monsieur

http://www. daarayweb. org Xurratul Ayni Conseil à un ami Traité Soufi et de Jurisprudence écrit par Cheikh Choutnaytjou MBACKE (Cheikh al akbar) Réalisation : SayfGraph Sayful Xaddym version 1. 6 2007. Ahlus Sahandah World Wide Community ! http://www. daaraYA or or 129 Ce document est lap règles de droits d’aut commercial est à cet h et est soumis aux Au nom d’Allah, le Tout-Miséricordieux, le TrèsMiséricordieux ! PREFACE C’est par le souci de réconcilier le spirituel et le temporel que le Dahira Safinatoul Lamane a été fondé par les enseignants de la commune de Kaolack.

Le ragmatisme mouride a amené le Dahira à s’atteler à l’essentiel des sa création. C’est ainsi qu’ils entreprirent la traduction du Livre de Serigne Souhaibou Mbacké, fils de Khadim Rassoul, Fondateur du Mouridisme. Par ce travail le souhaite détruire le mur qui se dressait devant les francophones en ce qui conserne leur patrimoine personnel ; et pour une tant soit peu il fallait passer des années et des années à travailler au service du détenteur. par cette œuvre colossale nous pensons que nous sommes arrivés à ouvrir une brèche qui permet aux francophones de mieux pratiquer le oufisme et de mieux se préparer pour l’au-delà.

Pour terminer j’insiste sur le fait que ce livre est un recueil. Aussi peut-il contenir des idées que le Cheikh n’a fait que rapporter. Nous prions le Tout Puissant pour qu’il accepte cette œuvre et qu’il en fasse un creuset qui aidera à la formation de citoyens et de musulmans dignes de ce nom, afin que tout le monde puisse vivre ensemble dans la paix et dans la concorde. Docteur Khadim Awa Balla Mbacké Pédiatre à l’Hôp•tal de Kaolack. http://v. mw. daaray. ueb. org Ce document est la propriété de Miftaah’Graph et est soumis aux ègles de droits d’auteurs, tout usage commercial est à cet effet banni.

BISMILAHI RAHMANI RAHIMI AVANT – PROPOS L’expérience non linguistique d’une chose est un préalable indispensable à la compréhension de cette chose. Voilà qui en dit long sur la complexité de notre entreprise de traduction, l’exactitude de la traduction étant intimement liée à la maîtrise des concepts de départ et de celles d’arrivée. Or nous n’avons jamais appris à manipuler des co tte langue qui est nôtre, est nôtre, le WOLOF, en outre, le message religieux que nous transposons du wolof au français ne nous est amllier qu’autant qu’il concernait les pratiques culturelles de tous les jours.

Seul le vif intérêt que le livre a suscité en nous nous a poussés à vouloir en faire profiter ? ceux d’entre nos coreligionnaires qui n’ont pas eu la chance de pouvoir lire le « WOLOFAL » (texte wolof écrit à partir de l’alphabet arabe) dans le texte. Aussi ne prétendons-nous nullement proposer une traduction parfaite étant entendu que même si nous étions des spécialistes en la matière il n’existe pas d’équivalence complète entre unités linguistiques provenant de langues différentes. Inutile donc e préciser que nous avons trahi le texte original.

Pour limiter les dégâts dans la mesure du possible nous avons quelquefois laissé certains vocables non traduits, non sans les avoir mis entre guillemets. Par ailleurs aux difficultés rencontrées dans la traduction proprement dite viennent s’ajouter d’autres difficultés non moins importantes, difficultés liées entre autres à la transcription avec les caractères latins de versets ou de sourates arabesque nous n’avons pas jugé utile de traduire : il s’agit en l’occurrence de prières à dire en arabe.

Dans le cas d’espèces, nous avons hésite ntre l’alphabet « sénégalais » et l’alphabet français avant d’opter pour ce dernier qui plus de chance d’être maîtriser par nos lecteurs. C’est ainsi français avant d’opter pour ce dernier qui plus de chance d’être maitriser par nos lecteurs. C’est ainsi que nous avons préfère le « KH »français au « X » de l’alphabet « sénégalals » pour transcrire le phénomène initial du mot « khouratoul Ayni titre originel de l’ouvrage.

