ISBN 978-92-79-08850-6 Histoire de la traduction à la Commission européenne HC-30-08-397-FR-C Histoire de la traduction à la Commission européenne Commission européenne Histoire de la traduc à la Commission eur europeenne or la. Sni* to View Europe Direct est un service destiné à vous aider à trouver des réponses aux questions que vous vous posez sur l’Union européenne. Un numéro unique gratuit (*): 008006789 IO 11 (*) Certains opérateurs de téléphonie mobile ne permettent pas l’accès aux numéros 00 800 ou peuvent facturer ces appels. édaction de l’étude initiale, nous avons réalisé que cette istoire pouvait aussi présenter un intérêt pour un public plus large que le seul personnel de l’institution. C’est ainsi que la présente publication a vu le jour. Nous remercions de tout cœur l’équipe des archives pour son soutien ainsi que nos collègues pour leurs souvenirs, leurs documents et leurs photos. Sans leur aide, il nous aurait été impossible de retracer cette histoire captivante.
Cette recherche se base donc sur des informations extraites des documents historiques et actuels de l’institution mais elle s’appuie aussi en grande partie sur les idées et souvenirs des personnes interviewées. Rédaction/: gestion du projet Audrey pariente, Direction générale de la traduction Directeur du projet: Andrea Dahmen, Équipe édltoriale: Ioanna Gligor, Tytti Granq 1 960. ?? • • • • • • • 8 La terminologie à la Commission…. Les décennies 1970 et 1980… . Les locaux du service à Bruxelles et ? …. 26 Les décennies 1990 et 2000. • • • • • • • • 32 Le métier de secrétaire. Le multilinguisme: genèse d’une politique à part entière……… 52 Pour conclure……….. — … 69 9. Abréviations des langues.. 10. Glossaire. . … 72 Table des illustrations….. 77 Bibliographie.. 8 4 – Histoire de la traduction à la Commission européenne Symboles utilisés dans l’ouvrage Symbole Signification Ces encadrés apportent des informations complémentaires et des précisions utiles à la compréhension du texte. Plus d’informations? DICAUTOM européen Histoire de la traduction à la Commission européenne — 5 Préface Cet ouvrage est la première tentative de retracer l’évolution de la traduction à la Commission européenne, depuis la Communauté du charbon et de Facier, au début des années 1950, jusqu’? l’Union européenne ‘aujourdhui.
Loin d’être une fin en soi, cette histoire du service de traduction est un élément essentiel de la «mémoire institutionnelle» de PLInion europeenne, qui nous permet de comprendre comment le multilinguisme – l’un de ses principes fondamentaux – a été «traduit» en actions concrètes dès les premiers instants, bien avant d’être défini formellement comme une politique à part entière.
En clarifiant les tenants et les aboutissants de certaines décisions et en balisant les tours et les détours effectués, l’histoire du service de traduction procure aussi n éclairage pertinent pour l’avenir. L’histoire de la traduction à la Commission européenne est avant tout celle des femmes et des hommes qui ont contribué par leur travail à la création de l’Union européenne. Sans les ponts jetés par la traduction, il aurait été impossible de concevoir une union entre les eu les européens.
Sans traduction, comment l’Union européenne. Cest devenu un principe fondamental européen et la traduction joue, bien entendu, un rôle majeur dans le respect de l’identité européenne. Au fil de ces cinq décennies, la traduction a su s’adapter aux multiples défis en e restructurant et en se montrant toujours plus innovante; elle a ainsi permis à la «machine communautaire» de fonctionner aussi bien à six qu’à vingt-sept membres.
La direction générale de la traduction de la Commission a prouvé qu’elle était capable de se plier à tous types d’exigences, et elle fera face aux défis à venir avec tout autant de compétence et de professionnalisme. Le multilinguisme instauré dès la naissance des Communautés a rendu la traduction plus que nécessaire à la construction européenne. Les traducteurs sont la clé permettant de débloquer ce contexte babélien. Avec modestie, courage et persévérance, ils œuvrent pour l’idée européenne.
