» questions pour commenter un texte littéraire extrait d’un roman. L’énonciation Qui parle ? Et de quelle façon ? On distingue plusieurs niveaux de parole l’écrivain ou l’auteur est celui qui écrit le livre ; 2- le narrateur est celui qui raconte l’histoire. Il est distinct de l’auteur dans la plupart des cas peut aussi être confondu à l’auteur quand il raconte à la première personne sa propre 3- le personnage, qui narrateur principal o Il s’agit aussi d’obse pronoms personnels, org Snipe to utobiographie) re, et qui peut être le n moment précis. verbaux, entifier cette présence du narrateur. Dans le discours, cette présence est identifiable : le locuteur (celui qui parle en employant la première personne je) influe plus ou moins discrètement sur le texte. Dans le récit, au contraire, le locuteur est absent de son texte, il s’efface derrière lui (le texte) et ne Pinfluence pas. Cela dit, discours et récit peuvent se mêler dans un même extralt littéraire.
La description et la narration 1 – Le texte narratif raconte une histoire et en situe le déroulement Swipe to vlew next page dans le temps (moment où s’est déroulé l’histoire) et dans l’espace (lieu de l’action). on peut résumer le texte arratif en ces termes :un narrateur, une histoire (qui va évoluer au cours de la moment, un lieu. 2 – Le texte descriptif tente de dépeindre un lieu, un personnage, une classe sociale, etc.
L’accent est donc mis, généralement, sur la précision du vocabulaire (appréciatif ou dépréciatif) 3 – Le texte argumentatif est un texte qui défend une idée où la récuse. Sa fonction est de convaincre le lecteur ou l’interlocuteur, le pousser d’adopter son propre point de vue. La valeur des principaux temps -Le passé simple est le temps de l’histoire il permet de raconter des faits appartement uniquement au passé. Il a souvent, par opposition à l’imparfait, valeur d’action brève.
L’imparfait, il est aussi un temps du passé : mais il revêt trois principales valeurs : -la durée (imparfait duratif) exprime des actions qui durent, se prolongent -la répétition ou l’habitude (imparfait itératif) -la description, le portrait (imparfait descriptif) Le présent ; il exprime des actions qui se déroulent au moment où l’on parle et a différentes valeurs : – il exprime l’action immédiate ou en cours, -il peut avoir une valeur de vérité générale (présent gn – I peut avoir une valeur de vérité générale (présent gnomique), il peut enfin, dans un récit au passé, être employé pour rendre l’histoire plus vivante aux yeux du lecteur. La focalisation (ou point de vue) : qui voit ? C’est le « point de vue » du narrateur dans le texte, qui peut s’exercer de trois façons : – la focalisation externe : le narrateur raconte et décrit la scène ; il est comme un témoin extérieur qui assisterait à la scène et qui n’en sait pas davantage que son personnage. – la focalisation interne : le narrateur voit à travers les yeux du personnage et découvre la scène en même temps que lui.
Il en sait autant que son personnage. la focalisation zéro : le narrateur connaît tout, et du personnage, et de ce qui va arriver. -Les champs lexicaux (ou « réseaux isotopiques 9) Un champ lexical est un ensemble de mats qui se rapportent à une même réalité, à un même thème. Ex : les champs lexicaux de la mort sont l’ensemble des mots(nams, verbes, adjectifs qualificatifs, expressions)qui renvoient au thème de la mort :défunt, décédé, mortuaire, mortelle, dormir à jamais… -Les champs sémantiques : le champ sémantique d’un mot, c’est l’ensemble des sens que peut avoir ce mots :Ex. Bouton(d’une chemise) sur le visage) d’une radio)
La construction et le rythme des phrases Par leur longueur ou leur complexité, elles aident à l’expression des idées et caractérisent bien souvent le style de l’auteur. -La phrase peut être simple (sujet, verbe, complément) ou complexe (S + V + C + propositions subordonnées). -Le rythme de la phrase peut être binaire ou ternaire : on peut distinguer deux ou trois « parties » dans la prononciation de la phrase. -On peut trouver dans certaines phrases des effets de répétition, d’accumulation ou de gradation. Les personnages : Le personnage est un être de fiction ou un personnage réel dont la vie est romancée. Le personnage principal est le centre de Pintrigue. -Le personnage secondaire se situe plutôt à l’arrière-plan, ce qui ne signifie pas que son rôle ou son importance soit à négliger.
