La neige en deuil – Henri Troyat E. H. 2013 Compte rendu J’ai choisi pour ce travail, le roman « La neige en deuil écrit par Henri Troyat en 1952. Mon exemplaire appartient à l’Édition de saint-aair, Neuilly-sur-Seine, 1975. Henry Troyat est un ecrivain français d’origine russe. N’ayant que 6 ans, il a quitté la Russie avec sa famille, après la Révolution d’octobre de 1917. Il a fait toutes ces études en France et il a publié son premier roman en 1935.
Depuis ce moment jusqu’? sa mort, en 2007, il n’a pas arrêté d’écrire, de sorte qu’il a laissé Sni* to vieu Swipe Lo nexL page lus d’une centaine d préférés : Dostoievsk PACE 1 or 4 souvenirs de son enf ce a écrit des romans l’Académie Française, hies de ses écrivains nfluencé par les te de l’époque, il élu membre de de Claude Farrère. Pour ce roman, Troyat s’est inspir d’un tait divers réel : le crash d’un avion d’Air India qui s’est écrasé en 1950 sur le Mont-Blanc, à 4. 700 mètres d’altitude, faisant 48 morts. Selon la rumeur, il transportait des lingots d’or.
Ainsi, en dix chapitres, un narrateur omniscient raconte une histoire qui se développe dans un village des Alpes, foyer des es bergers et paysans où « les vieux mouraient sans avoir rien mis de côté, et les jeunes, l’un après l’autre, fuyaient ce coin de mauvaise terre que les chutes de neige isolaient du monde pendant six mois de l’année Isaïe Vaudagne, le héros, est un homme de cinquante-deux ans, marqué par la tragédie. Autrefois, il avait eté un guide de montagne expérimenté, mais après un grave accident dans lequel son client a disparu et lui il s’est fracturé le crâne, il est resté diminué mentalement.
Il n’a pas été le coupable, cependant, e remords n’a jamais cessé de le torturer. À présent, sa vie se déroule dans les prairies montagneuses, parmi ses moutons, les seuls êtres avec qui il se sent libre de partager ses pensées. Il a un frère, Marcellin, d’une vingtaine d’années plus jeune que lui. Il est né peu après la mort de leur père. « Cétait Isaïe, à peine rentré du service militaire, qui avait mis son frère au monde, avec ses mains. Il l’avait tiré du ventre, lavé, frotté, roulé dans une couverture »2.
Puis, la mère morte aussi à cause d’une longue maladie, il avait dû élever l’enfant. Isaïe aime son frère de tout son cœur, mais son amour fraternel n’est pas partagé. Il voudrait faire comprendre à Marcellin, le bonheur qu’il trouve dans la simplicité de sa vie de berger, néanmoins, le frère cadet s’étouffe d’y habiter et son PAG » OF d dans la simplicité de sa vie de berger, néanmoins, le frère cadet s’étouffe d’y habiter et son seul désir est fuir en VIIIe et gagner de l’argent. « Pourtant, il n’est pas mauvais garçon. Simplement, sa conscience est en sommeil le justifie Isaïe.
Un jour d’automne, une nouvelle à la radio vient bouleverser a vie du village : un avion provenant des Indes s’est écrasé au sommet de la montagne. Malgré le danger de la neige de la saison, le gouvernement de la région y envoie une caravane de secours pour trouver des survivants et pour ramasser le courrier, mais le guide-cheftombe et meurt. Le groupe redescend sans avoir trouvé Pavion. Mais, comme le malheur de certains peut être le bonheur des autres, Marcellin propose Isaïe de monter là-haut pour se faire de l’or que l’avion transportait apparemment.
Le frère aîné n’est pas du tout d’accord, mais comme il ne peut pas laisser Marcellin rimper la montagne tout seul, il reprend pour une dernière fois son ancien métier. Et sera là, où la neige a son royaume, que le Destin les attendra. Grâce à un ensemble vraiment équilibré de descriptions, dialogues et narrations, on est témoin de deux histoires bien différentes. D’une part, un vieil homme dont le seul désir est de rattraper l’enfant lequel il considère plus son fils que son frère. D’une autre part, un jeune homme qui ne l’enfant lequel il considère plus son fils que son frère.
D’une autre part, un jeune homme qui ne pense qu’à lui-même et qui n’a ‘autre bout que trouver une sortie pour une vie qu’il déteste. Étant devenus des étrangers l’un pour l’autre, ils escaladeront jusqu’au sommet de leur relation, pour n’arriver qu’à la tragédie. Ainsi, Marcellin, aveugle d’avarice, trouvera la mort sous la neige, tandis qu’Isaïe, ayant découvert une survivante, trouvera sa rédemption alors qu’il la ramène chez lui, comme s’il s’agissait d’un tout petit agneau perdu et blessé. Pendant ce temps, seule la neige sera le témoin du drame fraternel.
L’histoire est pleine de poésie et réussit à transmettre le drame ui se développe à l’intérieur des personnages et l’évolution de leur relation, même si le style semble un peu manichéiste. De plus, le lecteur grimpe la montagne avec le héros grâce aux descriptions détaillées : « La cime était devant eux, toute proche, irréelle pourtant dans sa simplicité. Deux glacis blancs, scellés l’un à l’autre. un triangle nu. L’extrême pointe du monde, face ? l’abîme d’en haut. De là, on devait pouvoir toucher le ciel avec la main En conclusion, « La neige en deuil » est un livre émouvant et engageant que j’ai vraiment aimé.