Filière : Licence Sciences de l’éducation Mémoire présenté pour l’obtention du Diplôme de Licence Parcours : filière des sciences de Péducation Présenté par : Sous la direction du : Abounayme Zineb orag Sni* to View Pr. Jazouli Adnane Année Universitaire Remerciements Je tiens à remercier sincèrement Monsieur Jazouli Adnane, qui, en tant qu’encadrant du présent mémoire, s’est toujours montré ? l’écoute et a été très disponible tout au long de la rédaction de cet écrit. Qu’il soit remercié pour le temps qu’il a bien voulu me consacrer. Sans son aide, ce mémoire n’aurait jamais vu le jour.
Mes remerciements les plus sincères s’adressent aussi à notre chef de filière M Benlazmia Allal et à tous les professeurs qui m’ont enseigné: leur participé de près ou de loin à la réussite de ce travail. 2 Dédicace je dédie ce modeste travail: A l’homme de ma vie, mon exemple éternel, mon soutien moral et source de joie et de bonheur, celui qui s’est toujours sacrifié pour me voir réussir et a toujours cru en moi, à toi mon père. A la lumière de mes jours, la source de mes efforts, la flamme de mon cœur, ma vie et mon bonheur ; maman que j’adore.
A ma sœur Kenza et mon frère Omar, qui comptent beaucoup our moi. A la mémoire de mon oncle dont la mort récente m’a beaucoup bouleversée. A une personne chère à mon cœur, une personne si spéciale, qui toujours était à mes cotés pour me soutenir. Aux personnes qui m’ont toujours aidée et encouragée, qui étaient toujours à mes côtés, et qui m’ont accompagnée durant mon chemin d’études supérieures, mes aimables amis, collègues d’étude, et sœurs de cœur, toi Nihad, Nirmine, Imane, Sarah, Meriem, Samia et Meriem.
OF LA CITOYENNETE ROMAINE . 13 Il. LA CITOYENNETÉ A L’ÉPOQUE CONTEMPORAINE. Ill. CONCEPT DU CITOYEN… 15 2. QU’EST CE QU’UN CITOYEN ? — LE CITOYEN SELON ARISTOTE 16 IV. LA SOCIA ISATION 18 DEFINITION DE LA SOCIALISATION LES AGENTS DE SOCIALISATION . PAGF OF 14 — 20 LA SOCIALISATION POLITIQUE . 21 VI. LE MOUVEMENT DU 20 FÉVRIER . VII. LES DIFFERENTES COMPOSANTES DU MOUVEMEN FÉVRIER 23 VIII. POINTS DE VUE DE QUELQUES CHERCHEURS MAROCAINS — — 24 penseurs . 21 DU 20 IX.
QUELQUES VALEURS REVENDIQUEES PAR LES REPRESENTANTS DU MOUVEMENT DU 20 FEVRIER… 26 b. LA LIBERTÉ . 27 Définition de liberté La notion de la liberté selon quelques LA DIGNITÉ 28 Définition de la dignité . ANALYSE DES ENTRETIENS CONCERNANT LES ORIGINES SOCIALES L’ENQUETE DES 32 Il. LA PRESENTATION DE L’ECHANTILLON Ill. OUTIL DE RECHERCHE . 34 IV. ANALYSE ET RÉSULTAT DE LA RECHERCHE 35 . 33 35 ANALYSE DES ENTRETIENS TRAITANT L’INTÉGRATION DES JEUNES AU MOUVEMENT DU 20 FÉVRIER 46 SYNTHESE………. 52 CONCLUSION 55 BI BLIOGRAPHIE…. 57 ANNEXES 59 Cadre méthodologique PAGF s OF Printemps arabe » fait référence au « printemps des peuples » de 1848 auquel il a été comparé. Ces mobilités révolutionnalres nationales sont aussi qualifiées de révoltes arabes et aussi d’« éveil arabe Ce dernier est un phénomène qui a occupé le monde entier, et a secoué la majorité des Chefs d’états et des esponsables politiques de tous bards dans les pays arabes. Cette vague de contestation n’a pas épargné le Maroc. ? ce titre, peut-on dire que ce pays ne constitue plus une exception puisqu’il en est lui aussi touché ? Au Maroc, les contestataires tentent de remettre en cause le fonctionnement du régime monarchique et cela, pour la première fois dans l’histoire de ce pays. Une jeunesse plus ou moins instruite est sortie dans les rues pour inviter ses ainés à remettre en cause une situation socio-économique et culturelle jugée humiliante et intolérable. C’est dire s’il est de bon ton de s’interroger à propos es tenants et des aboutissants d’une telle initiative.
Le mouvement du 20 février nous interpelle particulièrement, nous les jeunes, puisque nous nous y retrouvons aussi bien au niveau de l’originalité que sur le plan de la nouveauté du phénomène social auquel il renvoie : un mouvement de jeunes qui ont su, dans le cadre de leur soulèvement, soit recourir à des technologies modernes de communication utilisant différents outils PAGF 6 OF non-violent de ces contestations invite à une réflexion sérieuse, surtout que dans l’imaginaire collectif, les révoltes sociales ont toujours été associées à la violence et à la démesure.
