Le problème éthique

Le problème éthique Description de la mise en situation Je travail pour le Groupe Aldo depuis 17 ans. Le Groupe Aldo est une entreprise canadienne à capital fermé qui évolue dans le domaine de la chaussure et des accessoires de mode depuis 1972. Les magasins, au nombre de 800 environ, sont approvisionnés en produits de toutes sortes par l’entremise du centre de distribution situé à Ville Saint Laurent au Québec, tout comme le siège social situé juste à côté. to page Je travaille présente PACE 1 ors comme coordonnate au:•. ournitures de maga qu’un magasln ne ve l’organisation de gasin. Les les accessoires in pour vendre ses produits. Nous parlons ici de sacs pour les clients, d’aspirateurs, de cartouches d’encre, d’escabeaux, de produits de nettoyage, etc. Bref, une multitude de ces produits sont livrés tous les jours dans les différents magasins à travers le monde. Nous comptons environ 600 produits actifs différents. Bien entendu, je dois acheter ces produits de différents fournisseurs. Un jour, un fournisseur de cartouche d’encre m’appelle pour conclure un achat.

Il me dit que le produit qu’il veut me vendre cette fois-ci est légèrement différent de ce qu’il nous envoie d’habitude; Les cartouches d’encre sont recyclées. Le roduit est totalement compatible avec les imprimantes que les magasins utilisent, sont de même qualité et ont une durée équivalente à ce que nous achetons habituellement. Il m’assure qu’il n’y aura aucun problème. À première vue, je ne vois aucune raison qui me pousserait à ne pas accepter ces produits.

Nous nous entendons donc sur la quantité et sur la date de livraison au prix habituel. La journée même, je me rends compte, par hasard, que les cartouches d’encre recyclées sont moins chères de 30% chez les compétiteurs de mon fournisseur pour un produit équivalent, ce que le fournisseur s’était bien garé de me dire. Je décide donc de le téléphoner pour renégocier un prix. Il me dit que ses cartouches d’encre sont effectivement vendues moins chère chez lui aussi.

Il me propose habilement de garder l’entente tel quel et de me donner 4 billets pour aller voir une partie importante du Canadien de Montréal. Il me dit ensuite, subtilement, qu’il pourrait m’offrir plusieurs avantages de ce genre dans l’avenir… Justification du caractère éthique du problème Nous sommes ici en présence d’un problème éthique puisque le dilemme d’accepter ou de ne pas accepter la proposition du fournisseur entraînera des conséquences négatives pour moi u pour le Groupe Aldo.

Nous pourrions résumer le problème éthique ainsi : accepter la proposition du fournisseur pourrait me procurer certains avantages personnels, mais au accepter la proposition du fournisseur pourrait me procurer certains avantages personnels, mais au détriment du bon prix à payer pour l’organisation. Ici mes valeurs personnelles s’affrontent : mon bien personnel ou ma loyauté envers l’entreprise pour laquelle je travail. Le conflit entre ces deux valeurs opposées justifie le caractère éthique du problème décrit.

Formulation du dilemme et de l’enjeu LE DILEMME Proposition A Proposition -A En tant que coordonnateur aux fournitures de magasln, j’accepte la proposition du fournisseur. En tant que coordonnateur aux fournitures de magasin, je n’accepte pas la proposition du fournisseur. L’ENJEU Dans le cas où je ferais le choix d’accepter la proposition du fournisseur, il y a risque pour l’entreprlse de gagner ou de perdre sur le plan de sa rentabilité. cela peut nuire à l’emploi, et donc au mieux-être des personnes) Dans le cas où je ferais le choix de ne pas accepter la proposition du fournisseur, il y a risque pour moi (acteur moral) de gagner ou perdre en avantages personnels puisque le fournisseur e propose de transférer le rabais sous forme d’avantages personnels au détriment du bon prix à payer pour l’entreprise. Formulation de la solution spontanée Il est tentant ici de déclarer que ce dilemme est facile à régler en choisissant de ne pas accepter la ro osition du fournisseur au nom de l’honnêteté. acile à régler en choisissant de ne pas accepter la proposition du fournisseur au nom de l’honnêteté. Pourtant, plusieurs personnes se retrouvent devant un tel dilemme et les récents scandales de corruptions et de détournements de fonds témoignent qu’il n’est pas si évident pour tout le monde de choisir l’honnêteté. C’est un peu pour cette raison que j’ai décidé délaborer sur ce sujet. L’appât du gain personnel est très souvent sollicité (plus souvent qu’on peut ne le croire) et le choix n’est pas aussi évident à faire selon les motivations des acteurs.

Une personne pourrait se sentir justifiée d’accepter la proposition sous prétexte que de toute façon, l’entreprise paierait le même prix et que la compagnie lui doit bien ça, après avoir consacré plusieurs années de travall acharné. pour une raison quelconque, une personne qui s’est sentie lésée par l’organisation dans laquelle elle travaille pourrait également ustifier le fait d’accepter les « cadeaux » du fournisseur en se disant que l’entreprise ne mérite pas sa loyauté.

D’ailleurs, toute personne entretenant des relations négatives avec son employeur pourrait également se justifier de la sorte. De plus, le simple fait d’accorder plus de valeur aux biens personnels et à la facilité dy accéder peut entraîner un individu à agir d’une façon déloyale envers son employeur. J’imagine que plus le gain est important et plus la tentation est forte dépe PAGF envers son employeur. J’imagine que plus le gain est important et plus la tentation est forte dépendamment des risques. our ma part, j’entretien des liens étroits et convivlaux avec mon employeur.

Il finance d’ailleurs toutes mes études universitaires. Mon patron immédiat est aussi un ami et nous avons un rapport de confiance mutuelle. Je me vois très mal commencer ? profiter de cette confiance. De plus, j’ai la réputation d’être une personne honnête, travaillante et qui a un profil axé sur le service à la clientèle. Je suis fière de cette réputation et je tiens à la maintenir. Avant d’avoir une farnllle, j’étais musicien et je voyageals beaucoup. Je sais ce que c’est la « misère » car je devais vivre rès humblement côté financier.

De cette expérience, j’ai appris à vivre de façon simple donc j’accorde peut de valeur aux biens matériels, surtout acquis de façon douteuse. De plus, j’ai besoin de mon travail pour subvenir aux besoins de ma famille alors je ne peux me risquer à perdre mon emploi pour une telle situation. J’al donc fais ce que j’avais à faire et j’ai décliné poliment l’invitation. J’en ai fais part aussi à mes supérieurs qui ont tôt fait de changer de fournisseur. J’étais totalement en accord avec leur décision même si j’avais un très bon contact avec ce fournisseur avant l’incident.