Lire une nouvelle et… un roman Etape 1: Lucien Nouvelle… à chute 1 . Relevez le champ lexical du bonheur physique dans le premier paragraphe 2. Quelle hypothèse, que le lecteur formule sur ce bien-être, Lucien refuse-t-il ? 3. Quel effet crée l’adjectif substantivé « le malheureux » (1. 8) ? 4. « c’est la fin » (l. 12) : comment comprenez-vous cette phrase ? Relevez d’autres allus 5. Relevez les éléme face à ce qui lui arriv 6. Imaginez la chute 7. Qu’est-ce qu’une n suite du texte. uissance de Lucien or20 Sni* to View 8. Découvrez la chute de l’auteur. . A la relecture du texte, comment comprenez-vous les phrases suivantes : un bonheur égoïste, somme toute »(1. 7), « Et pourquoi sur lui plutôt que sur un autre ? » (1. 11) et « il devait franchir le passage en solitaire. » (1. 20-21 Paroles rapportées Au choix : 1. Dans un dialogue fictif, imaginez que la mère s’adresse à Lucien pour lui expliquer ce qu’il va devoir subir dans les prochaines heures. 2. Imaginez les faits et gestes du père en salle d’attente ainsi que ses pensées que vous exprimerez en discours indirect libre. C’est un récit bref par rapport au roman et, d’après Gide, la ouvelle est faite pour être lue en une seule fois. -La nouvelle a un sujet restreint : il s’agit de narrer un instant clé qui ne nécessite pas un long développement. Comme le dit Bourget : « La matière de la nouvelle est un épisode, celle du roman une suite d’épisodes. » -Le récit doit être rapide et resserré. Autrement dit, dans une nouvelle, l’entrée en matière est immédiate et seul le temps fort est développé.
Il ne saurait donc y avoir ni longueurs ni digressions. -Elle comporte généralement peu de personnages et peut se terminer par une pointe ou une chute sans que cela revête un aractère obligatoire. Il faut également savoir, même si ce n’est le cas pour aucune des nouvelles du recueil, que la nouvelle a souvent adopté les marques formelles du récit enchâssé. Résumé : voir feuille manuscrite annexe Les paroles rapportées : -Le discours direct rapporte les paroles telles qu’elles ont été prononcées par le personnage.
Il permet généralement de rendre le texte plus vivant. -Le discours indirect se contente de rendre la teneur des propos sans les citer précisément et ce en les reliant à un verbe introducteur par l’intermédiaire d’une proposition subordonnée. Il ermet de ne pas interrompre la narration. -Le discours indirect libre est un savant mélange des deux précédents discours. Au discours direct, il emprunte l’absence de subordination, le compte rendu précis des paroles de l’émetteur et une ponctuation expressive.
Au discours indirect, il emprunte le jeu des pronoms 3ème ersonne) et des temps ( en concordance avec PAGF OF discours indirect, il emprunte le jeu des pronoms ( 3ème personne) et des temps ( en concordance avec la narration). EXERCICES sur les paroles rapportées • Etape 2 : Happy Meal La narration 1 . Quelle différence faites-vous entre une fiction et une arration ? 2. A quelle personne est écrite cette nouvelle ? 3. Qui est le narrateur ? 4. Quelle différence faites-vous entre l’auteur et le narrateur ? 5. Quel est le type de narrateur ? 6.
Quel est le type de focalisation adopté par cette nouvelle ? Justifiez votre réponse en citant le texte et justifiez le choix de cette focalisation grâce à l’encadré. 7. Résumez cette nouvelle en quelques lignes en adoptant la focalisation externe. Le personnage et son portrait 1 . Relevez toutes les oppositions entre les deux personnages. Sur quoi permettent-elles d’insister (1-21) ? 2. Relevez tous les éléments qui permettent de décrire la jeune fille en les classant : noms, vêtements, physique, moral, gestes. 3. Rédigez le portrait de la jeune fille.
Vous veillerez à enchainer les éléments descriptifs à Paide de connecteurs. 4. Relevez toutes les manifestations de tendresse entre les deux personnages. Montrez qu’elle est réciproque et que chacun prend soin de l’autre. 5. Comment auriez-vous qualifié leur rapport au vu des premières phrases ? La chute vous a-t-elle fait changer d’avis ? Si oui, en quoi ? PAGF chute. 8. Imaginez la description que la jeune fille pourrait faire du narrateur. Ne changez pas la focalisation et le narrateur. 1 . La distinction entre la narration et la fiction.
