Anthologie De Po Sie

Anthologie de poésie Préface J’ai choisi d’effectuer ce travail sur le thème de l’amour, en m’appuyant sur la poésie de Paul Eluard. J’ai choisi de travailler sur les poèmes d’Eluard car durant mon année de seconde, j’ poèmes les plus célè or 15 de tes yeux. J’ai beau up la suite un peu penc beaucoup plu. sseur, un des ‘intitule La courbe et je me suis par ont par ailleurs En ce qui concerne le choix du theme, je souhaitais faire mon travail sur le thème du voyage.

Cependant, il s’est avéré qu’aucun poète à ma connaissance n’avait fait assez de poème sur ce thème pour effectuer une anthologie dessus. J’ai donc pensé ? faire ce travail sur le thème de l’amour. J’ai choisi ce thème car selon moi, l’amour est très important et il est au fondement même de l’indlvidu. Depuis la nuit des temps il a toujours été question de celui-ci. De plus, le thème de l’amour est un thème récurent dans la littérature et également de la poésie.

Paul Eluard est mon poète préféré dans la façon qu’il a d’aborder la notion d’amour, c’est pour cela que j’ai choisi cet auteur pour faire mon travail. Tous ces poèmes ou du moins la plupart sont une ode ? l’amour, ces poèmes dégagent un sentiment de pureté qui le rend éel. Pour ce ce qui est du classement des poèmes que j’ai choisi pour composer mon anthologie, j’ai choisi de placé en premier le poème de Paul Eluard qui m’avait tant plu, et qui est à ce jour surement un de mes poèmes favori.

Ensuite, j’al cholsi de classer les poèmes tout simplement par ordre alphabétique. En effet, je ne trouvais pas dautre façon de les classifier, car il n’y a pas un poème moins beau qu’un autre. Tous les poèmes que j’ai choisi traduisent d’une même émotion qui est l’amour, de la manière particulière qu’il a de le faire et dont Eluard a le secret. Paul Eluard Eugène Émile Paul Grindel, dit Paul Éluard, est un poète français de l’avant-garde et ami des cubistes né à Saint-Denis le 14 décembre 1895 et mort à Charenton-le-Pont le 18 novembre 1952.

En 1916, il choisit le nom de Paul Éluard, hérité de sa grand- mère, Félicie. Il adhère au dadaiSme et devient l’un des piliers du surréalisme en ouvrant la voie à une action artistique engagée. Le dadaïsme est un mouvement intellectuel, littéraire et artistique qui, pendant la Première Guerre mondiale, se caractérise par une remise en cause, à la manière de table rase, de toutes es conventions et contraintes idéologiques, esthétiques et politiques.

Le surréalisme est un mouvement littéraire, culturel et artistique de la premiere moitié du XXe siècle, comprenant l’ensemble des procédés de création et d’expression utilisant toutes les 15 XXe siècle, comprenant l’ensemble des procédés de création et d’expression utilisant toutes les forces psychiques (automatisme, rêve, inconscient) libérées du contrôle de la raison et en lutte contre les valeurs reçues. Il est connu également sous les noms de plume de Didier Desroches et de Brun Eluard publie son recueil Premiers Poèmes en 1913. La grande uerre a beaucoup touché le poète.

Il a connu le front en 1917 et il a fini la guerre avec des nouvelles idées pacifistes. Eluard vu par Picasso vu par Dali Poèmes Eluard « La poésie d’Eluard, est comme la nuit, sans rivale » Jean Paulhan Liste des 10 poèmes La courbe de tes yeux, extrait du recueil Capitale de la douleur Air vif, extrait du recueil Le Phénix Certitude, extrait du recueil Le Phénix Dit de la force de l’amour, extrait de poèmes politiques Je t’aime, extrait du recueil Le Phénix La mort, l’amour, la vie, extrait du recueil Derniers poèmes d’amour L’Amoureuse, extrait du recueil Capitale de la douceur

La terre est bleue, extrait du recueil L’amour la poésie Voyage du silence, extrait du recueil L’amour la poésie La Courbe de tes yeux La courbe de tes veux fait PAGF 15 n cœUr, si je ne sais plus tout ce que j’ai vécu C’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu. Feuilles de jour et mousse de rosée, Roseaux du vent, sourires parfumés, Ailes couvrant le monde de lumière, Bateaux chargés du ciel et de la mer, Chasseurs des bruits et sources des couleurs, Parfums éclos d’une couvée d’aurores Qui git toujours sur la paille des astres, Comme le jour dépend de l’innocence Le monde entier dépend de tes yeux purs

Et tout mon sang coule dans leurs regards. Paul ELUARD, capitale de la douleur, (1926) Après une crise personnelle qui a entraîné son voyage-fuite en 1924, Eluard publie un recueil en 1926, qui sera le plus important: Capitale de la douleur. Ce recueil est dédié à sa muse: Gala. Le poème La courbe de tes yeux est l’avant dernier du recueil. Il est placé sous le signe de la joie d’aimer et du partage amoureux.

