Mémoire de fin d’études LE BUSINESS PLAN, CAS DE LA CRÉATION D’UNE ENTREPRISE Travail effectué par : ABENAOU NISRINE Encadré par : MR. BIADE ABDELMOUNAIM Durée du stage : DU 11 JANVIER 2010 Effectué au sein du : orn Sni* to View 26 CABINET MAZARS MASNAOUI Année Universitaire : 2009/ 2010 REMERCIEMENTS Avant d’entamer la rédaction du présent mémolre, je tiens ? remercier toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont contribué à rendre ce travail plus d’observation, d’analyse et de synthèse, mais aussi de mettre à l’épreuve notre savoir et savoir-faire acquis au cours de la formation ? l’ISCAE.
Le stage de fin d’études nous permet ainsi de joindre la théorie ? la pratique et de nouer des contacts avec le monde de l’entreprise. Un monde qui sera bientôt le nôtre. Introduction . Avant d’entreprendre la création dune entreprise, mais également à l’occasion du développement d’une nouvelle activité, la recherche de financement est essentielle. Aides, subventions ou emprunts : toute demande de financement nécessite le montage de dossiers ou d’un business plan.
Le business plan est un document qui décrit le projet d’activité, fixe ses objectifs et définit ses besoins en équipement, en ressources humaines et es besoins financiers. Ce document a pour objectif de déterminer la faisabilité et la rentabilité du projet. Il constitue une pièce indispensable à toute recherche de financement. C’est un document important dans tous les secteurs professionnels : Industrie, , indépendamment de leur degré d’innovation seNices . technologique ou marketing.
Il constitue un outil de management interne et externe essentiel, et il est à la fois un outil de structuration et d PAGF 7 OF partie théorique, la notion de business model, qui prend de plus en plus d’importance dans les différents projets u niveau des entreprises (nouvel investissement, introduction en bourse, opérations de fusion… ) ou au niveau de tout un pays, comme c’est le cas pour le Maroc qui connaît l’émergence d’un nombre important de projets et de plans dont le but et de stimuler la croissance et le développement économique du pays.
Ensuite, et dans une deuxième partie, il s’agira de mettre en application les étapes essentielles pour l’élaboration d’un business plan dans le cas de la création d’une nouvelle entreprise. 4 PLAN DU MÉMOIRE Partie : Le business plan, un outil de planification stratégique : Section 1 : Généralités autour du Business Model 2. 4. Définitions Contexte d’apparition Objectifs du Business Model Utilisations du Business Model Section 2 .
L’intérêt de considérer le BP en stratégie 1 Importance du Business Model dans les organisations 2. Les mauvais usages du Business Model 3. La conception du Business Model Section 3 : Les étapes de c usiness Model PAGF 3 OF THÈME : Depuis quelques années, un effort supplémentaire de conceptualisation est demandé au créateur, que l’on appelle business model (HM) ou modèle d’affaires.
Il s’agit de montrer ux parties prenantes ce qui constitue le cœur de l’affaire, afin qu’elles s’accordent ? reconnaître que c’est là une bonne façon d’accroître sa valeur, ce qui passe d’abord par la réalisation d’un chiffre d’affaires ; mais en même temps, ces mêmes parties prenantes sauront mieux, à l’issue de cette démonstration, expliciter ce qu’est le vérltable business de l’entreprise.
Le BM est ici vu comme une conceptualisation des affaires, un ensemble montrant, à la fois, de façon concrète, comment l’argent va rentrer et, de façon plus abstraite, comment vont se dérouler les relations d’échange avec es parties prenantes. Son utilisation s’est répandue et n’est désormais plus réduite à la seule qualification des entreprlses fondées, c’est qu’elle dépasse un simple effet de mode et apporte un supplément non négligeable dinformations sur un grand nombre de projets de créations d’entreprises et de projets à l’échelle nationale et mondiale.
En référence à la théorie de conventions, l’entrepreneur a le choix entre deux options : soit convaincre que son business model peut devenir une nouvelle convention d’affaires soit, justifier que son modèle respecte les conventions en vigueur et ue le marché offre la possibilité d’y prendre une place.