Le récit se définit généralement comme la relation orale ou écrite de faits vrais ou imaginaires (Petit Robert). Cette définitlon sommaire doit être affinée, mais elle a au moins le mérite de nous amener à distinguer ce qu’est la relation et ce que sont les faits. Un récit, quel qu’il soit : roman, BD, conte, roman-photo… , met en œuvre des événements : un contenu narratif et une façon de les présenter : un acte narratif. Pour désigner ce qui est raconté dans le récit, on parle de fiction, t la manière de raconter prend le nom de narration. EXERCICE sur la narration et la fiction 1.
Lis attentivement le réci d’années, le fils « adopté revient visiter ses parents naturels, c’est un beau jeune homme riche et cultivé. Son voisin le jalouse et reproche à ses parents leur décision. 2. Par groupe de deux, rédigez un texte : Groupe 1 : Le jeune homme pauvre raconte son histoire bien des années plus tard à son enfant, en regrettant que ses parents n’aient pas choisi de le laisser partir avec le couple riche. Groupe 2 : Peu de temps après avoir adopté le petit paysan, la eune femme riche raconte son histoire à une amie et lui exposes ses projets pour son fils.
Groupe 3 : Dans une lettre à un ami, le fils « adopté » par le couple riche raconte son histoire et ses retrouvailles avec ses parents naturels. Groupe 4 : Après le départ de son fils chez ces gens riches, la mère raconte toute l’histoire à une voisine et lui confie ses espérances et ses inquiétudes. Groupe 5 : Deux commères du village commentent la visite du beau jeune homme chez ses parents, et se racontent l’une l’autre son histoire avec force ragots. Groupe 6 : La mère qui a gardé son enfant raconte partout son istoire en dénonçant l’attitude de sa voisine. . Qui raconte ? PAGF s OF texte : c’est le narrateur que JP Goldstein appelle la « voix de papier Ce rôle de médiation peut être occupé par un personnage principal ou secondaire ou même par « personne ça parle » dans le texte sans qu’on puisse préciser l’instance narrative. Le narrateur peut être extérieur à l’histoire. Il n’est pas apparent dans le récit et l’histoire parait se raconter d’elle-même, les faits et les propos des personnages semblent être livrés sans intermédiaire. Le récit est à la troisième personne.
Même extérieur à l’histoire, le narrateur peut intervenir dans le réclt -par des commentaires à la première personne -par des jugements ou des explications sur les personnages et sur l’action. Le narrateur peut être intérieur à Phistoire. Il peut être le héros de l’histoire qu’il raconte ou se présenter comme un témoin. -le narrateur-personnage raconte sa propre histoire ou une histoire à laquelle il participe. Il s’exprime à la première personne et sa parole porte la marque de la subjectivité. -le narrateur-témoin prend une certaine distance avec l’histoire qu’il interrompt parfois de ses commentaires. D’où la fiction est-elle vue ? Chercher le point de vue ou la focalisation dans un texte revient à se poser la question : qui voit ? mais aussi qui entend ? qui ressent ? qui pense ? C’est pour cela qu’il est bon de relever tous les verbes de perception (voir, entendre, ressentir, penser et leurs synonymes) ainsi que leur sujet. Il existe trois points de vue différents : -Le point de vue extérieur ( ou focalisation externe) : les événements semblent se OF événements semblent se raconter d’eux-mêmes sans qu’aucun personnage ne les perçoive. Dans ce cas, il n’y a pas de verbes de perception.
Le point de vue intérieur ( ou focalisation interne) : l’auteur choisit de rapporter la scène telle qu’elle a été vue, pensée, ressentie par l’un des personnages. Dans ce cas, les verbes de perception ont tous le même sujet : le personnage en question. L’auteur est alors prisonnier du point de vue qu’il a choisi d’adopter et il rapporte uniquement ce que ce personnage peut effectivement voir, entendre ou penser. -Le point de vue omniscient ( ou focalisation zéro) : le narrateur est censé tout savoir sur tout, il peut ainsi donner les pensées de plusieurs personnages ou même raconter ce qui se passe dans lusieurs lieux à la fois.
Un même texte peut faire alterner plusieurs points de vue. EXERCICES sur la narration Pour chacun des extraits suivants : 1. Identifiez le narrateur et donnez son type. 2. Identifiez le type de focalisation et justifiez. 1 . Caractérisation du personnage Le personnage d’un récit littéraire est la représentation fictive d’une personne. C’est un « être de papier qui n’existe que par les mots du texte et par l’imaginaire du lecteur. Pour donner une épaisseur au personnage, l’auteur dispose de moyens qui procurent l’illuslon de la réalité. L’auteur lui attribue des traits physiques, un caractère.