Dans ce poème on comprend Yamour que le poète porte à sa femme. On constate le pouvoir du regard de la femme aimée ? travers ces quelques vers. C’est à travers ce regard que le poète ie en quelque sorte, il accède à la nature et au monde, « mousse de rosée « ailes couvrant le monde de lumière « roseaux du vent b. Ces expressions décrivent respectivement les larmes, les paupières et enfin les cils de cette femme.

Dans ce poème la femme est décrite comme une créature céleste comme le montre l’avant dernier vers du poème «le monde entier dépend de tes 5 comme une créature céleste comme le montre l’avant dernier vers du poème «le monde entier dépend de tes yeux purs » qui cèle cet amour. pour illustrer ce poème, j’ai choisi le tableau « La jeune fille à la erle » de Vermeer (1665). En effet, je trouve que le regard de cette jeune fille traduit parfaitement de tout ce qui est question dans le poème.

Son regard éclipse le tableau et nous emporte. De plus, les couleurs sont également en accord avec celle du poème, le bleu du turban qui peut rappeler celui des « bateaux chargés du e D, le dorée de la toge « la couvée d’aurores » ou « la paille des astres Air vif j’ai regardé devant moi Dans la foule je t’ai vue Parmi les blés je tai vue Sous un arbre je t’ai vue Au bout de tous mes voyages Au fond de tous mes tourments Au tournant de tous les rires

Sortant de l’eau et du feu L’été l’hiver je t’ai vue Dans ma maison je tai vue Entre mes bras je t’ai vue Dans mes rêves je tai vue Je ne te quitterai plus. Ce poème fait donc parti du recueil Le Phénix. Paul Éluard écrit « Le Phénix » en 1951, un an avant sa propre disparition. Ce dernier recueil du dernier amour est dédié à Dominique, connue en 1949. Il y célèbre l’amour-Phénix, ui renaît des cendres du désespoir.

Ce poème déeage comme un fort sentiment au centre même de Hunivers du poète, elle est omniprésente dans la vie de celui-ci. On peut supposer que ce poème est onc adressé à cette Dominique, il la voit partout « dans la foule « parmi les blés « sous un arbre C’est en effet le fil conducteur du poème. pour illustrer ce poème, j’ai choisi un tableau de Monet, « La femme à l’ombrelle » qui représente bien la place de cette femme dans la vie du poète.

Dans le poème, on comprend qu’importe l’endroit où soit cette femme, le poète la trouve toujours, le tableau traduit cela par la position en hauteur, dominante du personnage par rapport à la personne qui regarde le tableau. De plus, la femme du tableau dans ce qui pourrait faire penser au hamps de blé décrit dans le poème « parmi les blés Dans le poème, la femme aimée est semblable à un ange, « dans mes rêves je t’ai vue Dans le tableau, le personnage féminin est flou, pareil à un mirage.

Certitude Si je te parle c’est pour mieux t’entendre Si je tentends je suis sûr de te comprendre Si tu souris c’est pour mieux m’envahir Si tu souris je vois le monde entier Si je rétreins c’est pour me continuer Si nous vivons tout sera à plaisir Si je te quitte nous nous souviendrons En te quittant nous nous retrouverons. Ce poème fait donc également parti du recueil Le Phénix. Ce poème s’inscrit dans le registre dans la déclaration d’amour. Comme les précédents ces vers renden 6 5 poème s’inscrit dans le registre dans la déclaration d’amour.

