Longtemps classés dans l’ordre des rongeurs, ils le sont maintenant dans un ordre à part entière : les S vien « ext Lagomorphes. En disant « lapin o au lapin domestique cuniculus), l’espèce s 1 Svp next page le plus souvent e (Oryctolagus enne qui s’est répandue un peu partout, puisqu’elle est à la base des multiples races de lapins élevées à présent dans le monde entier, y compris des lapins nains.
Cependant, les lapins ne se limitent pas à cette seule espèce européenne : il existe en effet plus d’une vingtaine despèces de lapins sauvages dans le monde, réparties dans euf genres biologiques, mais dont plusieurs sont menacées d’extinction et protégées au XXIe siècle. Le lapin est un gibier traditionnel et c’est un animal très présent dans les domaines culturels. L animal aux longues oreilles » est évoqué dans l’art et la littérature tout autant que dans la culture populaire, la mythologie et la symbolique de plusieurs continents.
Le mot « lapin » est utilisé aussi bien comme patronyme que comme marque commerciale et de nombreux personnages fictifs célèbres sont des lapins. Sommaire [masquer] 1 Les différentes espèces 2 Caractéristiques des lapins 2. Description 2. 2 Mode de VIe 2. 3 Impact écologique 3 Dénominations 3. 1 Noms en français des espèces et noms scientifiques correspondants 3. 2 Terminologie francophone 4 Les lapins et l’homme 4. 1 Domestication 42 Economie 4. Les lapins dans la culture 5 Notes et références 6 Voir aussi 6. 1 Articles connexes 6. 2 Bibliographie 6. 2. 1 Sciences 6. 2. 2 Littérature 6. 3 Liens externes Les différentes espèces Les lapins sont présents un peu partout sur la planète et se répartissent en neuf genres, tous classés dans la famille des léporidés, avec leurs proches parents les lièvres. Ce ne sont donc pas des rongeurs mais des lagomorphes, une branche cousine qui comprend les lièvres, les lapins et les ikas.
Il issus de l’espèce Oryctolagus cuniculus, le Lapin de garenne, qui est à l’origine de toutes les races de lapin sélectionnées en élevage : voir la Liste des races de lapins. Quelques espèces de lapins hors du continent américain Un lapin beige chiné de gris, avec une queue blanche, des yeux noirs et des grandes oreilles Lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus), présent en Eurasie, en Australie et en Afrique du Nord Un lapin couché à terre, beige rayé de noir
Lapin de Sumatra (Nesolagus netscheri), à Sumatra (menacé) Planche zoologique d’un lapin gris chiné aux oreilles courtes, yeux jours et joues renflées Lapin de l’Assam (Caprolagus hispidus), au sud de l’Himalaya (menacé) Spécimen naturalisé d’un lapin brun foncé à museau allongé et oreilles courtes Lapin des îles Amami (Pen si), au Japon (menacé) chiné de noir et docre jaune avec des yeux noirs et des oreilles moyennes Lapin du Brésil (Sylvilagus brasiliensis), du Mexique à l’Argentine Lapin brun-roux, à grandes oreilles, yeux noir et queue blanche en dessous Lapin d’Audubon (Sylvilagus audubonii), dans les zones ésertiques de l’ouest américain et du Mexique Lapin gris chiné de beige à grandes oreilles, yeux noirs et queue blanche en dessous Lapin de Bachman (Sylvilagus bachmanl), sur la côte ouest de l’Amérique, de Portland à La Paz. Lapin gris chine et beige, souligné de blanc sous le nez, le ventre et la queue. Grandes oreilles et yeux noirs Lapin de Nuttall (Sylvilagus nuttallii), à l’ouest de l’Amérique du Nord, du Canada à l’Arizona. lapin gris en boule à muse 4 OF noirs et oreilles grosses que la plupart des rongeurs, donc très recherchées par de nombreux carnivores.
