REDACTION Vol à crédit de J. M Ullman Phil s’éloignait de la caisse du bar-restaurant d’un hôtel situé à la limite du centre de Chicago lorsque quelque chose le freina. Un homme en costume strict, le visage barré de lunettes ? monture de corne, venait d’accrocher son chapeau et son pardessus dans un vestiaire qu’aucun employé ne surveillait. Comme il sortait un mouchoir de sa poche revolver, un portefeuille glissa par terre, juste à ses pieds, sans qu’il s’en aperçût. Apparemment absor avec le mouchoir, puis rejoig un ils se dirigèrent vers [Imaginer la suite]… e ssuya ses lunettes ns le hall. Ensemble, Phil, jeune commissaire, ramassait le portefeuille. Spontanément, son idée l’entraînait de nouveau dans le café. L’homme et la femme ne s’y trouvaient plus. Ses pas le conduisaient sur le chemin de son domicile. La fatigue le terrassait sur son lit. Le lendemain matin, une surprise l’attendait dans le journal. On retrouva le cadavre d’un homme sans papiers d’identité dans une impasse à côté du Central Saloon de Chicago. L’anxiété gagna notre héros… La photo du macchabée confirma ses craintes.
Sa première inquiétude le poussa SWipe page à aller au commissariat. Le Chef du district le nomma responsable de l’enquête. Il fallait commencer au plus vite. Ses collègues lui signalèrent la découverte de l’arme à feu, trouvée bizarrement juste à côté du corps. Cette affalre révélait avec trop d’évidence un suicide. La recherche d’indices ramena notre policier sur les lieux du crime. Le barman, très angoissé, répondit aux questions avec timidité. D’après lui, la victime accompagnée d’une jeune femme sortit du café avec affolement.
Dans la conversation, un témoin révéla l’adresse de la suspecte. Son appartement se situait près des entrepôts d’alcools dans Baker street… Cette rue sale et mal fréquentée s’accordait avec l’atmosphère ystérieuse de l’investigation. La sonnette retentit dune manière stridente et agaçante. Une demoiselle, au pas lent et fatigué, vint ouvrir la porte. Le motif de la visite paniqua Carla White. L’interrogatoire improvise commença pourtant sur un ton amical. Mais la frayeur se lisait toujours sur son visage angélique.
La description du crime et son caractère épouvantable rendaient l’ambiance insoutenable. Le regard de Carla White se figeait sur son interlocuteur. La tension montait. Dans la terreur de se voir condamnée, la maîtresse du lieutenant Dark assassiné avoua. Des larmes coulaient sur s PAG » OF d e se voir condamnée, la maîtresse du lieutenant Dark assassiné avoua. Des larmes coulaient sur ses joues. Les ambulanciers arrivés depuis, la rassuraient. La presslon trop forte l’emporta dans une crise de nerfs.
Cinq mois plus tard, au palais de justice, d’un ton tranquille, son avocat lui conseilla de tout dire. Depuis quatre ans, le défunt détective amant de Carla enquêtait sur un trafic d’alcools dirigé par des policiers véreux. Ses recherches le conduisirent fatalement jusqu’à ce café. Et la mort lui donna rendez-vous dans cette rue sans issue… Après SIX jours d’audience, la salle entendit ensuite avec sérénité es propos de la mère de Carla. Ce témoignage accablait une personne inattendue. Sa fille entretenait une deuxième liaison amoureuse avec Phil.
Calmement et méthodiquement, le misérable séduisit la jeune femme afin de se venger d’une vieille histoire d’argent entre lui et son fidèle collègue Dark. La stratégie se mit place avec perversité. Cependant, cette rivalité sentimentale condamna l’organisatlon du trafic d’alcools. Les jurés comprenaient enfin la culpabilité du propre enquêteur du crime de Dark. Impassible, le juge Falcone, président du tribunal, fit entendre la sentence. Les ens voulurent sécuriser la pauvre fille. Moralement, on ne peut et on ne doit entendre la sentence.
Les et on ne doit pas profiter de l’innocence des sentiments d’une personne. La police démantela le réseau. peu de jours après, les journaux titrèrent sur la mort suspecte de Phil, retrouvé pendu chez lui. Tous les voyous collaborant avec Phil finirent en prison, tous sauf leur chef. Malgré sa participation indirecte au trafic, la justice rendit un verdict clément pour Carla. Trois ans ! Des circonstances atténuantes allégèrent sa peine. pendant son sejour en prison, elle reçut souvent la visite surprenante du juge Falcone.
Chaque annee, le palais de justice fit envoyer un bouquet de fleurs pour son anniversaire. L’amour sera certainement au rendez-vous lors de prochaine mise en liberté ! Ainsi, Falcone et Carla se rencontrèrent dès sa sortie de prison. Leur union très romantique prit très vite une tournure dramatique. En effet, une nouvelle découverte permit de retrouver le fameux portefeuille… au domicile de Phil. ce document donnait à la police les moyens d’arrêter le chef du réseau des bandits de Chicago. Les pièces d’identité révélaient le nom de son propriétaire : le juge Falcone…