Comme les précédents ces vers rendent comptes de ramour que le poète porte à cette femme (ici il doit s’agir de Dominique, sa troisième muse). Dans cette femme, dans ce vlsage, il voit sa vie, il voit « le monde entier Y. Cette femme incarne tout pour lui, elle fait partie intégrante de lui. Dit de la force de l’amour Entre tous mes tourments entre la mort et moi Entre mon désespoir et la raison de vivre Ily a l’injustice et ce malheur des hommes

Que je ne peux admettre il y a ma colère Il y a les maquis couleur de sang d’Espagne Ily a les maquis couleur du ciel de Grèce Le pain le sang le ciel et le droit à l’espoir Pour tous les innocents qui haïssent le mal La lumière toujours est tout près de s’éteindre La vie toujours s’apprête à devenir fumier Mais le printemps renaît qui n’en a pas fini Un bourgeon sort du noir et la chaleur s’installe Et la chaleur aura raison des égoïstes Leurs sens atrophiés n’y résisteront pas J’entends le feu parler en riant de tiédeur j’entends un homme dire qu’il n’a pas souffert Toi qui fus de ma chair la conscience sensible

Toi que j’aime à jamais toi ui m’as inventé Tu ne supportais pas l’opp PAGF 7 5 continue. Ce poème est extrait du recueil qui s’intitule Poèmes politiques. Dans ce poème une autre atmosphère est dégagée à travers les vers. Ce poème s’adresse à Nush (Gala l’ayant quitté pour Salvador Dali), celle-ci disparait brutalement en 1 949. 1ci, la conscience du malheur des hommes écarte la tentation de la solitude et du désespoir. Les deux dernières strophes composent un envoi émouvant à celle qu’il a aimée. Ce poème prend une dimension plus engagé, il mêle en effet dans ces vers amour et dénonciation.

Ici, l’amour apparait comme étant la solution, il permet à l’auteur de survivre face à tous ces malheurs. Je t’aime Je t’aime pour toutes les femmes Que je n’ai pas connues Je t’aime pour tout le temps Où je n’ai pas vécu pour l’odeur du grand large Et l’odeur du pain chaud pour la neige qui fond Pour les premières fleurs Pour les animaux purs Que l’homme n’effraie pas Je t’aime pour aimer Que je n’aime pas Qui me reflète sinon toi-même Je me vois si peu Sans toi je ne vois rien Qu’une étendue déserte Entre autrefois et aujourd’hui Il y a eu toutes ces morts 5 santé je t’aime Contre tout ce qui n’est qu’illusion

Pour ce cœur immortel Que je ne détiens pas Que tu crois être le doute Et tu n’es que raison Tu es le grand soleil Qui me monte à la tête Quand je suis sûr de moi Ce poème est tiré du recueil Le Phénix, qui s’adresse ainsi ? sa dernière femme Dominique. Ce poème est une fervente déclaration d’amour. On observe à travers ces vers qu’une vision poétique se dégage à travers la célébration de l’être aimé.

Le poème Je t’ame exprime le fort sentiment amoureux (anaphore « je t’aime b) à travers des images simples « grand soleil » (qui fait écho au tire du recueil Le Phénix), le monde pparait comme pur et harmonieux grâce a cet amour. On comprend que le bonheur de vivre du poète dépend de ce sentiment d’amour et de la femme aimée. Comme nous l’indique le nom du recueil, le poète renait.

Et c’est grâce a Dominique qui lui a permit de guérir de son chagrin et de surmonter le deuil de sa défunte compagne. On sent à présent, le bonheur du poète, et la reconnaissance de celui-cl. me suis étendu dans ma prison aux portes vierges Comme un mort raisonnable qui a su mourir Un mort non couronné sinon de son néant Je me suis étendu sur les vagues absurdes Du poison absorbé par amour de la cendre

La solitude m’a semblé plus vive que le sang Je voulais désunir la vie Je voulais partager la mort avec la mort Rendre mon cœur au vide et le vide à la vie Tout effacer qu’il n’y ait rien ni vire ni buée Ni rien devant ni rien derrière rien entier J’avais éliminé le glaçon des mains jointes J’avais eliminé l’hivernale ossature Du VŒU de vivre qui s’annule Tu es venue le feu s’est alors ranimé L’ombre a cédé le froid d’en bas s’est étoilé Et la terre s’est recouverte De ta chair claire et je me suis senti léger Tu es venue la solitude était vaincue J’avais un guide sur la terre je savais

Me diriger je me savais démesuré J’avançais je gagnais de l’espace et du temps J’allais vers toi j’allais sans fin vers la lumière La vie avait un corps respoir tendait sa voile Le sommeil ruisselait de rêves et la nuit Promettait à l’aurore des regards confiants Les rayons de tes bras entrouvraient le brouillard Ta bouche était mouillée des premières rosees Le repos ébloui remplaçait la fatigue Et j’adorais l’amour comme à mes premiers jours. Les champs sont labourés les usines rayonnent Et le blé fait son nid dans une houle énorme La moisson la vendange ont des témoins sans nombre Rien n’est simp