle permet à l’énergie spirituelle de circuler, de passer d’une âme à une âme, d’un corps à un autre corps, et relie le corps constitué de la communauté à l’esprit du Grand Architecte de l’Univers. La chaîne d’union est plus que le véhicule de l’influence spirituelle, elle est une technique efficace permettant la transmission de l’énergie. Réunis en cercle fermé, les frères se tiennent à mains nues, les bras croisés, bras droit sur bras gauche. Ils demeurent ainsi en silence et se concentrent pour transmettre par la main droite le magnétisme qu’ils reçoivent de la maln gauche.
Il faut, pour que chacun tire profit de cette force magnétique, qu’un amour fraternel, profond et sans résewe, réunisse tous les participants sans exception. Liabsence de cette condition » sine que non » rend inefficace, inutile et absurde, le rite de la chaine d’union. Les bras croisés rappellent les circonvolutions du lac d’amour. Cette courbe fermée qui lie l’adepte à l’ensemble de la Loge pourrait être une prison sans possibilité d’évasion si celle ci n’était as ouverte sur l’extérieur, et brusquement rompue à la fin des travaux.
Le mot » chaîne » n’implique pas une idée de captivité, de manque de liberté. C’est au contraire, ce qui relie les Frères entre eux. Cette chaîne les prive de leur apparente indép PAGF q OF au contraire, ce qui relie les Frères entre eux. Cette chaîne les prive de leur apparente indépendance, de leurs libertés illusoires pour les faire entrer dans une communion, sur un chemin de libération. Cette figure symbolique de la chaine d’union est présente dans la plupart des grandes civilisations.
Elle est clairement illustrée en Egypte, par exemple sur les murs du temple d’EDFOU. On la connait aussi sur des baptistères du mayen âge où elle évoque la résurrection des êtres transfigurée par l’eau de la connaissance. Il ne nous est pas possible d’analyser ici le travail sur les Ondes et radiations humaines signé en 1932 par Jacqueline CHANTEREINE, en collaboration avec le Docteur Camille SAVOIRE. Cependant, ces deux savants ont détecté à l’intérieur et autour de l’organisme humain, des mouvements tourbillonnaires et ondulatoires.
Ces derniers sont produits, à côté de causes pathologiques, par des ?nergies radiantes provenant de tout ce qui nous entoure: action cosmique d’une part, dont la plus importante est celle provenant de l’énergie solaire, à laquelle il faut adjoindre celle de la lune et des étoiles, la composante de ces diverses actions énergétiques se traduisant sous la forme d’un tourbillon qui pénètre par le lobe antérieur hypophysaire, pour aboutir au gros orteil droit. _Jne autre source énergétique non moins importante est la force dite tellurique, qui se manifeste sous la forme d’un courant inverse du précédent, donc ascendant, et pénètre par le petit orteil gauche pour