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hOhgykuihjlgi *ght Club Sart à la rin 1999 Sur les Le film rut très controversé ? sortie en salle. et connu un succès pour le moins mitigé. la faute à un marketing mal orchestré et à une critique assez frileuse. Cependant. le bouche a oreille fi.. d’etonement Premium ÉPREUVE E31 ANALYSE DE LA « ONCTION ACCUEIL ET PROJET D’AMELIORAVION RAPPORT D’ETONNEMENT l/ VOTRE OBSERVATION sua LE CONTEXTE DE L’ACCUEIL – Présentation de rentreprise et de son activité Explication Fn Hairstore. fr PLAN Du cauRs— INTRDOI_JCTIDN: Genèse du droit de l’information et de la communication – CHAPITRE I LE DROIT A L’INZIRMAIION / COMMUNICATION

I] La Déontologie de l’Information / Communication AI Pluralisme et honnêtet… Nicolas canteloup NICOLAS CANTELOUP LE CONNAITRE ET DECHIFFRER SON HUMOUR Introduction Nous allons naus intéresser à un nouvel as de la caricature, je présente Nicolas et imitations Saisissantes de personnes Eco financiere Fconomie financière Mardi 3 février On appréhende la monnaie par ses fonctions Cest d’abord un instrument de mesure – un instrument d’échange -un Instrument de réserve Mouton en latin pecus On repère ensuite la monn„ Dissertation Free passer.

Il faut que l’artiste crie, qu’il ait quelque chose à faire ortir de ses tripes, sans quoi il devrait tout simplement se taire. Je pense à titre personnel qu’il est nécessaire qu’une œuvre possède plusieurs degrés d’analyse et de lecture, pour lui donner plus de profondeur et de complexité, et donc, plus de plaisir au décodage que l’on en fait. Quels sont donc les thèmes de Fight Club? L’évidence voudrait que l’on parle de la violence, de la société de consommation, ou encore d’un hamo-érotisme latent au récit. Et effectivement, ce sont des thèmes « de surface» , mais qui ne sont présents que pour l’apparat, le décorum.

Ils servent à donner une force, une exture au récit, mals ne constituent pas son noyau. Le thème principal pourrait ainsi être en fait la construction d’un homme, de son identité face aux dangers qui l’entourent. Le narrateur est au début du récit un personnage sans identité. Il n’a pas de nom, que ce soit dans le livre ou le film. Certains commentateurs le nomment « Jack » ou « Joe» car c’est ainsi que se nomme le personnage du Reader’s Digest, « Jack» étant le nom qu’a choisi Fincher pour le film afin d’éviter des problèmes de copyright.

Il prend l’identité de « Cornelius» pour participer à des éunions de cancéreux et de malades en tout genre (des réunions qu’apprécie particulièrement Palahniuk, nous y reviendrons), car il a perdu le sommeil depuis plusieurs semaines et ne se sent réellement soulagé qu’après avoir vu et partagé la misère des autres. Il fait la connaissance de M PAG » 1 réellement soulagé qu’après avoir vu et partagé la misère des autres. II fait la connaissance de Marla à la réunion des cancers des testicules (admirez l’humour), et c’est là que tout se déclenche.

Là où la plupart des analystes voient un film sur des homosexuels refoulés, haiSsant tellement les femmes qu’ils se mettent torses us pour se caller les uns aux autres, il faut en fait se rendre compte que Tyler, le fight club, le projet chaos, tout cela n’existe qu’à cause de Maria, comme le reconnait lui-même le narrateur : While desks and filing cabinets and computers meteor down on the crowd around the building and smoke funnels up from the broken Windows and three blocks down the street the demolition team watches the dock, I know all ofthis: the gun, the anarchy, the explosion is really about Marla Singer.

Il se sent prisonnier d’une sorte de triangle amoureux, qui ne prend son sens qu’après la révélation finale I want Tyler. Tyler wants Marla. Marla wants me. Si le narrateur veut Maria et que Marla veut le narrateur, il devra passer par le personnage de Tyler qu’il se crée (et donc qu’il veut) pour pouvoir affronter une relation amoureuse avec une femme. Tyler est un amant parfait, il fait l’amour toute la nuit, procure de multiples orgasmes, et ne semble pas être en mesure de souffrir d’une potentielle rupture.

Il représente donc une sorte d’antidote à tout ce dont le narrateur a peur, c’est-à-dire un homme imparfait et faillible, qu’une femme peut blesser. Ce n» est qu’après avor réa PAGF30F11 imparfait et faillible, qu’une femme peut blesser. Ce n» est u’après avoir réalisé que celui-ci n’est qu’une chimère, qu’un fantasme, que personne ne peut vraiment incarner, qu’il se sentira prêt à s’engager avec Marla. Ce thème de la peur du féminin est aussi incarné par toutes les représentations de la société qui perd de sa virilité.