Ils tentent en permanence d’échapper quantité de prédateurs, dont l’homme, grâce à une excellente vue à 3600, leurs grandes oreilles à l’oulé fine et une morphologie particulièrement adaptée à la course. Leurs longues puissantes pattes arrières repliées sous le corps leur permettent en outre de bondir ou de se tenir assis pour observer leur environnement. Le dimorphisme sexuel est peu apparent entre le mâle et la femelle, même si la femelle est de constitution plus fine avec un bassin plus large. Seul un examen des parties gén’tales permet de différencier les jeunes individus entre eux. Toutefois, un fanon sorte de double menton qui sert de réserve de graisse – est parfois bien visible chez la femelle adulte tandis qu’il est quasi inexistant chez le mâle, à moins d’être atteint d’obésitél.
Le poids et la taille des lapins adultes varient grandement selon l’espèce biologique • un Lapin pygmée (Brachylagus idahoensis) fait en moyenne 25 cm de long (de 23,5 à 29,5 cm2) et pèse 400 g environ (entre 246 et 462 g2), tandis qu’un Lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus) peut mesurer jusqu’à 50 cm (de 38 50 cm3) pour un poids maximal de 2,5 kg (de 1,5 à 2,5 kg3). La différence est encore plus considérable si on considère les races ‘élevage de lapins domestiques puisqu’une race comme le géant des Flandres peut faire plus de IO kg à l’âge adulte et même certains individus dépasser les 20 kg pour plus d’un mètre de long4. Mode de vie Contrairement aux lièvres, tous les lapins vivent en groupe et creusent des terriers qui peuvent être complexes quand le terrain, ou garenne, est favorable. Ils se dist des terriers qui peuvent être complexes quand le terrain, ou garenne, est favorable. Ils se distinguent aussi de leurs cousins lièvres par le fait que les lapereaux naissent nus et aveugles.
Les petits doivent rester cachés dans un nid tapissé du poil ventral de eur mère, creusé à même le sol ou au fond d’un terrier. Ils sont soignés et allaités par la lapine5 durant plusieurs semaines, en début et en fin de journée, avant d’être capables de se débrouiller seuls. Vers deux semaines, ils commencent à grignoter des végétaux puis, vers quatre à cinq semaines, ils suivent leur mère avant de prendre leur indépendance. Une femelle peut avoir de trois à cinq portées par an, après une durée de gestation qui dure environ un mois. Le nombre ou le poids à la naissance des lapereaux est très variable en fonction de la taille de la portée et selon les espèces ou les races6.
Lapins domestiques âgés d’une heure Lapereaux de Lapin à queue blanche dans leur nid au ras du sol Mini lapin gris déjà bien formé Jeune Lapin à queue blanche âgé de plusieurs semaines pour en récupérer les derniers nutriments et micro-organismes. Les autres crottes forment des groupes de boulettes très sèches, abandonnées sur leurs lieux de pâturage. Une autre pratique d’hygiène commune avec les lièvres consiste à prendre des bains de poussière dans une dépression du sol, sec et gratté6. La stratégie de survie des lapins consiste à rester toujours en vue d’un refuge possible. De son côté, la hase ne rejoint le nid u’à l’aube ou au crépuscule, restant loin des lapereaux le reste du temps afin de ne pas signaler ses petits aux prédateurs.
Si l’un des membres de la colonie repère un danger, il ne crie pas mais tape rapidement le sol du pied pour alerter ses congénères, mais quand il est capturé et craint pour sa VIe, il pousse un glapissement, sorte de puissant cri aigu. En cas d’alerte, les lapins sont capables de rester très longtemps immobiles pour passer inaperçus, ne prenant la fuite qu’au dernier moment, en zigzagant pour dérouter le poursuivant6. Ces animaux sont surtout actifs à l’aube et au crépuscule. Durant le jour, ils se cachent par exemple dans les buissons, sous les souches ou les tas de bois ou encore les Vieux bâtiments agricoles. Ils n’hibernent pas et par grand froid cherchent refuge dans un terrier qu’ils creusent eux-mêmes ou abandonné par un autre anima16.