Les vents du printemps arabe, avec leur dimension non violente, n’ont pas manqué de caresser la réalité socio-marocaine aussi. Quelles sont les valeurs civiques défendues par ces jeunes et de quel poids a pesé la nature de leurs origines sociales sur la genèse et l’évolution d’un mouvement comme celui du 20 février ? Autant de questions qui cherchent à interroger quelques facettes d’un problème d’une grande complexité.
Mais n’est-ce pas le propre d’une réflexion saine que de contribuer, même très modestement, à essayer de voir clair dans un domaine qui n’est pas très aisé à aborder ? Il. L’OBJECTIF DE LA RECHERCHE arler des jeunes, par-delà leurs origines sociales, de leur élan contestataire et des valeurs civiques qu’ils portent par rapport à ce qu’il est convenu d’appeler « Le printemps arabe », ne saurait être un choix gratuit et injustifié. Plusieurs raisons, comme je le pense, militent pour le choix d’un tel sujet.
Son actualité d’abord et son ancrage dans notre réalité quotidienne font qu’il interpelle la réflexion, l’échange d’idées et le souci de comprendre et de construire. un phénomène d’une telle ampleur et d’une telle importance gagne ? être abordé, certes avec beaucoup d’e t d’intérêt, mais 7 OF t par-delà à développer un sens civique avancé. – Est-ce qu’il y a eu une continuité entre le mode de socialisation dans lequel ces jeunes ont vécu et leur participation active au mouvement du 20 février ? Est ce que la participation de ces jeunes au mouvement du 20 février constitue une rupture avec le mode de socialisation qui a forgé leur personnalité ? A quel point le mode de socialisation préparait-il ces jeunes ? porter les valeurs du mouvement du 20 février à l’instar de la dign’té et de la liberté ? IV. LES HYPOTHESES Cette recherche sera basée sur quelques hypothèses qui supposent uelques suggestions et quelques réalités prédictives, qui restent toujours ? objectiver ou à éliminer à travers l’enquête qui sera effectuée. Les acteurs du mouvement 20 fevrier étaient issus d’un mllieu se caractérise par son ouverture, sa modernité par la domination d’un sens d’écoute développé, de communication, et de pratiques égalitaires au sein de la famille. – L’intégration du mouvement du 20 février a constitué une rupture dans un processus de soclalisation tradltionnelle. – Les valeurs de modernité inculquées par le milieu familial ont influencé la participation de ces jeunes au mouvement du 20 évrier. présent dans notre vie quotidienne mais aussi très flou et peu concret.
Il renvoie aux droits, aux libertés, au vote, aux manlfestationsr à la nationalité, etc. Mais il est également de plus en plus présent dans des engagements d’associations, de mobilisations nationales, de comités de quartiers Il s’agit d’un concept en évolution qui s’est construit à travers les siècles. La citoyenneté remonte ? l’antiquité, les citoyens seuls avaient le droit de participer à la vie politique de la Clté. 1 . La citoyenneté Athénienne En ce qui concerne la cité d’état d’Athènes, la population se ivisait en 3 groupes distincts : les citoyens, les métèques (étrangers) et les esclaves. Au Ve siècle av. J. C. il y avait 40 000 citoyens sur une population 300 000 habitants Les chiffres sont difficiles à cerner avec précision, mais cela veut dire que l’immense majorité de la population ne participait pas ou très peu ? la vie politique : Être citoyen n’était pas permis à tout le monde, pour y accéder, il fallait remplir certaines conditions : Tout d’abord, être un homme, fils de citoyens, inscrit dans un dème, libre, â é de 18 ans, de naissance légitime, et avoir fait st un élément constitutif de toutes les sociétés antiques en Europe et au Moyen-Orient – les métèques (étrangers) : (metoikos) signfie « celui qui habite avec nous’ , ce qui implique qu’il est « chez nous » mais n’est pas « comme nous ». Il vit, travaille, se marie, fait souche, réalise des affaires et éventuellement s’enrichit mais aucun de ces critères ne lui donne droit à la citoyenneté. Tout étranger résidant en Attique (au moins un mois, semble-t-il) doit être enreglstré dans un dème et prend obligatoirement le statut de métèque.
Contrairement au citoyen, s’il change de résidence, il doit se faire nregistrer dans son nouveau dème. Il n’a pas le droit d’épouser une Athénienne, doit acquitter une taxe spéciale et ne peut posséder propriété agricole. La plupart des métèques sont donc des commerçants et des artisans. Un métèque peut exceptionnellement accéder à la citoyenneté, cette mesure faisant l’objet d’un vote et d’un décret « Assemblée. Il peut aussi, en cas de délit, être banni ou vendu comme esclave. une formation militaire et civique qui se fait entre 18 et 20 ans, permet à la cité d’assurer sa défense sans avoir d’armée permanente ; et prémunie aussi la ville des risques de tyrannie. 12