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POINT PAYS MAROC Chiffres-clés 2011 : * Population : 32 millions d’habitants * Emplois textile-habillement : 200 000 * Importations françaises textile-habillement en provenance du Maroc : 884 millions d’euros ‘k Exportations françaises textile-habillement vers le Maroc : 368 INDUSTRIES TEXTILES : UNE PRODUCTION TOURNÉE VERS LE MARCHE LOCAL… Selon le Haut Commi devralt connaitre en PIB de 4,1 %, ce qui c ralentissement par r 12 to View marocaine devrait bén ticier cette ann e de deux soutiens, l’investissement public et une consommation intérieure dynamique, dans un ontexte où l’inflation demeure maîtrisée.

Le textile-hablllement est un secteur clé pour l’économie marocaine. Il représente 4 % du PIB et 38 % des emplols. A la différence de la confection, l’offre textile marocaine reste relativement modeste, essentiellement orientée vers le marché local et peu tournee vers l’exportation. Les exportations de textile du Maroc n’ont ainsi totalisé que 321 millions d’euros en 2011. INSTITUT FRANÇAIS DE LA MODE l’Italie : 12,1 % des importations textiles en 2011, suivie par la France (1 1,3 %).

L’Hexagone, qui était jusqu’en 003 le premier fournisseur textile du Maroc, a vu son importance relative s’éroder régulièrement ces dernières annees dans les approvisionnements marocains. Pour l’ensemble de l’année 2011, les exportations françaises de tissus vers le Maroc ont totalisé 247 millions d’euros, soit une hausse de 7,7 % par rapport à 2010. Le Maroc est le deuxième pays de destination, après la Tunisie, des exportations françaises de tissus. TEXTILE LES PREMIERS FOURNISSEURS DU MAROC EN 201 1 EN % DES IMPORTATIONS TEXTILES EN VALEUR PART DU MAROC DANS LES EXPORTATIONS MONDIALES DE TEXTILE

EN % DES VALEURS O. M. C. 0,1396 17,596 PAG » OF d totalise la majorité des entreprises du secteur, est en revanche orientée vers l’exportation. En 2011, les exportations d’habillement du Maroc se sont élevées ? 2,3 milliards d’euros. Au cours de la période 2002-2005, les exportations marocaines ont vu leur importance relative s’éroder sein des approvisionnements européens d’habillement, au profit des autres concurrents, tels que la Chine, le Bangladesh ou la Turquie. Le démantèlement des quotas de 2005 a, en outre, fortement affecté l’activité des confectionneurs arocains.

Toutefois, en 2006 et 2007, les exportations ont bénéficié d’une certaine amélioration, notamment sous l’impulsion des ventes vers l’Espagne. Le Maroc a ainsi su valoriser sa proximité géographique avec la Péninsule ibérique, en s’inscrivant dans la dynamique de la fast fashion pratiquée notamment par les distributeurs du groupe Inditex. Le recul de la consommation sur les marchés européens à partir de 2008 a, en revanche, mis un terme à la reprise de l’activité amorcée en 2006. La situation s’est toutefois améliorée en 2011, tout particulièrement au ours du premier semestre.

Les exportations d’habillement ont ainsi bénéficié, l’an passé, INSTITU FRANÇAIS DE LA MODE p. 05 concentrées sur deux marchés qui en absorbent 74 % en valeur (l’Espagne et la France). Ces pays totalisent respectivement 39,2 et 35,3 % des exportations. La troisième destination des exportations marocaines est le Royaume-Uni. Les exportations vers ce pays ont perdu beaucoup de terrain ces dernieres années : elles n’ont plus totalisé que 7,1 % des exportations en 2011, contre 14,4 % en 2007. Par ailleurs, la crise a mis en lumière une rande dépendance du secteur textile marocain vis-à-vis des marchés européens.

C’est pourquoi, les entreprises du secteur, conscientes du relais de croissance que constitue le développement d’une classe moyenne marocaine, s’intéressent de plus en plus au marché local. Le commerce marocain est en pleine mutation : si la distribution traditionnelle reste encore aujourd’hui, de loin, la plus importante, les nombreux projets de centres commerciaux « nouvelle génération » contribuent à radicalement bouleverser le paysage de la distribution au Maroc. GILDAS MINVIELLE gminvielle@ifm-paris. com