Les Belles-sœurs C’est autour des années 1960 durant la Révolution tranquille que les écrivains se rallient à diverses causes, notamment celle de l’indépendance du Québec. La question de Pidentité de cette province émerge dans la littérature de l’époque. Michel Tremblay, écrivain dramaturge et romancier québécois, a donc profité de la Révolution tranquille pour exprimer son regard sur la société et l’identité québécoise, à l’aide de sa pièce de théâtre Les belles sœurs.
Ce renouvellement littéraire est bien entendu basé sur un nationalisme québécois ainsi que sur un regard sur les individus u peuple ouvrier, de leur sort et de leur vie quotidienne. Cest pourquoi Michel Tremblay fait ressortir dans sa pièce Les belles- sœurs, les défauts de Leurs imperfections négatives, leurs parol eÉ Snipe to View En premier lieu, dans ent des qualités. urs émotions trent_elles. de Michel Tremblay, il est vrai que ce dernier tait ressortir les défauts de ses personnages.
Jabord, les émotions négatives ressenties par les personnages féminins sont montrées tout au long de la pièce. Rose Ouimet, l’une des trois sœurs de Germaine, exprime des sentiments négatifs à propos de son mari aux autres femmes. Ceux évoqués par celle-ci sont la haine et le regret. Cependant, elle décide d’exprimer ces émotions d’un page d’une mauvaise façon. « Qu’une femme soye obligée d’endurer un cochon toute sa vie parce qu’un jour… Faut-tu être bête pour élever ses enfants dans l’ignorance de même, non, mais faut-tu être bête!
J’aurais dû rester vieille fille! Au moins, j’aurais eu la paix! Mais j’tais tellement ignorante dans c’temps-là, j’savais pas c’qui m’attendait! Maudit cul. » (Act 2, p. 102) En voulant exprimer ces sentiments au regard de son mari, elle ne fait que se plaindre aux autres femmes. Les émotions de haines et de regrets de son mariage sont donc traduites par un défaut qui est la lamentation. Bref, les sentiments négatifs que les personnages ressentent poussent ceux-ci à faire ressortir leurs imperfections.
Bien que Michel Tremblay utilise efficacement les émotions négatives pour démontrer leurs défauts, il réussit de même avec un autre aspect. Par la suite, Michel Tremblay démontre les défauts de personnages à travers de leur parole. Les préjugés des personnages sont présents et sont un aspect qui les pousse ? faire ressortir ces imperfections. Les femmes ont des croyances réconçues envers plusieurs éléments qui font d’elles des êtres peu ouverts d’esprit. En fat, ce manque d’ouverture est en lien avec l’ignorance de ces femmes de foyer.
L’ignorance se fait remarquer entre autre lorsque les femmes d’un certain âge critiquent les jeunes femmes qui tombent enceintes avant le mariage, c’est-à-dire les filles-mères. Le personnage de Lise Paquette, qui est célibatai Paquette, qui est célibataire et enceinte, fait une remarque ? propos de Rose Ouimet qui tient des préjugés envers les filles- mères : « M’a la tuer, la calvalre! Grosse maudlte sans dessine! ?a se parmet de juger le monde, pis Ç’a pas plus de tête.. » (Act 2, p. 6) Il est donc évident que ce manque d’ouverture créer par la morale religieuse et la lacune de scolarité évoque des préjugés envers chacune des femmes ouvrières de cette époque. En autre mot, les préjugés des personnages de la pièce provoquent des paroles blessantes démontrant leurs défauts, comme l’ignorance. En outre, plusieurs femmes utilisent leurs paroles afin de dire des mensonges aux autres personnages. Thérèse Dubuc et Rhéauna Blbeau se permettent de mentir à Germaine lorsque celle-cl eur demande leur sujet de conversation. « Quoi? Apercevant Germaine. Ahl Oui! A me donnait une recette. ? (Act 2, p-97). Ces deux femmes, parlant initialement de voler les timbres, diverge leur conversation lorsqu’elles voient Germaine. Ensuite, elles mentent à celle-ci afin de cacher leur plan machiavélique. L’auteur démontre donc les défauts des femmes lorsque Thérèse et Rhéauna utilisent le mensonge pour cacher leur conspiration contre Germaine. Par contre, Michel Tremblay ne s’en arrête pas qu’aux paroles pour exprimer les imperfections de ses personnages. Dernièrement, l’auteur de la pièce Les belles-sœurs, démontre les défauts à travers de leurs les défauts à travers de leurs actes.
La trahison, une action commise par les femmes, prend une place importante dans la pièce. À plusieurs reprises, la famille et les amis de Germaine Lauzon lui volent ses carnets de timbres, car cette dernière en a gagné un million à un concours. Non seulement parce qu’elle est victorieuse d’un concours, Germaine exprimer sa joie d’une façon suscitant certains défauts chez les personnages. Ultimement, c’est la jalousie qui pousse ces femmes à commettre cet acte rapuleux, car elles ne croient pas que Germaine mérite plus ce gain que les autres.
En particulier, Des-Neiges Verrette montre sa jalousie suite à la trop grande euphorie de Germaine à l’égard de ses timbres : « A’commence à me tomber sur les nerfs avec ses timbres, elle! » (Act 1, p. 32) Bref, c’est la première des femmes qui a eu l’audace de voler les timbres de Germaine. La jalousie est un défaut important retrouvé tout au long de la pièce de théâtre. Celle-ci est l’un des motifs qui amènent les personnages à commettre des actes. Particulièrement des actions de trahison entrent-elles. De plus, l’auteur inclut des actes d’abus sous forme de violence physique.
Thérèse Dubuc, semble faire subir à sa belle-mère Olivine Dubuc des sévices plutôt troublants. Elle l’assomme d’un coup de poing à la tête afin de la calmer. « Est’habituée… C’est l’seul moyen d’Ia tranquilliser… » (Act 1, p. 45) Thérèse se permet d’exerce PAGF calmer. « Est’habituée… C’est Yseul moyen d’Ia tranquilliser… » (Act 1, p. 45) Thérèse se permet d’exerce une discrimination à l’égard des âges d’or. Ily a même d’autres femmes qui semblent être sur la même longueur d’onde qu’elle.
En effet, Germaine Lauzon, le personnage principal, demande impérativement de frapper de façon définitive sa belle-mère. L’auteur démontre sans équivoque que les personnages prônent les abus des autres par la violence physique. En somme, Michel Tremblay, auteur de la pièce de théâtre Les belles-sœurs, fait ressortir les défauts des personnages au détriment des qualités à l’aide de plusieurs aspects efficaces. L’écrivain démontre ces imperfections dans les émotions négatives, plus précisément la lamentation. Aussi, les paroles des personnages démontrent des défauts comme les préjugés, ‘ignorance et le mensonge.
Ensuite, il fait ressortir des actes de trahison poussés pour la jalousie des femmes et par des actions violentes. La pièce Les belles-sœurs a connu un impact énorme, brisant les principes du théâtre canadien-français. Il a réussi a intégré le dialecte québécois « joual » dans sa pièce ainsi qu’un humour basé sur le grotesque et la caricature, chose qui était peu répandue dans la dramaturgie québécoise de l’époque. Bref, Michel Tremblay est un auteur qui a su, à travers ses œuvres littéraires, aider à modeler l’identité québécoise.