Enfin il nous a paru mieux indiqué de laisser leur transcription arabe aux sourates et versets devant servir de breuvage ou à frictionner le corps dans certaines irconstances. Les extraits en questions sont regroupés en annexe à la fi de l’ouvrage. Puisse cet ouvrage être utile à plus d’un musulman ! http://www. daarayweb org Alhamdou li Lahi Rabil halamina wa sala Lahou hala saydina Mouhammadine wa hala alihi wa sahbihi wa salama tasliimane.

Après avoir rendu grâce à Dieu, dans toute sa grandeur, prié sur son Prophète (PSL), nous nous proposons de rassembler dans ce livre, tout ce qu’il n’est pas permis d’ignorer à une personne majeure. Nous commençons par attester l’unicité de Dleu et rappeler ceux de ses attributs que toute personne ajeure doit connaître : croire à cette unicité, au jugement dernier, à rexistence des anges, aux livres révélés par l’intermédiaire des ro hètes, au destin, émanation de la volonté divine, la volonté divine, croire au Prophète Mouhammad (PSL) et à tous les autres prophètes de Dieu.

Nous nous proposons de falre connaître tous les devoirs dont toute personne majeure doit s’acquitter en propre ; la manière de les faire comme la prière purification, le pèlerinage à la Mecque, la Zakat (dime), le jeune, les pratiques obligatoires et les pratiques traditionnelles, tout ce qui est de ature à les entacher de nullité, les pratiques obligatoires dont l’acquittement par certains en dispense les autres, mais dont le manquement général consiste un péché grave pour toute la communauté : sont de celles-là, la toilette d’un mort, la prière sur un mort, l’inhumation d’un mort, ainsi de suite… quelques pratiques traditionnels renforcées telles que le witr, la prière des deux fêtes (ou hite) • Korité, Tabaski ; certaines prières surérogatoires et tant d’autres, des choses recommandées comme le mariage et les obligations qui s’y rattachent telles que le ivorce, la retraite légale (idda), etc…

De faire connaître comment sceller un mariage, les précautions à prendre en faveur d’une femme enceinte ou en « travail ce qu’il faut dire pour une femme dont les enfants ne vivent pas longtemps (yaradal), et pour une femme victime de fausses couches fréquentes ; comment baptiser un enfant, ce qu’il faut faire pour un nourrisson et comment sevrer un enfant. De faire connaître les prières à dire à l’intention d un nourrisson et comment sevrer un enfant.

De faire connaître les prières à dire à l’intention d’un enfant et tout ce qui de ature à le protéger pendant sa croissance, les remèdes qu’il faut à une personne maladive et comment circoncire un enfant, comment égorger, comment sacrifier pendant la Tabaski, certains aliments dont le crédit est prohibé, certains choses dont l’échange doit rester équitable, les devoirs du croyant envers son voisin, comment assister un mourant, comment saluer ; les prières à faire lors de l’apparition du croissant lunaire, les prières à faire pendant certains jours de l’année, certains effets que Dieu a toujours liés à certaines causes comme de mourir avec la foi ou sans la oi, ce qui apporte la fortune et le contraire,la longévité et la bonne santé, les jours recommandés pour certaines choses et comment on aimerait qu’on lise le Coran, comment invoquer Dieu, comment faire l’aumône, certaines prières surérogatoires de la semaine et du mois de ramadan, comment prier sur le prophète (PSL). De faire connaître la nécessité du repentir, sa nature, les signes précurseur de la fin du monde, de même que certaines recommandations dont l’observation entraîne la rémission de tous les p et à commettre. la rémission de tous les péchés commis et à commettre. Voilà en résumé, ce que nous nous proposons de développer dans ces lignes.

