Syndicalisme

DANS LE CADRE DU COURS SYNDICALISME // REI-2330-G FACULTÉ DE L’ÉDUCATION PERMANANTE Cl Certificat de relations industrielles TABLE DES MATIÈERES P age Introduction . 3 or 15 Sni* to View 2. Description du syndicat local (SFMM section local 429) 5 3. La féminisation dans le monde syndical. 9 4. Conclusion 14 5. Bibliographie et médiagraphie 17 monde syndical au Québec et plus particulièrement au sein du Syndicat des Fonctionnaires Municipaux de Montréal.

Autrement dit, il s’agit d’analyser l’évolution du rôle de la femme au sein du syndicat et ce, que ce soit d’un point de vue « passif » (la femme omme simple membre d’un syndicat) ou d’un point de vue « actif » (la femme, ayant un poste décisionnel ou consultatif au sein d’un syndicat). Pourquoi sont-elles plus nombreuses à être syndiquées aujourd’hui? Comment sont-elles parvenues à accéder à des postes décisionnels ou consultatifs?

Est-ce que le monde syndicale est un environnement plus difficilement accessible aux femmes que d’autres lieux décisionnels (commissions scolaires, divers paliers gouvernementaux, centre de santé et de services sociaux, cégeps, universités, etc. )? Existe-t-il présentement un apport d’équilibre entre les hommes et les femmes au sein des syndicats? Qu’en est-il du SFMM 429? Ce sont ici quelques questions auxquels je tenterai de répondre dans cet exposé. D’abord, une brève présentation historique du syndicat local choisit, soit le Syndicat des Fonctionnaires Municipaux de Montréal (SFMM 429), sera effectuée.

Ensuite, pour des fins de compréhension, la notion de féminisation syndicale sera définit. Dans un troisième temps, rétablissement de ce mouvement au sein des syndicats québécois sera analysé. Finalement, il sera question de la féminisation du syndicat local du SFMM 429. La démarche de recherche qui soutient ce travail effectué seul s’appuie, avant tout, sur la consu 15 démarche de recherche qui soutient ce travail effectué seul s’appuie, avant tout, sur la consultation de plusieurs textes théoriques et empiriques.

L’exposé qui suit se base notamment sur fœuvre de Charlotte Yates Intitulé Comprendre le travall de soins, syndiquer les femmes: comment le cadrage d’un problème modèle une stratégie syndicale, ainsi que sur celui de l’auteur James D. Thwaites intitulé « Travail et syndicalisme. Origines, évolution et défi d’une action sociale De plus, afin ‘étayer la recherche, une femme travaillant dans le syndicat local soit madame Francine Bouliane, secrétaire général pour le SFMM 429 fût également consultée.

Cette dernière, qui s’occupe principalement du dossier de l’équité salariale des cols blancs de la Ville de Montréal, a été en mesure de bien me renseigner sur le phénomène de la montée des femmes dans le monde syndical, et plus particulièrement au sein du SFMM 429. Madame Josée Lacroix, responsable à l’exécutif du comité de la condition féminine, était malheureusement non-disponible pour des fins d’entrevues. Description du syndicat local (SAMM section 429) En tout premier lieu, il est Important de comprendre les trois abréviations suivantes .

SFMM : syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal SCFP : syndicat canadien de la fonction publique FTQ : Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec Afin de comprendre comment le SFMM 429 s’est créé nous allons faire un bref retour en arrière. Bien entendu, c’est un survol puisque nous allons reteni allons faire un bref retour en arrière. Bien entendu, c’est un survol puisque nous allons retenir seulement les grandes lignes qui nous ident à comprendre les affiliations qu’il y a eu au fil des ans.

