Le cas Schreber

Remarques psychanalytiques sur un cas de paranoïa décrit autobiographiquement (Démence paranoide) 1911 … à la recherche d’un mécanisme à l’origine de la psychose Le cas Schreberl Plus tard, S. FREUD fait du narcissisme un stade « intermédiaire » dans le développement psychosexuel de l’enfant, (S. FREUD, 1911) se situant entre le stade de l’auto-érotisme, dont le modèle est la masturbation, et le stade caractérisé par l’amour d’objet. Dans le même temps nous pourrons voir comment l’auteur est parti à la echerche d’un mécanisme spécifique à Porigine de la psychose.

En 1907, S. FREUD paranoïa et la schizo cni ors J. JUNG et K. ABRAHA il d’un névropathe (D. cette autobiographie, ports entre la hanges avec C. „-2n des Memoires à l’aide de de celle-ci que S. FREUD parvient à démontrer que l’angoisse de persécution et le délire paranoïaque résultent d’une défense contre les désirs homosexuels refoulés. Une fois qu’il a démontré cela, il peut mettre en avant le rapport infantile au père « Nous nous retrouvons donc, dans le cas de Schreber, sur le errain familier du complexe paternel »2. our simplifier, le souhait de D. p. Schre page Schreber d’être transformé en femme qui forme le noyau du délire n’est autre que le produit de la peur d’être châtré par son père en raison de la masturbation infantile. Ceci aurait conduit le fils à une conduite homosexuelle passive ou « position féminine » du garçon dans le complexe paternel, empreinte de soumission et de révolte. Ce qui se rapproche grandement du mécanisme qui se joue aussi dans la névrose, bien qu’à l’état latent, et dans le éveloppement dit normal.

S. FREUD met donc en évidence que ce n’est pas le fantasme de désir homosexuel lié au complexe paternel qui serait à Porigine de la paranoïa mais bien que le président Schreber ait réagit par un délire de persécution pour se défendre contre ce fantasme, n’ayant pas réussi à le rendre inconscient. C’est à ce moment-là que S. FREUD émet ‘hypothèse que l’homosexualité se situe à un stade de l’évolution de la sexualité infantile qu’il nomme : stade narcissique.

Que j’évoquais récédemment entre l’auto-érotisme et l’amour d’objet • « Ce stade consiste en ceci : l’individu en voie de développement rassemble en une unité ses instincts sexuels, qui jusque-l? agissaient sur le mode auto-érotique, afin de conquérir un objet d’amour, et il se prend d’abord lui-même, et il prend son propre corps, pour objet d’amour, avant de passer aux choix objectales d’une personne étrangère propre corps, pour objet d’amour, avant de passer aux choix objectales d’une personne étrangères »3.

Pour l’auteur les tendances homosexuelles ne disparaissent amais complètement ; bien que l’indlvidu dit normale atteigne le choix d’objet hétérosexuel au cours de l’évolution, l’homosexualité persiste par « étayage autrement dit en amitié. En cas de pathologie on constate par contre ce qu’il appelle un point de fixation au stade narcissique ce qui les rend plus sensible à la paranoïa ou aux délires de persécution.

Pour S. FREUD, les différentes formes de paranoïa ne sont pas plus qu’un amour refoulé, non acceptable pour le conscient L’observation ne permet aucun doute à cet égard : le ersécuteur n’est jamais qu’un homme auparavant aimé. »4 Ce texte est une illustration parfaite du mythe de Narcisse une fois de plus. image de Narcisse étant tellement insupportable pour lui ; dans le sens où il ne peut que s’aimer lui-même – ou dans le cas de Schreber son semblable – ayant le même sexe, alors il préfère se donner la mort. Le président, lui, refoule ce désir et se crée son propre monde, se réfugiant dans son délire, dans lequel il est persécuté et à la fois élu et désiré, comme expliqué dans pour introduire le narcissisme.