Caspar David Friedrich, Le chasseur dans la forêt. On n’entend que le bruit de la neige qui craque sous mes pieds et le vent qui souffle dans les grands résineux tout de blanc recouverts. Je suis seul au milieu de cette sombre forêt. Cela fait bien longtemps que je ne suis pas revenu là. Depuis ce malheureux jour d’hiver, un frais matin, bien avant l’aube, avec quelques amis nous nous étions rejoints pour une partie de chasse. Après quelques heures de traque sans résultat, passant ta next page plus de temps à rire famille, la neige sere t aysage quand nous ten la vallée.
Nous savio it ail et de notre rions sous ce doux rd résonnant dans Impuissants face à Dame Nature, un monstre neigeux nous engloutit. Tout est devenu flou, l’énorme masse me compressât le thorax. J’apercevais de brèves fois une partie d’un de mes compagnons, dans la même panique que moi. Tout a coup je vis de la lumière, une lueur lointaine mais bien réelle. Une ombre défilât devant moi. J’espérais que ce soit un arbre ou un arbuste. Cette forme se concrétisât et je put distinguer un arbre très imposant.
Je réussis à m’agripper à une de ses branches. En me dégageant, je vis quelques chiens qui jouaient en contre-bas. Ils semblaient si joyeux face au drame auquel j’assistais. Je grattai la neige avec les pieds, les mains, les ongles, désespérément à la recherche de mes camarade camarades. La neige me brûlait les paumes, laissant des empreintes ensanglantées sur ce décor parfaitement blanc. J’essayai de me calmer en m’asseyant, souffler et admirer ce désastre, qui pourtant était magnifique. Ce tableau opalin, quasi- vierge, seulement tacheté de sang.
Je ne voyais pas le temps asser, je ne pensais qu’à mes plaies qui me brûlaient et à mes confrères, sûrement déjà emportés par le froid. Je décidai de revenir sur mes pas, pour chercher de l’aide, sûrement inutile car le temps dans de telles conditions est très précieux, temps que j’avais perdu dans la panique. Les nouveaux flocons tombaient en cadence dans ce décor silencieux. Des perles gelées dégoulinaient le long de mes joues, faussant ma Vision. Après un retour agité, désorienté entre toute cette végétation, je réussis a rassembler amis, famille, connaissances pour chercher les dépouille de mes confrères.
En les voyant, bleuit par le froid, je ressentis une émotion indescriptible. Pendant que mon esprit vagabonde, se remémorant le drame, je laisse mes pas me porter. Ce mouvement régulier s’arrête brusquement, me laissant seul au centre d’une colonne verticale dévastée. L’endroit est toujours aussi sordide que dans mes souvenirs. Mère Nature ! Pourquoi me tourmente-tu autant ? Pourquoi ce décor ne change-t-il donc pas ? Cimage d’il y a tant d’années défilât à nouveau devant mes yeux, me plongeant encore une fois dans le remord, me torturant car je n’ai pu les aider.