Même dans un extrait, il est important d’étudier le rôle joué par le (ou les) personnage(s) : Quel portrait est-il fait de lui ? Quel est son comportement ? A-t-il une action précise ? Prend-il la parole ou ses pensées sont-elles rapportées ? Quels sont ses sentiments ? A-t-il une fonction symbolique ? Représente-t-il un type social ? Le temps et l’espace : Le cadre spatio-temporel permet de situer l’ On parhistoire dans le temps et dans l’espace. Les registres littéraires et les registres de langue Le registre littéraire (ou « tonalité », ou tonalité du texte) peut être comique, pathétique, lyrique, tragique, héroïque, épique, etc. Le registre de langue peut être courant, famllier ou vulgaire, soutenu ou littéraire, etc.
Ne pas confondre « registre ittéraire » et « registre de langue » qui est familier, courant où soutenu Les figures de style et leurs valeurs La périphrase : Pour désigner un être ou un objet, on utilise une expression qui remplace le mot précis. la cité phocéenne ‘ (z Marseille) ; l’auteur de la Comédie humaine » Balzac) Permet d’éviter une répétition et crée une attente, un mystère ; permet de souligner une qualité. L’antiphrase (où l’ironie) : On exprime le contraire de ce que l’on pense, tout en ne laissant pas de doute sur ce que l’on veut faire comprendre. Ex : » Quel goût ! Quelle finesse ! » » Rien n’était si beau, si leste, si brillant que les deux armées ‘ Figure de l’ironie, l’antiphrase crée une complicité avec le destinataire et permet la critique moqueuse.
L’euphémisme (un) : On emploie à la place d’un mot un autre mot ou une expression pour atténuer son sens. » le quatrième âge » (les vieux) – un plan social » (de licenciement )- Il s’est éteint » (il est mort) – Dissimule une idée brutale, désagréable ou jugée inconvenante La litote : On dit le moins pour suggérer le plus. On utilise une tournure moins directe, souvent négative. ne te hais point. » 3 (je t’aime) ; » Ca ne sent pas la rose ! » » Va, je – Permet d’exprimer implicitement plus qu’il n’est dit ; renforce l’idée L’anaphore (une) : On répète un mot ou une expression en début de vers, de phrase, de membre de phrase ou de paragraphe. Ex : » Adieu la peine et le plaisir.
Adieu les roses / Adieu la vie adieu la umière et la vent » Rythme le texte, souligne un mot, met raccent sur une idée pour exprimer une obsession, ou pour convaincre. La gradation : On fait se succéder des termes d’intensité croissante ou décroissante. Ex : » Je me meurs, je suis mort, je suis enterré » 6 Produit un effet de grossissement ; peut tendre à l’hyperbole. L’énumération (une) : Succession de termes ou de groupes de mots Ex : » Femmes, moine, vieillards, tout était descendu. » 7 – Donne une impression de quantité ou de grandeur. Amplifie la réalité. L’allitération (une) : On répète de façon insistante un son consonne.
Ex : Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vas têtes ? » (allitération en S). La répétition d’un son vocalique (voyelle) est appelé assonance. Ex : je le vis, je rougis, je palis à sa vue. (assonance en l) – Donne un effet muslcal, rythme le texte, peut suggérer un bruit, une émotion. L’hyperbole (une) : On emploie de termes trop forts, exagérés et des procédés divers de renforcement (superlatifs, comparaisons, etc. ) Ex mourir de honte ‘ ‘ c’est géant’ » » une horreur indicible , à faire dresser les cheveux sur la tête » Grossit la réalité, la met en valeur. Peut être familière amilière ou épique. Peut servir à la parodie.
L’antithèse (une) : On emploie des termes contraires à Pintérieur d’un même énoncé. paris est tout petit / C’est là sa vraie grandeur. ‘ Souligne un conflit d’idées ou de sentiments, crée un contraste, une opposition. L’oxymore (un) : Deux termes évoquant des réalités contradictoires sont unis dans un même groupe de mots. » Cette boucherie héroïque » » un mort vivant » » cette obscure clarté » Exprime ce qui est inconcevable, crée une image poétique nouvelle. Surprend. La comparaison : Rapprochement de deux réalités au moyen d’un terme de comparaison. Le comparé et le comparant possèdent au moins une caractéristique commune qui justifie la comparaison.
