Mais qui sont donc ces terres rares ? Famille de 17 métaux aux propriétés semblables, les terres rares n’ont pas fini de faire parler d’elles. En effet, leurs propriétés chimiques, magnétiques et luminescentes contribuent de façon capitale à certains procédés industriels comme le stockage d’hydrogène dans les alliages à base de terres rares de la métallurgie, le stockage et la sortie dioxygène dans la fabrication de systèmes de catalyse, la conductivité élevée dans la construction électrique, la fluorescence ou encore la fabrication d’écrans plats.
Concrètement, les terres rares sont indispensables ? la fabrication d’écran LCD, d’Iphane, de moteurs hybrides, Swipe Lo nexL page d’éoliennes, de pann d’autres produits qui n quotidien. Inutile d’épiloguer su vite compris qu’elles Sni* to View et beaucoup Irectement, notre es rares, on aura e de substituts, on ne peut s’en passer. Pour le moment irremplaçables, elles sont le nœud de nombreux problèmes pour les entreprises occidentales situées à l’aval de la filière « terres rares ».
En effet, bien que les gisements de terres rares soient bien répartis sur la croute terrestre, la Chine assure aujourd’hui de la production ondiale de terres rares grâ grâce à des couts de production extrêmement faibles et des normes légales jusqu’ici très souples. Depuis 2005, pour des raisons écologique et économique, les autorités chinoises ont prlS la décision d’Instaurer des quotas à la production mais également à l’exportation ce qui fait craindre une rupture d’approvisionnement pour les entreprises occidentales.
En contractant volontairement l’offre, la Chine influence les prix à la hausse et se taille la part du lion sans tenir compte des difficultés auxquelles peuvent se retrouver confrontées les entreprises ndustrielles occidentales. Quels sont les enjeux chinois ? Bête noire des investisseurs, la Chine est plus que jamais au centre des enjeux économiques mondiaux car assise sur une véritable mine d’or.
Consciente du poids géopolitico-économique que peuvent représentées les terres rares, elle tient à préserver ses gisements. Condamnant constamment les entraves au libre échange dont elle se sent victime, la Chine tourne aujourd’hui le dos à l’économie de marché et adopte une politique planificatrice afin de restructurer le marché des terres rares et d’accorder avantage de stabilité aux prix.
En effet, l’objectlf chinois est d’aboutir à un marché réglementé afin de s’assurer des recettes stables, d’accorder un approvisionnement régulier pour les entreprises locales et de développer une extraction ne compro PAG » OF d approvisionnement régulier pour les entreprises locales et de développer une extraction ne compromettant pas les rendements futurs des gisements.
Ainsi, en encouragent la construction d’infrastructures dédiees au stockage, en créant des contrats à terme pour les métaux rares sur la bourse de Shanghai, n instituant des taxes à l’extraction et à l’exportation et en imposant un prix intérieur, les autorités chinoises affichent une volonté claire de réguler leur marché. Condamnés à subir la spirale infernale des quotas, les occidentaux craignent pour leurs approvisionnements et donc pour leurs fleurons industriels présents sur les secteurs des nouvelles technologies, de l’automobile ou de l’armement.
En effet, ils sont partlculièrement tributaires des importations de terres rares et pour le moment, les gisements devenus rentables par la hausse des cours sont toujours à rétat de remise en route. La politique de restriction chinoise semble vouloir s’inscrire dans le long terme et les occidentaux ont donc tout intérêt ? redévelopper ces anciens gisements si l’on prend en compte les propriétés remarquables et pour le moment inégalées des terres rares.
Que ce soit pour les intérêts de la Chine ou ceux des pays occidentaux, le développement d’une frange compétitrice fera les affaires de tout le monde dans la mesure où les prix devront restés haut. C’est ainsi que affaires de tout le monde dans la mesure où les prix devront restés haut. C’est ainsi que fonctionne le marché du pétrole epuis la création de l’OPEP en 1960. Toutefois, la politique commerciale chinoise ne semble pas s’inscrire dans les strictes règles de l’OMC.
En effet, les restrictions commerciales sont interdites en particulier si elles donnent lieu à un système de double prix. Avec l’instauration de quotas à Pexportation, les prix de marché sont supérieurs aux prix intérieurs, une discrimination qui est condamnable au regard des règles commerciales. De surcroit, les entreprises occidentales restent très dépendantes économiquement de l’approvisionnement en terres rares chinoises et une telle éduction ne fait que concourlr à leur asphyxie. ne plainte a été déposée devant les tribunaux de l’OMC et après ouverture du dossier par l’ORD, organe de règlement des différends, il semblerait que l’enquête tourne à l’avantage des occidentaux. Affaire à suivre. Enfin, les terres rares ont de beaux jours devant elles car les gisements ne manquent pas et les investissements dans l’énergie propre sont en pleine croissance. D’ailleurs, à ce titre, de gigantesques gisements viennent d’être découverts au large des côtes japonaises. La bataille ne fait que commencer.