parité

Quelques pistes de réflexion Depuis 200 ans, la parité entre les hommes et les femmes n’a cessé de progresser Si la parité désigne une égalité générale entre les hommes et les femmes, elle prend un sens plus restreint en s’appliquant parfois à la seule vie politique. Même si certaines femmes ont occupé une place très importante dans l’histoire de la France, jusqu’au XXe siècle, le rôle politique de la femme n’a pas été favorisé.

La Révolution n’a ainsi rien fait pour reconnaître ni a fortiori valoriser la place des femmes au- elà de leurs rôles traditionnels (épouse, mère), sinon en leur reconnaissant quelques droits civils. Swipe to page L’histoire politique et d’émancipation prog travail abusif au nom l’époux, reconnaissa politiques, ouverture or 4 ète un mouvement ection contre le otection contre e, octroi des droits et des emplois aux femmes, loi sur l’interruption volontaire de grossesse (1975).

Dernière étape, en France, plusieurs textes ont été adoptés pour favoriser la place des femmes dans la vie politique. Après un échec en 1 982, la révision constitutionnelle de 1999, complétée ar la loi du 6 juin 2000, a ouvert la voie à des réformes législatives destinées à imposer les femmes dans la vie politique et soclale. Cependant, de nombreux efforts restent à accomplir en vue d’une parité plus complète Malgré les réformes et d’évidents progrès, les femmes restent encore mno minoritaires parmi nos élus (à l’encontre de nombreux pays occidentaux).

Si la loi sur la parité a permis de faire élire beaucoup plus de femmes dans les conseils municipaux (35,8 % des conseillers municipaux élus au scrutin de mars 2008) et régionaux 48,3 % de femmes au 31 décembre 2010), celles-ci n’ont pas forcément accédé à des fonctions de responsabilité locale (seulement 14,2 % des maires au 31 décembre 2010). Dans les conseils généraux, les résultats sont pour l’instant décevants (1 2,9 % des conseillers généraux sont des femmes au 31 décembre 2010). À l’échelon national, on ne compte encore que 18,5 % de femmes à l’Assemblée nationale et 21 % au Sénat.

De même, dans les entreprises ou dans la haute fonction publique, les femmes restent très minoritaires aux niveaux de direction Bien que proportionnellement plus nombreuses que les hommes à accéder aux études supérieures, les femmes demeurent moins présentes dans les filières les plus cotées, subissent davantage le chômage, le temps partiel non choisi. L’écart des salaires moyens est aussi en leur défaveur. Si les femmes sont désavantagées par rapport aux hommes, cela tient au regard porté sur elles par la société. Cependant, il n’est pas sûr que la contrainte puisse imposer un renversement de tendance.

Des questions de fond demeurent sur le bien fondé de mesures oercitives en la matière Le législateur a pris des mesures coercitives, pariant sur la discrimination positive en faveur des femmes, notamment en politique, pour une parité effective. Mais le débat demeure et jette un doute que certaines femmes, elle PAG » OF d pour une parité effective. Mais le débat demeure et jette un doute que certaines femmes, elles-mêmes, regrettent. L’électeur choisit-il une femme pour ses qualités personnelles ou pour sa qualité de femme ?

Figure-t-elle sur une liste de candidats en position éligible pour ses compétences ou parce que c’est bligatoire ? Par ailleurs, certains s’interrogent sur le bien-fondé d’un modèle égalisateur qui nierait les différences entre les hommes et les femmes. Ainsi, lorsque la Cour européenne des droits de l’homme contraint la France à autoriser le travail de nuit des femmes, strictement encadré depuis le XIXe siècle, certains se sont interrogés sur le progrès que cela représentait, tandis que d’autres mettaient en avant le respect de l’égalité de traltement entre hommes et femmes.

La question de la parité renvoie donc à des choix de société, par- elà la représentation politique, dont le rôle moteur a justifié un traitement spécifique. La loi a ainsi récemment égalisé l’autorité parentale ou renforcé la place du père dans l’éducation des enfants. La parité constitue donc un mouvement de fond favorable aux femmes en tant qu’individus, mais aussi une source profonde de modification de la place des femmes dans la société.

Il parait difficile d’aller plus loin sur un plan législatif, et ce sont plutôt certains comportements ou visions de la société qu’il convient de faire évoluer. Les droits étant les mêmes, reste à les aire comprendre, accepter et appliquer. Enfin, la lutte pour la parité apparaît comme une question propre aux pays développés, alors que dans de nombreux États la apparaît comme une question propre aux pays développés, alors que dans de nombreux États la femme n’a même pas encore acquis un minimum de droits civils.

La dimension internationale du combat conduit sans doute la France à « montrer l’exemple ». Exemple concret La révision constitutionnelle de juillet 1999 et ses suites Le Conseil constitutionnel ayant censuré à plusieurs reprises des extes obligeant à placer des hommes et des femmes à parité sur des listes de candidats à une élection, les parlementaires, le gouvernement et le président de la République ont décidé de réviser la constitution pour rendre possibles de telles dispositions.

La constitution permet donc désormais au législateur d’encourager l’accès des femmes aux mandats électoraux et aux fonctions électives, et donne mission aux partis d’y contribuer. Ce texte ne concerne que le domaine politique car le préambule de 1946 permettait déjà au législateur d’œuvrer en faveur des emmes dans le domaine économique et social.

Après cette révision, le Parlement a adopté plusieurs textes d’application de ce principe, comme l’obligation de faire figurer autant de femmes que d’hommes, et de manière panachée, sur les scrutins de liste (municpales dans les communes de plus de 3 500 habitants, régionales, européennes, sénatoriales dans les départements élisant trois sénateurs ou plus) et des pénalités financières pour les partis ne présentant pas autant de candidats que de candidates aux scrutins uninominaux ‘loi du 6 juin 2000.