Afin de réaliser cet historique, je vais appuyer mes recherches en me basant sur l’information compte tenu dans trois sites internet et mes références seront regroupées afin de ne pas perdre trop d’espace en note de bas de page. Celles-ci seront également écrites de façon résumée pour alléger la lecture et comprendre le cheminement. 1920 : Création du syndicat national et catholique des fonctionnaires municipaux (à Mtl) 1921 : Affiliation de ce syndicat à la Confédération des travailleurs catholiques du Canada (CTCC) 2 937 : Fondation de l’association des fonctionnaires municipaux. 943 : Affiliation entre le syndicat et la fraternité des employés municipaux (employés manuels, policiers, pompiers… )4 Au fils des ans, plusieurs associations seront formées au sein du syndicat national, dont le SFMM en 1945. 1957 : Fondation de la FTQ5 1963 : Création du syndicat canadien de la fonction publique (SCFP)6 1968 : On se questionne à savoir si le syndicat national doit ou non s’affilier à la CSN et après deux votes, on décide de s’affilier. 7 1969 : SCFP officiellement affilié à la FTQ. 970 : Le syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal (affiliation au syndicat national de la fonction publique) achète l’édifice situé au 429 rue de la Gauchetière, d’où on se doute bien, vient le nom de la section I 5 situé au 429 rue de la Gauchetière, d’où on se doute bien, vient le nom de la section locale (SFMM 429) 9 1971 : On signe la première convention collective liant la CUM et ses fonctionnaires10 1975 :le syndicat est suspendu de la CSN pour ne pas s’être conformé à l’augmentation 11 1977: e syndicat des fonctionnaires municipaux vote une ffiliation avec le SCFP de façon définitive (qui celui-ci est affilié avec la FTQ). 2 En résume, sans tenir compte des dates voici le processus général qui a mené à la création du SFMM 429 et des affiliations qu’il y a en ce moment. 1- Fondation du syndicat national des fonctionnaires municipaux 2- Association à la CSN 3- Finalement changement d’affiliation pour le SCFP 4- Et par conséquent membre de la FTQ Il serait important de mentionner quelques faits saillant par rapport aux femmes dans l’évolution des syndicats concernés ci- dessus. 1980 : on décide de créer un comité permanent de la condition éminine (SFMM)13 1981 : e Groupe de travail national des femmes du SCFP est créé à la suite d’une résolution du Congrès.

Son objectif est de travailler pour éliminer le sexisme et l’injustice selon le sexe au travail. 14 1985 : Le congrès féminise le nom de la FTQ qui devient la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ)15 1988 : Élections générales, pour la première fois de son histoire, le syndicat (SFMM ) sera dirigé par une femme Mme Ginette 1988 : Congrès du syndicat au Collège de Maisonneuve. Les tiers des participants sont des femmes (16 PAGF s 5 des participants sont des femmes (167 hommes, 82 femmes et 9 invités du milieu syndical)17 1998 : Le Groupe de travail des femmes du SCFP devient le Comité national des femmes, formé de représentantes de chaque division et du personnel. 8 2000 : « Le jour de la fête du travail, le SCFP lance une nouvelle campagne nationale appelée « À chaque femme un meilleur salaire Son objectif est de faire augmenter les salaires de femmes par l’entremise de la négociation, de Paction politique, de la syndicalisation des non syndiquées et des travailleuses ? bas salaire. Elle vise aussi à sensibiliser tant les hommes que les femmes et à stlmuler le militantisme de la base par l’entremise de la création de comités de femmes dans les sections locales. « 19 2002 : « Le Syndicat des employées et employés d’hôpitaux du SCFP obtient des documents secrets du gouvernement qui révèlent que les libéraux de Campbell ont l’intention d’éliminer près de 28 000 emplois dans le secteur de la santé – la plupart occupes par des femmes. » 20 La féminisation dans le monde syndical Définition La féminisation syndicale à ma compréhension, est le taux de ersonnes syndiqué étant de sexe féminin.

Donc, ici, nous parlons du phénomène de la monté du taux de syndiqué étant féminin par rapport au syndiqué de sexe masculin dans les sociétés et entreprise syndiqué. On peut également parler de la féminisation du monde syndical, c’est à dire de l’augmentation des membres de sexe f 6 5 de la féminisation du monde syndical, c’est à dire de l’augmentation des membres de sexe féminin travaillant également au sein de l’exécutif syndical. La problématique dans une perspective générale Afin de comprendre la féminisation du monde syndical, il faut tout abord s’attarder un peu sur certains faits historique qui ont eu grand impact pour les femmes sur le marché du travail et donc par conséquence, sur le taux de femmes faisant partie du monde de la syndicalisation.

D’après mes nombreuses lectures il y a deux grands tournant dans le monde du travail et ce particulièrement au Québec. Le premier fut durant la période de la deuxième guerre mondial (1939-1945) ou les femmes ont dû commencer à travailler dans les usines afin de participer à l’effort de guerre. Malheureusement les conditions de travail étaient très difficile et cela à mener à une olidarité des travailleurs et les rassemblements de travailleurs ont commence à a se faire de façon plus intensive afin de revendiquer certaines chose au près du patronat. Puisque le gouvernement se concentrait surtout sur la guerre, ils ont cédé sur certaine demande afin de ne pas ralentir le travail.