Ex : » La musique parfois me prend comme une mer » ; » La terre est bleue comme une orange Volonté de rapprocher deux éléments appartenant à des domaines différents. Création d’images insolites, apparition de rapports originaux et souvent cachés. La métaphore : c’est une figure de comparaison mais sans terme de comparatif. C’est une comparaison abrégée qui se passe dans l’esprit. Ex Soleil cou coupé ’15 – » Je me suis baigné dans le Poème de la mer » ‘i Il est passé en coup de vent. » « Le iamant de ses yeux » égale (ses yeux ressemblent à un diamant. ) -Volonté de rapprocher deux éléments mais forme plus condensée ; parfois énigmatique. La personnification : On prête à un objet, à un être inanimé ou à un animal des comportements ou des sentiments humains.
On peut aussi faire d’une abstraction un personnage. Ex : » Le soleil s’amusait à faire des ombres » – C’est un cas particulier de métaphore ;mais ici il y a une volonté de donner vie à des choses. L’allégorie: Représ métaphore ;mais ici il y a une volonté de donner vie à des choses. L’allégorie: Représentation concrète d’une abstraction sous ifférents aspects, dans une mise en scène vivante. » Je vis cette faucheuse. Elle était dans son champ. / Elle allait à grands pas moissonnant et fauchant » (la mort) -Figure proche de la personnification, avec une dimension symbolique. Crée des images, rend plus accessibles des notions abstraites. A une force de persuasion.
L’ellipse (une) : On supprime des termes qui seraient nécessaires pour que la construction soit complète. L’ai reconnue tout de suite, les yeux de son père » Mère décedée. Enterrement demain. Sentiments distingués. » 20 – Enoncé dense, car chargé de tout ce que le lecteur peut m aglner. Rapidité (style télégraphique, petites annonces, style » bébé « , etc. ) Le zeugma : On réunit plusieurs groupes de mots au moyen d’un élément qu’ils ont en commun et qu’on ne répètera pas. On peut unir un terme abstrait et un terme concret, de façon inhabituelle. Ex : » À défaut de sonnette, ils tirent la langue. « 22 » [Napoléon] devint empereur / Alo s il prit du ventre et beaucoup de pays. Rapidité, condensation de l’énoncé. Effet de surprise si alliance inhabituelle : peut renouveler une expression stéréotypée. Le parallélisme : On utilise une construction syntaxique semblable our deux énoncés. Des trains sifflaient de temps à autre et des chiens hurlaient de temps en temps. » 5 Met en évidence une similitude ou une opposition. Rythme la phrase. Le chiasme : Dans deux énoncés symétriques, le deuxième reprend opposition. Rythme la phrase. Le chiasme : Dans deux énoncés symétriques, le deuxième reprend les termes du premier en les inversant. (double parallélisme croisé) » Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes ! Aux yeux du souvenir que le monde est petit ! « 12 Souvent lié à l’antithèse, attire l’attention sur des oppositions. Ou souligne l’union de deux réalités. La synecdoque : Pour désigner un être ou un objet, on utilise un mat qui désigne une partie de cet être ou de cet objet, ou la matière dont il est fait. » Les cuivres et les bois se déchaînent » avoir un toit » » Les voiles descendent vers Harfleur ‘ – Donne une vislon fragmentée de la réalité ; frappe, surprend par sa forme concentrée La métonymie : pour désigner un être ou un objet, on utilise le nom d’un autre qui lui est proche : son contenant, sa cause, son origine, son instrument, son symbole, etc.
Ex : » boire un verre » fumer des Havane » , » Socrate a bu la mort » (= le poison) Permet une désignation plus imagée et une concentration de l’énoncé. Effet de condensé. L’hypallage (une) : On attribue à certains mots d’une phrase ce qui convient à d’autres. Ils allaient obscurs sous la nuit solitaire « 2 » Le lit dormait d’un sommeil profond » Crée une discordance, un mystère, une surprise. Rapproche des réalités distinctes. L’anacoluthe (une) : Rupture de construction syntaxique. Défaut fréquent du langage parlé. Peut être voulue et expressive. » Le nez de Cléopâtre, s’il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé. » 21 de rupture. -Effet de surprise,