Le droit comme outil en emploi : rôle protecteur, rôle destructeur Cet artlcle permet de comprendre le conflit qui existe entre deux acteurs, soit les spécialistes en réinsertion au travail et les juristes spécialisés en droit de l’indemnisation pour les lésions professionnelles. Ceux-ci ont une vision souvent contradictoire de la réadaptation et de la réinsertion au travail. Par la différence des points de vue des acteurs, il arrive que de nouveaux conflits naissent et nuisent à la réinsertion de la personne.
Ce texte Sni* to nextÇEge traite des outils juridi bstacles juridiques qui peuvent compro ttl’ Les spécialistes en ré or 3 ur au travail, des ements des acteurs esures choisies. st important de ne pas attendre la gu rison compl te d’une personne ayant subi une blessure avant d’élaborer et de mettre en œuvre des stratégies de retour au travail. Plusieurs entreprises prennent en compte cette théorie pour rélaboration de politiques. La littérature scientifique propose des stratégies d’activation évitant l’immobilisation et favorisant plutôt la réinsertion progressive ou précoce au travaille.
Cette technique permet aux travallleurs de reprendre confiance dans ses aptitudes et ses capacités et Swipe to View next page et de s’adapter à son environnement de manière à le garder actif. Ces études comportent des limites. Les études sont essentiellement basées sur l’intervention précoce de travailleurs ayant des problèmes de dos. Ainsi pour les juristes, il importe surtout d’éviter de généraliser. Le texte propose de s’écarter dune vision juridique stricte et de considérer les biens faits de cette méthode.
Il faut considérer la sécurité physique u travailleur, la confiance en soi, la dignité du travailleur et l’influence d’une attitude positive venant du gestionnaire. Les juristes eux. s’assurent que la réinsertion au travail et les pratiques de gestion sont encadrées légalement. Deux mécanismes sont priorisés: la possibilité pour l’employeur d’offrir une assignation temporaire au travailleur et le programme de réadaptation professionnelle. La législation québécoise prévoit une grande variété de programmes de réinsertion et de nombreux sepu’ices de réadaptation en cas de lésion professionnelle.
Cassignation temporaire est une de ces méthodes. Elle vise à assigner d’autres tâches aux travailleurs lors de leur convalescence. Lorsqu’elle est bien appliquée, l’assignation temporaire permet au travailleur de demeurer actif et de retrouver rapidement ses capacités au travail. Elle permet de maintenir un lien avec le milieu de travail. Les tâches attribués au travailleur doivent présenter des e un lien avec le milieu de travail. Les tâches attribués au travailleur doivent présenter des exigences physiques adaptées à la capacité du travailleur et d’assurer sa dignité.
La CSST prend en charge la réadaptation du travailleur malgré les contestations de l’employeur. Lorsque l’assignation est mal appliquée et que le travailleur reçoit des tâches ingrates ou dégradantes, il arrive que sans l’appui de l’employeur, le travailleur soit sujet aux moqueries de ses collègues. Mal utilisée, l’assignation peut mener à de nouvelles pathologies physiques et psychiques ainsi augmentant la longueur de la convalescence. Il existe quelques pratiques de gestion en cas de lésion professionnelle.
Il arrive que l’employeur soit perçu comme un dversaire lorsqu’il dépose des contestations associées à des réclamations ou lorsqu’il utilise des moyens comme la filature. Ces pratiques du point de vue des travailleurs sont souvent perçues comme une trahison de la part de l’employeur. Elles peuvent nuire à la relation de confiance entre ces deux partis et causer des conflits. De plus, l’attribution du titre de personne handicapé peut nuire à la réinsertion et au moral du travailleur. À l’inverse, les personnes chargées de la réintégration tente souvent de se débarrasser de cette étique.