Cependant le salaire était gelé et le droit de grève interdit du aux mesures de guerre, alors les syndicats n’ont pas pu faire de grand avancement sur ces points durant cette période. Suite à la deuxième guerre mondiale, les hommes ont repris place dans les usine ce qui fait en sorte que les femmes ont été les remière à perdre leurs emplois. Voici un extrait d’un di 7 5 fait en sorte que les femmes ont été les première à perdre leurs emplois. Voici un extrait d’un discourt de madame Madeleine Parent, qui démontre Pétat d’esprit du gouvernement en place durant cette période : « Mals vint la fin de la guerre et tout a basculé. Les mises à pied massives dans tous les secteurs ont fait des femmes les premières victimes. (… Les femmes, encore une fois, furent retournées, soit dans leur foyer ou soit dans les petits boulots traditionnels, partout où ça payait mal! La société était ous la coupe d’une atmosphère répressive, d’une chasse aux sorcières qui visait le communisme; on attaquait les syndicats, les femmes comme ouvrières et comme personnes à part entière. Le premier ministre Duplessis a vite fermé les garderies qui avaient été mises sur pied pendant la guerre et il s’est empressé de dire que la place des enfants était auprès de leur mère! Une autre conséquence néfaste de l’après-guerre : on avait toléré les avortements pendant la guerre pour garder les femmes au travail.

Une fois la paix revenue, on a fait un procès terrible à un es avorteurs, ce qui a incité les autres médecins à cesser toute pratique »21 Par rapport aux femmes encore une fois il est intéressant de savoir que : «Les ouvrières sont présentées par nos élites comme des femmes calculatrices ne pensant qu’à gagner de l’argent, abandonnant leurs enfants ou peu intéressées à procréer. Toujours la présence de la femme au foyer est présentée comme la condition indispensable à notre survivance nationale. Et c’est 5 foyer est présentée comme la condition indispensable à notre survivance nationale. Et c’est sur un ensemble de raisons d’ordre eligieux, moral, poli-« tique (nationaliste), que l’on appuiera le refus du travail féminin. 22 La fin de la guerre à également mener un peu plus tard à dautres révoltes de la part du peuple québécois en général et plusieurs grèves de différent milieu fut déclencher un peu partout au Québec.

Ceux-ci n’étaient pas nécessairement en lien avec la féminisation syndicale direct, mais cela a un lien indirect puisque cela commence par le fait que tous deviennent solidaires d’une cause, ici les conditions de travail, pour que les choses bougent. Monsieur James Thwaites illustre très bien ce phénomène de olidarité dans son texte : (… )Quant aux collaborations ad hoc, au Québec, pendant les célèbres grèves d’Asbestos (1949) et de Murdochville (1957), les grévistes ont bénéficié d’une collaboration d’Autres syndicats de leurs centrales, ainsi que des appuis des syndicats d’autres centrales rivales. À la fin des années 1950, les diverses centrales du mouvement syndical au Québec ont réuni leurs forces, de façon ad hoc, pour provoquer un changement politique-la défaite de l’union nationale et l’élection du gouvernement libéral de Jean Lesage.

Pendant les nnées 1960 et 1970, le mouvement syndical québécois, face ? un État intéressé à se tailler une place dans les secteurs public et parapublic, s’est unifié, encore de façon ad hoc, d’abord dans le cadre de la centralisation de la négociation dans le sec PAGF 15 encore de façon ad hoc, d’abord dans le cadre de la centralisation de la négociation dans le secteur de l’éducation et ensuite dans celui du premier Front commun des secteurs public et parapublic (1972). 23 Il est clair que l’un des liens directs que l’on peut faire avec ses dires, c’est que les milieux du public et du parapublic deviendront es premiers endroits où les femmes vont commencer à travailler en grand nombres par rapport au privé, ce qui fait en sorte que la féminisation syndicale va faire de plus en plus son apparition dans les syndicats dit public et parapublic. Il est également intéressant de savoir que les femmes n’ont pas toujours été bien perçu et bien traité même si celle-ci commençaient à être syndiqué. ? Historiquement beaucoup de syndicats ont vu les femmes comme des salariées secondaires qui travaillaient pour un salaire d’appoint et qui n’étaient donc ni intéressées ni capables d’exécuter la plupart des travaux émunérés et certainement pas d’être membres des syndicats. À d’autres moments, les femmes ont été perçues comme des concurrentes sur le marché du travail qui poussaient les salaires à la baisse ou comme des adhérentes du sexe faible qui avait besoin de protection plutôt que de droits. »24 Ceci étant dit, on comprend un peu mieux comment les femmes ont pu entrer sur le marché du travail, comment elles ont été perçues, accueilli et dans quel milieu de travail, les femmes ont pu être syndiquées. Problématique au niveau du syndicat local : Maintenant, si je fais plutôt référence