Ils font preuve de talent et de créativité pour transcrire les concepts communautaires nouveaux 6 – Histoire de la traduction à la Commission européenne dans toutes les langues européennes et pour diffuser le message européen le plus largement possible. Karl-Johan Lônnroth, directeur général de la tra Les décennies 1950 et 1960 24,7/1 952 Entrée en vigueur du traité CECA 18/4/1951 Signature du traité de Paris des traités de Rome 25/3/1 957 Signature à Rome des traités instituant la CEE et FEuratorn 9/5/1950
Déclaration Schuman 1/7/1967 du traité de fusion des exécutifs des Communautés 8/4/1965 europeennes Signature à Bruxelles du traité de fusion des exécutifs des trols communautés (CECA, CEE et Euratom) 1970 1950 leur audacieux projet visant à substituer le dialogue politique et la coopération économique aux théories de la suprématie de certains peuples et au vacarme des canons, les pères fondateurs de la Communauté européenne sont immédiatement confrontés au choix des langues que les institutions devront utiliser dans leurs activités quotidiennes, dans les relations avec les autorités ationales, les autres puissances, les entreprises privées, et surtout pour communiquer avec les citoyens.
La transition entre la guerre la plus sanglante de l’histoire et la mise en commun des ressources économiques de pays autrefois ennemis ne peut sûrement pas se faire en imposant à tous la langue de l’un des partenalres. Aussi l’adoption d’une seule langue officielle n’est-elle jamais envlsagee. Par ailleurs, un régime de bilinguisme basé sur les langues des deux principaux partenaires, le français et l’allemand, serait incompatible avec la situation géopolitique de la Belgique, ou la communauté néerlandophone réclame l’égalité de droits avec les francophones. Et si le néerlandais s’ajoute aux langues officielles, il faudra bien sûr adjoindre aussi fltalien, étant donné qu’il compte trois fois plus de locuteurs.
Considérant la situation linguistique dans les six pays fondateurs, la question des langues officielles de la Communauté est donc ainsi résolue. Afin de garantir le La déclaration Schuman (1950) Le luxembourgeois ne fait pas partie des langues officielles de la Communauté car il ne sera reconnu comme «langue nationale» au Luxembourg (à côté u français et de l’allemand) qu’en 1984. Le GrandDuché n’en demande alors pas l’inclusion. Il faut noter qu’au Luxembourg, GrandDuché n’en demande alors pas l’inclusion. Il faut noter qu’au Luxembourg, les lois sont promulguées en français conformément au cadre juridique, qui est en français.
Italien 27 % Français 26 % Langues maternelles des citoyens des six pays fondateurs (1951) Néerlandais 9 % Allemand 38 % droit de chaque citoyen à comprendre les dispositions et les mesures adoptées par la Communauté ainsi que de respecter leurs différences linguistiques et ulturelles, les États membres décident d’adopter quatre langues officielles pour la Communauté: l’allemand, le français, l’italien et le néerlandais. Les langues officielles des six pays deviennent ainsi langues officielles de la Communauté. Plus qu’une démarche politique, le multilinguisme adopté dès le début apparaît donc comme une solution pragmatique: car en adoptant un nombre réduit de langues, la Communauté porte à de nouveaux Comité consultatif, qui représente les producteurs, les travailleurs, les utilisateurs et les négociants.
La Haute Autorité agit sous le contrôle de PAssemblée commune, e la Cour de justice et du Conseil spécial des ministres. Cette dernière institution représente les gouvernements nationaux, tandis que l’Assemblée commune est formée par 78 députés désignés par les parlements nationaux et que la Cour de justice est instituée comme un pouvoir judiciaire indépendant, dont la vocation est d’assurer le respect du droit communautaire. 10 – Histoire de la traduction à la Commission européenne Haute Autorité 9 membres Contrôle Assiste Comité Consultatif 30-51 membres Échange d’informations Contrôle le respect du droit communautaire PAGF OF