Une garenne naturelle Groupe de crottes brunes en forme de petites billes groupe, à l’aube Lapin vue de face, assis sur son train arrière Lapin d’Audubon en pose d’observation Lapin vue de face en suspension dan l’air Lapin à queue blanche photographié en plein bond Malgré toutes ces précautions, un lapin vit rarement très vieux ans la nature. Quand ils ne meurent pas en bas âge, dévorés par des serpents et des petits carnivores comme les Mustélidés, les chats, etc. ou bien broyés dans leur nid par les engins agricoles, les adultes sont capturés bien avant d’atteindre un âge avancé par des prédateurs plus costauds (rapaces nocturnes ou diurnes, Canidés, Félins… ). Les hivers trop rigoureux ou au contraire sans neige suffisante pour s’enterrer leur sont fatals, à moins qu’ils ne soient décimés par les zoonoses.
Les lapins sont également chassés par Ihomme ou écrasés le long des routes, si bien que eur espérance de vie moyenne est d’une année dans la nature, même s’ils peuvent vivre deux ans ou plus en théorie6. Pour leur part, les lapins domestiques de compagnie peuvent vivre une dizaine d’années, s’ils sont bien soignés. Certains individus battent des records de longévité en dépassant une quinzaine d’années7. Articles détaillés : Cunicult estique, Lapin de de face Le Lynx ibérique est directement menacé par l’épidémie décimant les lapins dont il se nourrit dans cette péninsule. Les lapins ont une capacité de reproduction importante avec plusieurs portées par an de plusieurs petits. Certaines espèces euvent même se montrer très envahissantes quand les conditions leurs sont favorables.
Avec cinq portées par an pouvant compter chacune jusqu’à 12 petits, on a calculé que la descendance théorique d’un seul couple de lapins de garenne pourrait atteindre le chiffre de 1 848 individus à la première génération, si tout facteur de mortalité précoce était écartée. Cest ainsi que 24 lapins de garenne introduits en 1874 ont suffi submerger l’Australie qui a compté jusqu’à 30 millions d’individus, faute de prédateurs et de virus pour limiter leur prolifération9. Même dans le cas dune espèce volontairement introduite et qui e reproduit modérément, celle-ci peut perturber l’écosystème. Elle peut être un vecteur de maladies, ou de parasites, et occuper la niche écologique des espèces indigènes en causant notamment des dégâts sur la végétation. Ce fut par exemple le cas lors des essais d’introduction en Europe de lapins américains (Sylvilagus sp. et en particulier du Lapin de Floride (Sylvilagus floridanus). En 1989, l’Union européenne a finalement mis fin à l’expérience en préconisant l’éradication totale des spécimens survivants déj introduits IO. Toutefois, les maladies comme la myxomatose ou la fièvre émorragique virale, la réduction ou la dégradation de leur habitat naturel, que ce soit sous l’action de l’homme ou des changements climatiquesl 1, ou bien la chasse excessive ont progressivement réduit certaines populations de lapins, falsa climatiquesl 1, ou bien la chasse excessive ont progressivement réduit certaines populations de lapins, faisant craindre la disparition locale ou totale de bon nombre d’espèces.
Le Lapin riverin par exemple a perdu 60% de ses effectifs entre 1990 et 2010 environ, par perte de son habitat. Or ces léporidés font partie des espèces clé de voûte, d’importance vitale pour on nombre de prédateurs qui se retrouvent affectés par leur déclin. Même le prolifique Lapin de garenne est menacé dans sa péninsule Ibérique d’origine depuis la fin du XXe siècle, à cause de l’épidémie de fièvre hémorragique, mettant en danger du même coup le Lynx ibérique (Lynx pardinus) ainsi que l’Aigle ibérique (Aquila adalberti). On comprend donc les enjeux qu’il y a à mettre en place des mesures de protection de ces animaux comme le préconise l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN)12.