fred vargas

lors qu’un ancien marin breton, Joss Le Guern, connait quelques succès en reprenant le vieux métier de crieur public, le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg est alerté par une femme inquiète de la présence de grands « 4 » noirs Inversés et sous- titrés des trois lettres CLT (Cito Longe Tarde) sur toutes les portes de son immeuble à l’exception d’une seule. Devenant curieux lorsqu’un second immeuble subit le même sort, Adamsberg s’inquiète véritablement lorsque le crieur, épaulé d’un vieil érudit Decambrais), vient lui rapporter des messages énigmatiques laissés par un inconnu.

Ces messages, annonçant le retour du fléau de Dieu (la peste), sèment la panique ? Lorsque l’affaire s’éb pour Adamsberg de du véritable semeur de plus en plus de ge e, Sni* to View a fait des ravages. n plus difficile puisque les « 4 » niquards. Bientôt, Joss le Guern qui continue de diffuser les annonces « sp ciales » du se Swipe to Wew next page semeur. Petit à petit, ces deux affaires vont se rejoindre en une seule et ortueuse énigme. Le commissaire Adamsberg va alors mener une longue enquête pour tenter de retrouver le commanditaire de tous ces messages. ur du carrefour Edgar Quinet s’écoule paisiblement autour de quelques figures emblématiques du quartier : il y a d’abord JossLe Guern , ancien marin du Guilvinec reconverti en Crieur de Nouvelles qui chaque jour fait sa criée en face du Viking, le bar tenu par Bertin et ou tout le monde se retrouve pour commenter les brèvesdéposées par des auteurs ouvent anonymes et lues par Le Guern . A côté du Viking, le magasin de Rollers est tenu par Damas Viguier , un grand costaud pas très futé mais qui a le coeur sur la main. ly a le vieux Decambrais , homme lettré mais sur la paille, conseiller en choses de la vie, qui sous-loue quelques-unes de ses chambres : la première à Lizbeth , une ancienne prostituée qui araccroché et qui s’occupe maintenant de l’intendance de la maison, Marie-Belle Viguier , la soeur de Damas qui le couve omme si elle était sa mère, et Eva, une femme battue qui fui , la soeur de Damas qui le couve comme si elle était sa mère, et Eva, une femme battue qui fuit son mari.

Depuisplusieurs semaines cependant, la criée est perturbée par des lettres « spéciales » contenues dans des enveloppes et annonçant à chaque fois un message anonyme et morbide : « Et puis quand Iesserpents, chauves-souris, blaireaux et tous les animaux qui vivent dans la profondeur des galeries souterraines sortent en masse dans les champs et abandonnent leur habitat aturel; quand les plantes àfruits et les légumineuses se mettent à pourrir et à se remplir de vers .

Le message est toujours accompagné de vingt francs, un tarif bien supérieur à ce que Le Guern perçoit habituellement pourcrier les messages d’autrui. Les messages ayant beau être incompréhensibles et malsains, chez les Le Guern, on est peut- être des brutes, mais on n’est pas des brigands : il lira donc le message commetous les autres. Decambrais écoute avec attention ces messages. Il lui semble les avoir déjà lu quelque part.