10 Matin sports 24-2-2009 Dossier Management sportif Entre professionnalisme et amateurisme Le management sportif en est à ses premiers balbutiements au Maroc bien que le statut du métier d’agent de joueurs soit entré en vigueur le le janvier 2008. Il existe u e or 4 l’ensemble des discip es S »ige to faut dire que ce méti nécessite un savoir-f lieux. Rachid Nahll agréés pour – t pour le football. Il tionnel. Etat des Au Maroc, ils sont seulement au nombre de quatorze au football, Cinq en basket-ball et quatre en athlétisme. ?lls», ce sont les managers sportlfs qui sont habilités à gérer la carrière es sportifs (footballeurs, tennismans, athlètes, basketteurs… ) et parfois même leur vie intime. Ce sont eux qui décident presque de tout : de la tenue vestimentaire jusqu’aux déclarations faites aux médias…. Bref, ils contrôlent tout. Au dans la nature. En attestent les récentes guerres par voie de presse interposées entre certains joueurs et certains «Samsaras», comme s’amusent à les appeler quelques routiers du métier.
Cela dit, le métier du manager n’est pas bien structuré comme nous l’affirme Karim Laraki, agent de joueur agréé par la FIFA. «Le cadre juridique est bien clair. Toutefois, je regrette l’absence d’une association qui réunit tous les agents de joueurs au Maroc. Ily a un bon nombre d’agents ici qui n’ont pas d’adresses fixes et qui préfèrent conclure un seul marché et avoir un peu de bakchich que de travailler à long terme. C’est malheureux, mais c’est comme ça». C’est ce genre d’agents occasionnels qui porte atteinte à la profession.
Généralement, ils ne se soucient guère de l’intérêt du sportif. Ce qui compte pour eux, c’est l’argent qu’ils vont empocher une fois le contrat entre le club et le sportif est conclu. Or, comme le dit si bien K. Laraki, ?un bon agent est celui qui lit entre les lignes pour protéger le sportif, et l’aider ? savoir comment s’en sortir en cas de problèmes. Il faut que l’agent soit un véritabl PAG » OF d droit en cas de litige». Selon Laraki, plusieurs sportifs se plaignent du manque de ce professionnalisme.
Ils sont souvent mécontents de la manière dont ces agents gèrent leur carrière ; et la plupart du temps, ils mettent un terme à leur collaboration qui pourrait dégénérer en guerre. A ce moment-là, le sportif pourrait être traqué ou harcelé par son manager. Dans ces conditions malsaines, il serait impossible our ce sportif d’évoluer et de donner le maximum de lui-même. Et c’est là où le bât blesse. Il pourrait donc passer à côté de sa carrière professionnelle qui peut s’arrêter en un si beau chemin. Les exemples ne manquent pas.
Et pour ne pas avoir affaire à ce genre de problème, certains sportifs nationaux s’attachent les services d’agents étrangers connus pour leur professionnalisme et leur sérieux, notamment en athlétisme et en tennis. Dans un monde où il n’y a pas de place pour la médiocrité ni pour l’amateurisme, nos sportifs ont compris qu’il faut être associé aux professionnels pour e concentrer uniquement sur le travail. Il est à signal ut du métier PAGF3œFd Janvier 2008, est bien défini par les instances sportives internationales. euvent exercer le métier que s’ils ont l’agrément de ces instances sportives et Les agents ne de leurs fédérations nationales, selon le domaine de leur activité. Instaurer un climat de confiance Au Maroc, 23 agents de joueurs sont reconnus par les instances sportives internationales, mais peu de ces managers travaillent régulièrement. Au football par exemple, des 14 agents agréés, seuls 3 ou 4 exercent réellement. Ce constat est dû à la difficulté du domaine qui emande beaucoup de courage et de sacrifice.
On ne peut pas devenir agent de joueurs du jour au lendemain. Pour ce faire, il faut plusieurs critères. Gagner la confiance des clubs et des joueurs n’est pas donné ? tout ce qui veut devenir agent. une autre chose plus importante, le test de la FIFA. Beaucoup de personnes qui travaillent dans ce domaine, au Royaume, n’ont ni la capacité ni le niveau pour être agréées de cette instance. Chose qui arrange des fois certains clubs, qui préfèrent avoir affaire à un agent qui n’est pas à la page et qui ne peut même pas défendre les intérêts du joueur.