Qu’il s’agisse de modifier les règles (notamment dans le cadre d’une innovation) ou de les res ecter, le modèle doit montrer aux parties prena Généralement, le modèle d’affaires, doit, d’une part, convaincre du potentiel de chiffre d’affaires et préciser les canaux par lesquels la rémunération de la valeur apportée parviendra à certaines catégories de parties prenantes (notamment les actionnaires), et, d’autre part, expliquer comment les autres parties prenantes pourront profiter de la valeur qu’ils tirent de la relation d’échange.
L’objectif du modèle d’affaires consiste à partir de Vidée pour montrer qu’elle constitue réellement une opportunité d’affaires valorisable, et ? conceptualiser foffre en montrant ? la fois ce qu’elle est, comment elle est rémunérée, et comment cette rémunération est partagée. 6 Partie I : Le business plan, un outil de planification stratégique 7 e business plan, un outil de planification stratégique : 1.
Définitions Le plan d’affaires est un document écrit qui expose l’activité future d’une entreprise, fixe les objectifs de chacun de ses acteurs (internes ou externes), xprime les besoins (financiers, matériels, humains), sollicite l’adhésion de tous et montre leur intérêt à agir. L’usage massif de l’expression BMa roduit un grand nombre de définitions et aucune de PAGF s OF existantes du BP diffèrent dans l’intérêt porté à chacune de ses parties.
Ainsi, certains auteurs accordent un rôle privilégié aux clients de l’entreprise ; d’autres à la notion de création de valeur, et certains soulignent l’importance du statut de «construit intermédiaire» du BP. Voici certaines définitions des plus utilisées par les auteurs qui se sont intéressés au plan d’affaires : Le BP est une architecture pour les flux de produit, service et information incluant une description des différents acteurs du business et leurs rôles et une description 8 des bénéfices potentiels pour les différents acteurs et une description des sources de revenu.
D Le Business Plan d’une entreprise est pour l’essentiel la structure de son offre, sa manière de générer des revenus, son organisation et la structure de coûts qui en résulte, sa manière de nouer des alliances adéquates et la position dans la chaîne de valeur qui en résulte. Un Business Model dépeint le contenu, la structure et la ouvernance de transactions conçues de manière à générer de la valeur à travers l’exploitation d’opportunités d’affaires. Le Business Model est un concept intermédiaire entre stratégie et gestion opérationnelle.
Cl Personne n’est en mesure de com rendre la totalité des tâches qu’exécute une PAGF OF permet de circonscrire le concept de BM à une dimension unique, à savoir la génération de revenus, distincte de la stratégie au sens traditionnel. Cette définition restreinte permet également d’envisager les répercussions de ces choix sur les autres éléments de la gestion des entreprises. Ainsi, dans le cadre d’une telle définition, le BM apparaît plus large qu’un « modèle de revenus » qui décrirait simplement les sources de revenus de la firme. . Contexte d’apparition : Afin de bien comprendre les besoins auxquels le concept de business plan est tenu de répondre, il convient de rappeler brièvement son contexte d’apparition. Les créateurs de start-up sur Internet portaient des projets par nature innovants. Il leur était impossible d’utiliser des données de leur secteur d’activité ou de fournir en exemple le succès d’autres organisations pour convaincre un partenaire de ‘existence d’une opportunité d’affaires.
Dès lors, un problème se pose : que vendre à ces partenaires potentiels? Comment convaincre quelle idée va conduire à la création d’une entreprise viable et rentable ? La réponse fut trouvée dans un effort de formulation de ce que serait la future entreprise: c’est, en quelque sorte, un exercice de conceptualisation de ce qu’est le cœur du business envisagé qui est à l’origine du BM. 3. Les objectifs d’un Business Plan : – La coordination: insuffler un esprit d’équipe .