Il lui nvente un passé, une situation familiale et sociale. Surtout, il lui donne un nom, qui reflète souvent, par ses c 7 OF situation familiale et sociale. Surtout, il lui donne un nom, qui reflète souvent, par ses connotations, une part essentielle de sa personnalité. On appelle caractérisation la manière dont l’auteur construit son personnage, lui donne progressivement les caractéristiques qui l’inscriront dans la mémoire du lecteur. Lorsque les informations sont données directement par le narrateur ou par l’un des personnages, on parle de caractérisation directe.
Lorsque le lecteur doit déduire l’information et construire le ersonnage à partir de son comportement, de ses paroles, de ses actions, on parle de caractérisation indirecte. 2. Organisation du portrait et fonctions Les précisions apportées sur le physique et le caractère du personnage créent une proximité avec le lecteur qui peut s’identifier au héros, partager ses émotions, comprendre et anticiper son comportement, imaginer les relations qu’il entretient avec les autres personnages.
La description physique présente les traits du visage, les formes du corps, les attitudes et les vêtements et accessoires. La description psychologique et sociale insiste sur certains traits ominants. Les deux peuvent être mêlées. Dans un récit, les personnages font avancer l’action : ce sont des forces agissantes. Chacun d’eux se définit par rapport aux autres et par la part qu’il prend à l’action càd par sa fonction. On distingue 6 fonctions : -le sujet : il accomplit l’action et oursuit un but, il s’agit du héros. Il est confronté à une séri d’épreuves. l’objet : c’est le but visé par l’action. -l’adjuvant : il aide le sujet dans son action. -l’opposant : il contrarie faction du sujet -le destinateur : il incite le sujet à agir. -le destinataire : il reçoit le bénéfice de l’action du sujet. Au cours de l’action, un personnage peut exercer plusieurs fonctions et une même fonction peut être remplie par plusieurs personnages. Les forces qui font progresser l’action ne sont pas seulement des personnages : ce peut aussi être des sentiments, des valeurs morales, des institutions…
EXERCICES sur le personnage et le portrait Étape 3 : Iceberg Le temps romanesque 1 . Quelle est la valeur du présent dans les premières phrases ? 2. Quel est le cadre temporel dans lequel cette histoire se déroule ? Est-il unique ? Pourquoi ? 3. Relevez tous les retours en arrière du texte. Quelle est leur tilité du point de vue de la narration ? 4. Pourquoi l’auteur ne respecte-t-il pas l’ordre chronologique ? 5. Comment l’auteur parvient-il à rendre la vitesse à laquelle s’enchaînent les actions ? ( 1. 56-261) 6. Retrouvez l’ordre chronologique du texte. L’espace romanesque 1 Quel est le cadre spatial dans lequel cette histoire se déroule ? Est-il unique ? Pourquoi ? Le fait divers temps et de lieu. Ton lexique doit être simple et clair tout en évitant les répétitions. Tu utiliseras le présent comme temps de base, ce qui veut dire que tu peux aussi employer le passé composé et le futur, parfois même l’imparfait. Attention, le passé simple est interdit ! La 3ème personne de conjugaison sera la plus utilisée.
Tu choisiras un titre accrocheur. Tu disposeras ton travail sur deux colonnes. N’oublie pas de recourir au dictionnaire pour vérifier l’orthographe. On doit croire à ce que tu écris. Etape 3 : Iceberg Le Temps romanesque 1 . Temps externes et internes On distingue d’abord les temps externes à l’œuvre : le temps de l’écrivain est l’époque à laquelle il a vécu, le temps du lecteur est l’époque à laquelle il lit l’œuvre, et enfin le temps historique est la période de l’Histoire au cours de laquelle est censée se dérouler
Les temps internes sont le temps de la fiction qui est le temps raconté, la temporalité propre à l’univers évoqué et le temps de la narration qui est le temps lié au processus d’énonciation. Les événements peuvent être présentés dans l’ordre chronologique de leur déroulement, mais le plus souvent cette progression est brisée soit par des retours en arrière, soit par l’évocation à l’avance d’un évenement ultérieur. 2. Rythmes Les événements peuvent être racontés de manière chronologique. On parle de récit linéaire qui respecte l’ordre dans lequel se sont déroulés le 10