On pourra ainsi noter la scène de la pub pour des slips Calvin Klein dans le bus ; les multiples scènes de castration (celles de Bob, du chef de la police, ou du narrateur) ou encore le dialogue sur Marla alors que Tyler prend un bain. We’re a generation of men ralsed by women. l’m wondering if another woman is really the answer we need. La peur de l’autre Tyler se révolte donc contre cette société où même les hommes ont les seins qui poussent, mais aussi contre une forme de dépersonnalisation générale, dont l’incarnation la plus évidente est la société de consommation et le catalogue Ikéa.

Cette perte d’une identité propre passe par exemple par la maison en ruine, parfait symbole d’une personnalité en lambeau, antithèse du Ikea-boy, et de la possibilité de se reconstruire totalement en abandonnant son ancien moi : Hitting bottom isn’t a weekend retreat. It’s not a goddamn seminar. Stop trying to control everything and just let gol LET GO! Le meilleur moyen de se débarrasser de ce qui fait notre éducation, notre personnalité, notre propre ciment, est de tout détruire, tout remettre à plat, même ce qui est considéré comme beau.

I felt like destroying somethin b PAGFd0F11 I felt like destroying something beautiful. Le Fight Club n’est finalement qu’une allégorie de la psyché du narrateur, qui détruit tous ses préjugés et qui le reconstitue mentalement. Où se situe sa ligne morale? Jusqu’où va-t-il aller dans la construction de sa nouvelle personnalité, dans son évolution en tant qu’hamme? Au niveau de la création du Projet Chaos. C’est à partir de cet nstant que le narrateur commence à désapprouver Tyler, à ne plus vouloir de lui. Il le contredit, et finit par le tuer.

C’est en le tuant qu’il acquiert une personnalité reconstituée, établie. Il devient celui qu’il a toujours voulu être, toujours dans le but de pouvoir établir une relation avec Marla. « Tyler gets me a job as a waiter, after that Tyler’s pushing a gun in my mouth and saying, the first step to eternal life is you have to Le masque social Le thème de l’identité multiple, fortement présent dans les productions modernes mais aussi plus anciennes, est souvent la représentation du masque social que doit prendre toute ersonne contre son gré.

Les œuvres se servant de cet outil narratif, souvent dans un twist-ending, explorent en général les névroses et les contradictions que la vie en societé induit dans chaque personne. Il convient cependant de faire une mise au point : la schizophrénie ne se manifeste pas par une multiplication des identités d’un indlvidu, qui se rapproche « Trouble Dissoclatif de l’Identitée» (DSM IV). Si cett s 1 individu, qui se rapproche « Trouble Dissociatif de l’Identitée» (DSM IV).

Si cette pathologie existe depuis toujours, elle s’est récemment très répandue, sans qu’aucune raison ne oit vraiment identifiée, outre un système de diagnostic plus évolué et une meilleure connaissance de ce trouble. Existe-t-il un lien entre une société qui serait plus aliénantes et l’explosion de cette maladie? Rien en tout cas ne le prouve. Psychose, Fight Club, he Machinist, ou encore United State of Tara dépeignent des personnes souffrant de ce syndrome, qui permet une actualisation du thème de Docteur Jekyll & Mr Hyde.

Lhomme vivant dans une société qui teste son inconscient, ses pulsions, ses névroses, qu’il doit alors enfouir et surtout contrôler. Le but premier du docteur Jekyll était de séparer le Bien et le Mal ui cohabite chez un homme pour définitivement effacer sa part d’ombre… Cest pour cette raison que le narrateur crée Tyler, ou que Bruce Wayne se crée le personnage nocturne de Batman, incarnant ce qu’il est réellement. La véritable nature de ces deux personnages apparaît la nuit tombée, avec les dangers qu’ils apportent avec eux.

La dualité est ainsi renforcé par ce jeu du jour et de la nuit, Tyler arrivant ainsi dans les premiers temps lorsque le narrateur s’endort. Because of his nature, Tyler could only work night jobs. Some people are night people. Some people are day people. could only ork a day job. Bien plus que la société de consommation, c’est l’idée même de société qui est critiquée, 6 1 job. société qui est critiquée, mais une société où il faut sans arrêt maquiller sa personnalité, se construire par les objets que l’on achète, au risque de se créer des névroses et de renforcer ses mauvais penchants.

Les procédés narratifs Fight Club utilise plusieurs procédés narratifs que Palahniuk théorise. Le twist, qu’il n’a bien sûr pas inventé, est renforcé par l’utilisation permanent d’un pistolet de Tchekhov. Le pistolet de Tchekhov est un élément introduit au début du écit, sans que l’on ne comprenne ou que l’on en saisisse l’utilité immédiate. Ici, il s’agit bien entendu des allusions à la nature de Tyler, tout de suite très présentes I know this, because Tyler knows this.

Tout un tas d’indices peuvent ainsi être listés : le rêve du narrateur sur la nuit passée avec Marla, le fait que Tyler et ne soit jamais en présence du narrateur ET de Marla,.. Le lecteur ne saisit pas immédiatement l’intention de cette phrase, et voit son attention détourné par de fausses pistes (» red herring» comme lorsqu’il se bat contre Tyler devant d’autres personnes sur le parking. Le spectateur est alors inconsciemment convaincu que Tyler ne peut qu’exister. Mais il ne triche jamais avec le lecteur, et toutes les situations peuvent s’expliquer d’une manière ou d’une autre.