Nous avons choisi les versions les plus communément admises, car dans certains cas, les avis sont partagés. Puisse le Tout Puissant exaucer tous nos vœux et nous permettre de finir nos jours en bon musulman. « Alahouma sabitna hala dinikal islami Wah fazhou haleyna fi hayatina wakinda mamâtinâ Wabahda wa fâtina wa ahtinâ asdakhal irâdati Wa ahsana tawakouli wa libassa takhawa wa toula houmri fi housni hamaline Wa sahati riskhine wa sihati badanine. Wa housnal khâtimati wa sahaddatta daraini maha kifayati amalnima Wa doukhoulal djanati bikhairi issabine Amine ya rabal alamina. » Cher lecteur, sache enfin qu’aucune oeuvre humaine n’est parfaite. n auteur peut toujours, après relecture se rendre compte des insuffisances de son œuvre. Cette opinion est largement répandue. Bismil lahi rahmani rahimi. DE L’UNICITE DE DIEU Il n’y a de divinité que Dieu. Son rè e est sans partage. C’est Lui qui décide de demande l’autorisation de personne. Il n’agit que par sa Propre Volonté en toute chose en raison de Son Omnipuissance, en raison de Son Omnlscience, en raison de sa seule Volonté. Il ne fait recours ? ersonne mais tout le monde a besoin de Lui. Il préexiste à tous et il est éternel. Il entend, il voit, il parle, mais Sa Perception est sans commune mesure avec celle des créatures.

Il ne ressemble à rien, à personne. Rien de ce que l’on peut imaginer ou concevoir par la pensée ou par la parole n’est semblable aux attributs de Dieu. Il n’a point enfanté, Il n’a pas été enfanté. Il n’est le parent de personne. Toute créature est Son serviteur. Il connaît tout, Il n’ignore rien, Il est Omniprésent, Il a le don de l’ubiquité : la solitude ne doit pas nous faire oublier qu’Il est partout avec nous, u’il est témoin de nos actes et de nos paroles, Il les enregistre, n’en oublie aucun et nous les rétribuera en conséquence. Il connait la pensée de chacun de nous, aussi nombreux que nous soyons, quelle que soit la diversité des idées émises.

Chacun de nous comparaîtra seul devant Lui et croira alors être Sa seule créature. Il est le Créateur, Il nous fait vivre par Sa Grâce, Il fait, Il répand ses bienfaits sur nous. C’est Lui qui met fin à notre existence et nous ressuscite sans aucun doute. Après nous avoir ressuscités, Il nous rassemblera en un jour, en un lieu et nous lui endons compte de nos actes, chacun en ce qui I nous rassemblera en un jour, en un lieu et nous lui rendons compte de nos actes, chacun en ce qui le concerne. Après examen de nos actes, Il nous enverra au paradis ou en enfer suivant que nos œuvres auront été bonnes ou mauvaises. Sa décision sera sans appel et chacun ne se préoccupera que de son propre sort.

MOUHAMMADOUNE RASSOUL LOULAHI CEnvoyé » Notre Prophète Mouhammadou Rassoû Loulahi (PSL), Service de Dieu, est son Messager qu’il a envoyé auprès de tout le monde. Tout ce qu’il dit, tout ce qu’il fait est conforme aux instructions divines. Celui qui en conteste une partie, SI petite soit elle, est un mécréant. Qui en retranche ou en rajoute tant soit peu est digne du plus grand mépris. S’il ne s’en repent pas, il sera précipité dans les feux de l’enfer. L’objet de sa mission est de nous révéler que nous devons nous soumettre à ses recommandations. La plus importante parmi celles-ci est la prière (cinq fois par jour). http://www. daarameb. rg conditions la purification du corps, celle des habits, celle du lieu de prière. A. LA PURIFICATION Parmi les différentes sortes de purification, la plus importante est elle du corps (dianaba), lorsque cela s’impose. Toute personne majeure doit se purifier le corps chaque fois que de besoin. Celui qui nie cela est un mécréant ; qui s’y refuse consciemment et sans motif valable est un impie et il est sans crédibilité. S’il ne s’en repent pas, il sera précipité dans les feux de l’enfer. Les raisons d’une purification corporelle sont de 4 sortes : | 0)- L’éjaculation consécutive à un grand plaisir ressenti à l’état de veille ou de sommeil.

Celui qui constate du sperme sur ses habits après le réveil sans qu’il ne soit perçu de son écoulement, doit se purifier et doit reprendre toutes les prières antérieures à cette constatation. Celui qui découvre après son réveil des taches suspectes sur son corps ou sur ses habits doit se purifier. Et doit reprendre toutes les prières antérieures à cette constatation. 20)- Après les rapports sexuels, les deux personnes majeures doivent se purifier, même s’il n’y a pas eu éjaculation. – S’il s’agit dun homme majeur et d’une mlneure, la purification est obligatoire pour l’homme. – S’il s’agit d’une femme majeure, la purification ne s’impose pas s’il n’y a pas sécrétion. PAGF OF