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Département Informatique de l’Institut Universitaire de Technologie de l’Université Bordeaux 1 Olivier Guibert Bases de Données Oracle : administration (cours) Rappelons que l’administrateur d’une base de données (Data Base Administrator) a pour rôles la définition des objets d’une part et veiller à leur bonne utilisation d’autre part. Cela recouvre un rôle organisationnel (gestion des utilisateurs, gestion des droits d’accès, création des vues au niveau externe ; participation à la conception des d technique (pour assu conceptuel et le syst garantissant les perf données).

Le rôle tec tuel) et ntre le schéma eau interne, sécurité des • l’installation du SGBD (Syst me de Gestion de Bases de Données) et des outils associés, • la création de la base de données et son évolution, • la gestion des privilèges d’accès par l’attribution ou le retrait de droits aux différents utilisateurs, • l’amélioration des performances par une implantation optimale tenant compte de l’utilisation qui est faite par les traitements de la base de données, • la sécurité et la cohérence des données par la mise en place des structures et procédures permettant de faire face à tout ncident et de retrouver une base de données intègre et cohérente, • l’échange de données entre la base de données et le monde extérieur, soit par intégration de données en provenance d’autres applications ou bases de données, soit par migration de partie présente certaines des nouveautés des versions plus récentes d’oracle. Ce document est complété d’une série d’exercices couvrant largement les différents aspects de l’administration d’oracle ; pour effectuer correctement ces exercices, la lecture (et même la relecture) de ce document est indispensable. Oracle est un SGBDRO permettant de gérer des bases de données jusqu’à 65 536 fichiers de 128 Tio (téraoctets c. -à-d. 1012 octets) chacun soit jusqu’à quelques trillions d’octets. Oracle est essentiellement écrit en langage C et certains codes sont actuellement écrits ou réécrits en Java.

Oracle est ainsi portable sur près d’une centaine de plate-formes matérielles (des très gros ordinateurs aux micro-ordinateurs) et sur une soixantaine de systèmes d’exploitation (HP-IJX, Linux, Mac OS X, Microsoft Windows, sun solaris, IBM AIX, IBM dos, etc. ). La gamme Oracle se décline en deux principales licences ?? Standard Edition (version de base) ; • Enterprise Edition (version de référence, avec toutes les fonctionnalités). D’autres licences existent ou ont existé : Oracle Workstation (version mono-utilisateur pour Windows d’oracle Enterprise Edition), Oracle Lite (pour travailler sur une base allégée et nomade), Oracle Standard One (version standard limitée à quatre processeurs), etc. Il est également possible d’acquérir certaines options : Partitionning, OLAP, Data Mining, Real Application Cluster, Advanced Security.

Depuis fin 2005, Oracle offre une verslon gratuite : Oracle Database Express Edition (version log Standard Edition One limitée : base de 4 Gio maximum, mémoire d’I Gio de mémoire et 1 processeur actif). L’intégralité du produit Oracle est constituée de la base de données (RDBMS), le serv on (IAS), la suite PAGF 2 Developer Suite vous permet d’avoir Oracle Designer, Oracle Developer, Oracle Developer Server, Oracle Application Server et Oracle Database Server. La version 1 lg d’oracle, commercialisée depuis le 11 juillet 2007, est la plus récente (au moins au moment où ces lignes sont rédigées c’est à-dire à la fin du mois de novembre 2007).

Voici l’historique des sorties des versions précédentes : 1979 pour le premier prototype (assembleur, séparation des espaces d’adressage entre les programmes utilisateurs et le noyau Oracle) nommé RDBMS – RSII comme Relational Database Management System et Relational Software Incorporated (premier nom de la société Oracle Corporation) mais pas de 1, 1979 pour la 2 (portage sur d’autres plates-formes, SQL : requête et jointure), 1 983 pour la 3 (entièrement ré-écrite en C, transaction), 1984 pour la 4 (cohérence en lecture), 1985 pour la 5 (client/serveur et requête distribuée avec SQL *Net), 1988 our la 6 (un Progiciel de Gestion Intégré, PL/SQL, verrouillage de lignes, sauvegarde à chaud, amélioration des performances, option Parallel Server), 1992 pour la 7 (contrainte d’intégrité, procédure stockée et déclencheur, meilleure gestlon mémoire et CPIJ et entrées-sorties, SQL*DBA) dénommée Oracle Universal Server pour la 7. 3, 1997 pour la 8 (orienté-objet, multimédia) et 1 999 pour la Bi (internet), 2001 pour la 9i (400 nouvelles fonctionnalités, XML Online Analytical Processing (OLAP) c. -à-d. bases de données multidimensionnelles), et 2003 pour la log (grid computing).