Cet esprit d’équipe est du au consensus sur des objectifs coordonnés et à l’adhésion au ystème de priorités défini par le plan d’affaires (L’effet est plus visible lorsque l’équipe est nouvelle). Ceux qui participent à l’élaboration du plan connaissent mieux la finalité gagnante des objectifs définis; Pour ceux qui n’y participent pas, l’équipe leur définira d’autant plus clairement leurs objectifs qu’elle les a écrit.
On peut déduire de cette finalité du plan d’affaires que TOUS les domaines de l’activité projetée doivent être ana ysés, avec pour chacun des acteurs une définition précise de l’action à mener, et une vision claire de l’intérêt à agir. Pour contrôler et gérer : Parce qu’il contraint l’entrepreneur à examiner toutes les facettes de son activité, et ? s’assurer de leur bonne cohérence, la méthode du plan d’affaires est impitoyable pour les moindres défauts de conception du projet.
Une fois établi, le plan d’affaires devient un outil efficace pour trouver les fonds nécessaires. Il peut aussi fournir des prévisions utiles pour mesurer l’avancée des réalisations et de leurs résultats. – Pour faire preuve de ses capacités : Cet objectif est peu souvent cité. C’est pourtant l’un des plus importants. Le lecteur du plan uge de la capacité de l’équipe à gérer tous les aspects de l’entreprise. – pour motiver l’extérieur à apporter son concours • Ce but est le premier qui vient à l’esprit.
Le plan d’affaires est destiné à inciter les bailleurs de fonds à investir dans l’ encore faut-il avoir une PAGF E OF page spéciale de ce dossier est réservée à ce sujet. 10 – Communiquer à l’intérieur de la société Dans l’entreprise moderne, la décision est rarement solitaire et elle a pratiquement toujours des conséquences au niveau des autres fonctions et de l’entreprise ainsi qu’au niveau global. Il est donc indispensable de communiquer. Le business-plan est-il un outil de communication ? Oui et ce, principalement à deux niveaux : Lors de son établissement et de sa révision .
Le business-plan, qui nécessite obligatoirement une réflexion préalable, constitue une occasion privilégiée de : – Définir les points sur lesquels il y a accord et éventuellement ceux où cet accord n’existe pas. Notons que l’accord est en général plus facile à obtenir sur des objectifs globaux, moins pollués que les décislons courantes par les micro-confl ts qui empoisonnent fréquemment le climat de l’entreprise. Il est même probable que l’accord sur les grands principes et les grandes décisions devrait faciliter par la suite le règlement des désaccords constatés au jour le jour. Faire travailler en commun des hommes et des femmes qui n’ont dans la fièvre de la gestlon courante que trop peu d’occasion de le faire. – Communiquer dans l’entreprise non seulement un plan mais des valeurs. Il n’est pas inutile de rappeler, lors de l’élaboration de chaque nouveau business- plan, quelles sont les grandes valeurs auxquelles répond ême de l’entreprise. PAGF g OF doivent être tendues les énergies dans l’entreprise. C] En cours de vie : Lors de toute décision importante, la référence au business-plan doit devenir un réflexe. ? propos de toute décision significative, il faudra donc s’interroger • S’agit-il d’une décision s’intégrant dans les objectifs définis dans le business-plan, à la fois quant à sa finalité (respect de la stratégie et du projet) et à son niveau (montant de l’investissement prévu) ? • ou d’une décision non cohérente avec le business-plan ? Ce type de décision devrait ne pouvoir être prise qu’à haut niveau car elle suppose une modification ou un infléchissement de la stratégie. Dans l’absolu, toute décision importante qui ne erait pas en accord avec le business-plan devrait amener une modification de celui-ci.
Cela ne sera évidemment pas toujours le cas mais devra l’être • * si la décision prise est d’importance (montant élevé), ‘k ou si la décision exprime une véritable modification stratégique et non simplement un infléchissement de celle-ci. – Lors de l’établissement des budgets annuels, il sera indispensable de vérifier la cohérence entre le court et le moyen terme (budget et business- plan). Dans le cas ou l’on noterait un écart entre la stratégie, les objectifs et le plan d’action mis en place, on devrait :