Marivaux Le Jeu De L Amour Et Du Hasard Acte I Sc Ne 1

Séquence n04 : Le Jeu de L’amour et du Hasard, Marivaux Problématique : Comment se met en scène la comédie dans la comédie ? Comment le travestissement permetil de dépass er les convenances sociales pour laisser place au sentiment plus noble qu’est l’amour Sni* to View Marivaux Écrivain du 18 ème SI Mouvement Lumières Auteur dramatique Activités Écrivain dramaturge journaliste Genres Lisette privilégie l’apparence physique (« bien fait, aimable, de bonne mine » l. , « il a raison d’être beau » 24) et Silvia les qualités morales je ne lui demande qu’un bon aractère » 1*33). – Chez Lisette, appétits du corps non refoulés (connotation sensu elles de ses paroles : « délicieuse union « épouser sans cérémonie » = allusion au dés ir, au plaisir et à la sensualité, « tout en sera bon dans cet hommelà », – Chez Silvia, intensité du rejet (double exclamation + terme « folle ») dans « Délicieuse ! Que tu es folle avec tes expressions ! ) Le personnage de Lisette – Servante vive (répond du tac au tac à sa maîtresse) et spontané e (voir l’enthousiasme du portrait e Dorante dans l’excès) qui semble discuter sur un certain pied d ‘égalité avec sa maîtresse : commentaires sur les propos de sa maîtresse (« une pensée bien hétéroclite » 120), ironie cela est pardonnable » 1,26) : une certaine impertinence et effronterie, une certaine liberté de parole et de pensée ( ex : « ce superflulà sera mon nécessaire » : annonce s a volonté de séduire le pseudo Dorante), pas de soumission aveu le. iques 136/39 traduisent cette inquiétude réelle (« les hommes ne se contrefontils pas ? ») Revendication personnelle d’une forme de liberté (juger/ choisir par soimême / singularité de sa pensée en dehors des idées communes : paradoxe « bel homme . presque tant pis Elle oppose aux « on dit » (opinion commune) des maximes sent encieuses : « volontiers un homme est fat » / « dans le mariage, on a plus souvent affaire à l’h omme raisonnable, qu’? l’homme aimable » (article indéfini/ défini à valeur générique, indéfini « on s, chiasme, présent gnomique) évidence de la vérité / critique générale des maris.

Rejet de l’apparence, du paraître au profit de l’être, du « caractèr e Champ lexical du mensonge opposé à celui de la vérité dans la tirade de Silvia. – Portrait d’Ergaste : description saisissante qui traduit tout l’effroi de Silvia (voir : antithèses « douce « prévenante » vs. « sombre « brutal « farouche a ntithèse intérieur / extérieur (distance entre être et paraître), rapidité de la transformation « qu i disparaît en un quart d’heure d) Le personnage de Dorante Fonction essentiellement dramatique : à quoi ressemblera le fut r époux ?

A celui que décrit Lisette ou à celui que décri ttente et interrogation du I – enchaînement rapide des répliques, le plus souvent sur le mot ( caractéristique du théâtre de Marivaux), comme des balles reprises au bond : « déllcieuse » 17/8 « tant pis » 119/20, « pensee » 120/22, « fat » 123/24, « superflu » 128/29. provoque fluidité du dialogue, impression de naturel – reprise d’un trait constitutif de la commedia dell’arte où les acte urs devaient improviser ? partir du discours de l’autre personnage. Le comique et l’ironie – éloge enthousiasme de Lisette : effet comique car procède par une accumulation hyperbolique de termes mélloratifs et de superlatifs : parodie d’éloge d’autant plus comique qu’elle ne provoque pas l’effet escompté chez Silvia (à relever ligne 1 à 6) – assimilation de Dorante à un « mets » ou à un objet : « pardi, tou t en sera bon dans cet hommelà » – Juron comique : « Vertuchoux » 129 – Ironie : 17 « Délicieuse ! » / « Tant pis, tant pis » 120, « Oujda, cela est pardonnable » 126 (litote ironique)