Essai French

Ange Khélia Manirakiza FRA4U-02 UNE INDIFFERENCE INDENIABLE Présenté ? Mme Suzie-Anne Côté Enseignante de Français or 5 Sni* to View École secondaire catholique Sainte-Famille Mississauga, Ontario L5N 7K8 Le Jeudi 24 avril 2014 Depuis l’aube de l’humanité, de nombreux intellectuels ont voulu obtenir une connaissance rationnelle des réalités transcendantes de la nature. Cependant, la philosophie de l’absurde stipule que cette réflexion, ou ce vouloir de comprendre ces premiers causes, principes et vérités, est inutile puisque le monde est, en réalité, ntièrement déraisonnable.

Ce sentiment est exhaustivement dépeint par Albert Camus à travers le protagoniste de L’Étranger, Meursault, qui incarne foncièrement l’absurde mais, en le faisant, un bureau qu’il pense installer à Paris. Il finit, de plus, en indiquant que sa vie ne lui « déplait pas du tout »2, même si son emploi courant est modeste et ne présentait pas les moyens de prendre soin de sa mère.

Cela n’est pas pour dire que l’avidité est un trait fondamental, mais selon la hiérarchie des besoins des êtres vivants, proposé par le psychologue américain Abraham Maslow, lusieurs des nécessités spécifiques à l’Homo sapiens sont celles de la reconnaissance, de l’estime de soi et du dépassement3. Certes, ces termes cités à priori peuvent tous être associés ? l’ambition et donc révèlent qu’une personne complètement indifférente envers ceux-ci, tel que Meursault, n’est assurément pas humain.

D’ailleurs, le narrateur est insensible au principe de mariage et même ramour tout entier. Bien que ce sentiment puisse porter diverses définitions, il est indéniable qu’il est un besoin essentiel à la survie ainsi que santé mentale de la vie humaine4. Cependant, Meursault déclare que « cela ne signifie rien »5 lorsque Marie lui demande s’il l’aime et continue en expliquant, suivant sa demande de mariage, que « . cela n’a aucune importance et que si elle le désire, ils pourraient se marier. ?6. Meursault est donc un étranger aux conventions sociales puisqu’il ne veut pas établir une relation plus profonde avec une femme qui l’intéresse; il n’exige que le plaisir sexuel. Ce dernier ne semble même pas vouloir procréer, soit un acte que même Albert Camus, le pionnier de la philosophie absurde, a désiré dans ce monde déraisonnable. Meursault abandonne donc toute crédibilité comme humain Io a désiré dans ce monde déraisonnable.

Meursault abandonne donc toute crédibilité comme humain lorsqu’il nie les attentes sociales. Finalement, Meursault est un personnage absolument détaché émotionnellement et profondément incapable de démontrer la moindre empathie à l’égard des autres. Ce fait est intelligiblement certifié à travers son indifférence concernant le décès de sa mère. Pour clarifier, la mort, spécialement celui d’un membre familial, est un évènement qui est typiquement accablant et difficile à gérer.

Même si cet individu possède des croyances qui n’associent aucune importance ou de sens à cette unique certitude de la vie, c’est une nature humaine de se sentir triste et en deuil suivant la perte d’un parent innocent. Ce trait a même été démontré dans diverses espèces d’animaux et cela indique qu’il est subséquemment basé sur l’instinct7_ Bien qu’il soit entièrement possible que chaque individu réagisse à la mort de manière dissemblable, cela ne devrait pas être confondu avec l’indifférence absolue et aberrante.

Meursault ne possède donc aucune excuse en démontrant l’apathie absolue envers la mort e sa mère en ignorant l’âge ainsi que la date de son décès, en participant à des activités plaisantes suite à l’évènement tel que le visionnement d’un film comque et la sortie avec une femme, en ayant des conversations triviales et en affirmant, lors du jour des funérailles, sa « joie quand l’autobus est entré dans le nid de lumières d’Alger et qu’il a pensé qu’il allait se coucher et dormir pendant douze Donc, le fait que Meursault est capable de se sentir heureux lors de c dormir pendant douze heures. »8. Donc, le fait que Meursault est capable de se sentir heureux lors de cette situation qui est, ypiquement, psychologiquement dévastatrice, bien que même les individus qui ont vécu beaucoup mons de temps avec cette femme ont été p antureusement affectés, révèle qu’il possède, contrairement à un être vraisemblable, une âme invariablement durcie. En outre, Meursault est, grâce à son absence inhumaine d’empathie, incapable de bien interagir avec les autres. Pour élaborer, ce dernier n’accorde aucune importance aux liens amicaux, soit des rapports vitaux pour le bien-être.

De plus, ce protagoniste démontre, à plusieurs reprises, qu’il est incapable de déduire les pensées des gens ou de sympathiser avec eux. our clarifier, lorsque Meursault a « comprls que Salamano pleurait»9, il n’a pas voulu lui consoler. De plus, il attribue le fait que Thomas Pérez claudiquait, lors de la marche vers l’église, à sa vieillesse tandis qu’une personne sensible aurait pu comprendre qu’il était déprimé et fortement affecté par le décès mentionné précédemment.

Ce raisonnement n’est pas dû à un manque d’intelligence, mais plutôt à une absence d’un trait humain naturel, soit la faculté intuitive de se mettre à la place d’autrui. Donc, Pincapacité de Meursault à sentir l’empathie ainsi que ertaines émotions primordiales est à la base de son indifférence envers les autres, mais aussi de son invraisemblance.

Somme toute, même si Meursault possède le désir d’affirmer qu’il « est comme tout le monde, absolument comme tout le monde10 », il n’est, en réalité, qu’une incarnation de l’absu PAGF monde, absolument comme tout le mondel O il n’est, en réalité, qu’une Incarnation de Pabsurde puisqu’il rejette incessamment les valeurs ainsi qu’attentes sociales et manque diverses émotions humaines. Bien qu’il soit impossible de raisonner entièrement comme Meursault, il existe plusieurs personnes qui adoptent la hilosophie qu’il dépeint.

Cette découverte du non-sens de la vie pourrait, en fin de compte, nuire à l’humanité puisque ceci stimule la croyance que chacun est entièrement libre de faire ce qu’il veut. Il est donc essentiel que l’être humain agis en fonction de certaines lois, soit des règles qui sont nié par l’absurde, pour ainsi rendre la vie plus agréable. Bibliographie BUTLER, Katherine. Mother nature network. « Do animals mourn? » [Consu tation: 21 avril 2014]. Disponible: http://www . mnn. com/earth-matters/animals/stories/do-animals-mourn/. CAMUS, Albert. L’Étranger, Barcelone, Éditions Gallimard, 2005, 120 p.

LONGEART, Maryvonne. Académie Gernoble, « Avons-nous le devoir de faire le bonheur des autres ? » [Consultation : 20 avril 2014]. Disponible : http://w’W/. ac-grenobIe. fr/PhiIoSophie/logphil / notions/bonheur/methode/sujets/dissert/devautre. htm. MOSELEY, Alexander. Internet encyclopedia of philosophy, « Philosophy of love. » [Consultation: 20 avril 2014]. Disponible: http://www. iep. utm. edu/love/. ROY, Saberi. Ezine acticles, «The psychology of ambition. » [Consultation: 20 avril 2014]. Disponible: http:// ezinearticles. commhe-ps 393654.