Modifié le 8/4/14À 18:04 – Édité le 8/4/14 À 18:04 – Imprimé le 8/4/14 À 18:04 Page 1 sur 27 De nombreuses explications sont fournies dans les deux ouvrages suivants qui constituent des références pour tout administrateur d’une base érée par Oracle : PAGF 32 ABDELLATIF, M. LIMAME et A. ZEROUAL, Oracle7 : Langages Architecture – Administration, EYROLLES, 1994 : indispensable ! Ces ouvrages ont largement contribué à la réalisation de ce mini- cours d’administration d’oracle et des exercices associés. Quelques sites Internet et groupes de discussion (news) sont ?galement conseillés : • wvw. n/. osborne. com/oracle/index. htm : collection (de livres) officielle d’oracle présentée par l’éditeur Oracle Press (Osborne/McGraw-Hill) • vMw. oracIe. com : site officiel d’oracle • wmu. oracle. fr : site français d’Oracle • home. nordnet. fr/—bdesquesne/index. tml : site indépendant français de B. Desquesne sur Oracle • : site indépendant proposant des réponses aux questions les plus couramment posées sur Oracle ainsi que des pointeurs sur d’autres sites sur Oracle • comp. databases. oracle. extension : groupe de discussion sur Oracle (moteur, outils, etc. ) • comp. databases : groupe de discussion sur les SGBD page 2 sur 27 ARCHITECTURE FONCTIONNELLE… 2. 2. 2. LES FICHIERS — . 6 2. 2. 1. La structure physique 7 2. 2. 2. La structure logique… 2. 3. LA 8 2. 4. LES PROCESSUS CREATION ET DEMARRAGE DE LA BASE DE DONNÉES. • • • • • 9 3. 1. CRÉATION DE LA BASE DE DONNÉES . 3. 2.

MODIFICATION DES CARACTÉRISTIQUES DE LA BASE DE DONNÉES 3. 3. DEMARRAGE ET FERMETURE DE LA BASE DE DONNEE 10 3. 3. 1. Démarrage d’une base de données Oracle. 3. 3. 2. PAGF s OF SÉCURITÉ DES 6. SAUVEGARDE ET RESTAURATION DE DONNÉES . 6. 1. LES DIFFÉRENTES PANNES — . 6. 2. LES MÉCANISMES MIS EN ŒUVRE……… 12 6. 2. 1 Le journal 6. 2. 2. La restauration . 6. 3. LES SAUVEGARDES 13 6. 3. 1 Les stratégies de 6. 3. 2. Les différentes sauveeard 7. 1. OPTIMISATION D’UNE REQUETE 14 7. 1. 1. Les phases d’exécution d’une requête 7. 1. 2. Le plan d’exécution . 7. 1. 3. L’accès aux données 7. 1. 4. Les méthodes 7. 1. 5. Les buts d’optimisation 15 7. 1. 6. Paramétrage 7. 1. 7.

Forcer les choix de l’optimiseur par programmation . 7. 1. 8. Modification de la requête par l’optimiseur PAGF 7 OF 16 7. 2. 2. Défauts de mémoire du cache de la bibliothèque 7. 2. 3. Défauts de mémoire du cache du dictionnaire des données 7. 2. 4. Défauts de mémoire du buffer cache . 7. 2. 5. Défauts de mémoire des fichiers de reprise . 17 7. 2. 6. Non utilisation de 7. 2. 7. Défauts de mémoire liés aux tris…….. 7. 3. OPTIMISATION DES ENTRÉES/SORTIES — 7. 3. 1 Contentions des . 7. 3. 2. Allocation d’espace dans les blocs.. 7. 3. 3. 8 OF 7. 41 Contentions sur les segments d’annulation . 7*42. Taux d’occupation du processus dispatcher 18 7. 4. 3.

Temps d’attente du processus dispatcher ; processus . OU ILS : AMÉLIORATION DES PERFORMANCES, DÉVELOPPEMENT, ADMINISTRATION… 8/4/14 A 18:04 page 3 sur 27 8-1. TRACE DE L’EXÉCUTION REQUÊTE… 8. 1. 1. Le paramètre SQL _ 8. 1. 2. L’utilitaire TKPROF . 8. 1. 3. La commande EXPLAIN….. PAGF g 2 19 8. 3. 3. Quelques paquetages 20 8. 4. OUTILS D’ADMINISTRATION 8. 41 L’utilitaire SQL*DBA . 8. 4. 2. L’utilitaire Import/Export . 8. 4. 3. L’utilitaire SQL*Loader 21 8. 5. OUTILS POUR LIN ENVIRONNEMENT RÉSEAU . 8. 5. 1. SQL*Net et l’architecture client/serveur 22 8. 5. 2. SQL *Star et les bases de données réparties — . NOUVEAUTÉS DES VERSIO