En dehors du plaisir certain que l’on retire de la surprise, le twist en lui-même est toujours plus intéressant par la relecture qu’il propose de l’œuvre. Immédiateme PAGF70F11 lui-même est toujours plus intéressant par la relecture qu’il propose de l’œuvre. Immédiatement après avoir visionné Fight Club ou Usual Suspects, le spectateur se remémore les passages où il sait qu’il a été berné, et peut même décider de relancer le ilm. La deuxième lecture offre ainsi un nouveau sens, ainsi qu’un niveau supplémentaire d’interprétation. Sans ce twist, Fight Club n’aurait été qu’un film subversif de plus.

Mais c’est ce twist qui en fait une œuvre digne d’intérêt, et qui relança d’ailleurs cette mode qui prenait tout son ampleur à l’âge d’or du roman policier mais que l’on trouvait déjà dans le mythe d’Oedipe. Pour renforcer l’immersion du lecteur et du spectateur, et pour qu’il s’identifie plus fortement au personnage, Chuck Palahniuk utilise une technique qu’il appelle « Submerging the 1» . L’idée est qu’un lecteur n’aime pas qu’on lui pré-mâche ’empathie. Il préfère comprendre la psychologie d’un personnage par des signes qu’il interprètera de lui-même, tout comme dans la réalité.

Ainsi, l’auteur gomme au maximum les aides trop évidentes à la lecture. Instead of sayng : « Adam knew Glen liked hlm. » Youill have to say : Between classes, Glen was always leaned on his locker when he’d go to open it. She’d roll her eyes and shove off With one foot, leaving a black-heel mark on the painted metal, but she also left the smell of her perfume. The combination lock would still be warm from her ass. And the next break, Gwen would be leaned there, again. » Traduction (vilaine) : Au lieu B1 ass. And the next break, Gwen would be leaned there, again. ? Au lieu d’écrire : « Adam savait que Glen l’appréciait. » Il est mieux de dire : « Entre les cours, Glen était toujours appuyée sur son casier lorsqu’il venait pour l’ouvrir. Elle levait les yeux au ciel et se barrait en appui sur un pied, en laissant une la marque de son talon noir sur le métal peint, mais elle laissait aussi son parfum. Le cadenas aurait encore la chaleur de son cul. Et à la prochaine pause, Glen serait appuyée au même endroit, encore une fols. » Il essaie aussi de supprimer autant que possible les marques de a première personne (d’où : « Submerging the 1» ).

Pourquoi dans ce cas continuer à l’utiliser? Pour la bonne et simple raison que c’est probablement la meilleure personne pour l’immersion du lecteur, contrairement à la troisieme qui distancie that tells the story as if from the viewpoint of God» ). La première personne offre une meilleure illusion du réel, elle place la focale dans les yeux du narrateur. Cela exige par exemple de supprimer tous les verbes de « pensées thought verbs» ), pour laisser place à une situation où tous les indices seraient présent pour que le lecteur éduise de lui-même les sentiments des personnages.

Pour renforcer cette illusion du réel, et pour ajouter un style certain, Palahniuk utilise ce qu’il appelle les « refrains » choruses» Ce sont par exemple les fameuses références ? l’article du Reader’s Digest, où un organe du corps d’un Jack (ou Joe dans le fameuses références à l’article du Reader’s Digest, où un organe du corps d’un Jack (ou Joe dans le livre) s’exprime à la première personne. Après la lecture de cet article, le narrateur commence une série de rappels, où il s’identifiera à un sentiment de Jack : « am Jacks complete lack of surprise»

Palahniuk explique ce procédé par le fait que lion utilise tous ce genre de refrains dans la vie quotidienne. Il peut s’agir d’une blague que seul vous et vos amis comprendront, une « private joke» , revenant régulièrement ; ou d’un tic de langage par exemple. Le procédé est donc là pour tisser une sorte de lien, de complicité avec le lecteur. Dans la même optique que la « private joke» , elle permet de rappeler à ceux qui en sont les auditeurs ou les lecteurs, un moment du passé, dans le cas de Fight Club et de l’article du Reader’s Digest « when the narrator and Tyler Durden were still good friends» .

L’un des reproches fait à l’époque au film est qu’il permettait par exemple de fabriquer du Napalm ou de la nitroglycérine si l’on suivait le procédé. Palahniuk donne une raison à cela. Il utilise, pour établir sa crédibilité envers le lecteur de manière à ce que celui-ci le croit et rentre dans la fiction, plusieurs méthodes. Parmi celles-ci, tous les petits manuels sur la fabrication du savon, le fonctionnement détaillé d’une salle de projection ou la fabrication de bombes font parti de la « Head Method» , à mettre en opposition avec la « Heart Method» . La méthode du cerveau doit vous Impressionner 11