e cerisier qui fleurit en hiver est un imbécile. Proverbe japonais Au japon il existe effectivement un cerisier qui fleurit à la fin de l’hiver. Il se contente de fleurir mais ne produit aucun fruit. Il est différent des autres cerisiers. Il fait le bonheur de milliers de japonais car lorsque ses fleurs tombent il en résulte une formidable impression de douceur. En effet le sol est recouvert d’une couche duveteuse de pétales et on a l’agréab e impression next page qu’il neige. Une neige aux flocons roses. Mais voilà. Notre ceri fleurit en décalage av les ce fait pas de fruits ! cor ait d’un cerisier dit « cette « Normalité on seulement il ais il ne produit de t à fait à ce qu’on use et bouscule Transposé dans le contexte humain. On comprendra qu’il ne fait pas bon se distinguer du troupeau. On sait qu’il n’est pas très aisé de circuler en dehors des sentiers battus, mais ce qui est encore plus difficile, c’est le regard que portent les autres sur notre propre d’être et d’agir. Or si ce proverbe est très juste si on se contente de définition originelle d’un cerisier comme « Arbre fruitier, florissant au printemps et produisant de petits fruits rouges au mois de mai. n’en est pas moins discutable sur bien d’autres plans. D’abord sur la nature du jugement porté, à savoir la bêtise d’un tel individu considéré d to Wew next page d’emblée comme une exception sans Intérêt dans un monde harmonieux. Ensuite en se posant la question de la nécessité de produire des fruits à tout prix sachant que même les autres arbres n’en produisent pas toujours. Enfin en s’interrogeant en retour sur la tendance toute aussi Imbécile à ne définir les choses que relativement à ce nous savons déjà et rarement comme de nouvelles entités ou concepts à part entière.
On l’aura compris, je ne partage absolument pas l’esprit de ce proverbe aussi vieux soit-il ! Et j’aurais plutôt envie de dire que je déteste cette dictature du « fais comme les autres » qui sous- entends « SI tu veux faire partie du clan » et « te sentir accepté et finalement rassure Je crois plutôt en les vertus de la liberté de penser et d’agir tant que cela se fait dans le respect et de cette même liberté de penser et d’agir. Et j’ai beaucoup de chance d’être née dans en ces temps de démocratie où je suis justement assez libre de mes pensées et de mes actes tant que je n’empiète pas sur la liberté es autres.
Et on aura beau critiquer le règne du « Bien penser » imposé par les medias de masse et côté moutonnier de la société de consommation, il faut quand même reconnaitre que cela est sans commune mesure avec l’inquisition par exemple. Car il ne faut pas oublier qu’il n’y a pas si longtemps à l’échelle de l’histoire de l’humanité, en plus de la traiter d’imbéciles, on les brûlait sur des bûchers « les cerisiers qui fleurissaient en hiver » Mais quelles sont au juste les di 2 bûchers « les cerisiers qui fleurissaient en hiver » Mais quelles sont au juste les différentes sortes de conformisme?
Mettons nous à présent du côté de la foule qui émet une telle sentence. On peut dire que cela synthétise les différentes réactions possibles de la société. Cela nous donne en quelque sorte le résultat produit par la somme des différentes réactions des individus qui la composent. Tout d’abord, il ya les personnes qui ne comprennent pas forcément l’intérêt de la différence en tant que tel. Il ne faudra pas leur venir leur parler d’une quelconque exception à la règle de base qu’ils se sont donné tant de mal à assimiler.
Il vrai qu’il n’est des fois pas très aisée de se fondre dans un moule de société u un mode de pensée donné. On dira aujourd’hui s’insérer. On comprend alors qu’on ne soit, sans le faire exprès, pas très enthousiaste à revivre une telle expérience. Il y’a ensuite les étroits d’esprit, et ils ont leur raison d’être. Ils ne voudront jamais remettre en question leurs propres pseudo- certitudes au nom de quelque nouveauté que ce soit. C’est ? la fois au dessus de leurs moyens et en de dessous de ce qu’ils daignent considérer.
Ceci ferme définitivement les portes à tout ce qui est différent et rend impossible toute forme d’innovation. Ce sont des gens qui refusent consciemment de laisser une place ? ce qui bouscule leurs propres modes de vie ou de pensée. Ensuite, le inquiets conscient de la différence, convaincus de son intérêt mais mal à l’aise quand i 3 intérêt mais mal à raise quand il sera question de l’accueillir. Non par égoiSme mais parce que Pangoisse et la remise en question induites par ce qui sort de l’ordinaire et pose question sont des obstacles pour eux infranchissables.
Pour résumer, l’on tiendra mordicus à l’ordre des choses par ignorance, par suffisance ou par peur. Et sera inconcevable ou irrecevable toute chose, Idée ou action qui ne trouve pas a place dans notre base de références de départ. A savoir, ce qu’on possède de manière innée ou ce qu’on a acquis en dans la société dans laquelle nous avons grandi. On se conformera à tout cela d’autant plus qu’il question souvent de notre propre survie psychique et, quelque fois, physique. Mais alors qui sont don ces anticonformistes?
Heureusement pour nous, on trouvera malgré tout une minorité d’individus un peu plus ouverts d’esprit que la moyenne, -Il y en a- . Un peu plus enclins au changement et aux remises en question qu’il suppose. Ceux-là et ceux là seulement, tenteront e franchir successivement les barrières de l’ignorance de la suffisance et de Fangoisse qui se dressent systématiquement entre la société bien établie, bien pensante, et les « électrons libres » empêcheurs de tourner en rond. Heureusement pour Phumanité que cette petite minorité existe.
Elle est la seule capable de croire qu’autre chose est possible. Qu’il est possible de faire autrement. D’être autrement. Que tout est éphémère. 4 possible. Qu’il est possible de faire autrement. IYêtre autrement. Que tout est éphémère. Que tout est susceptible de changer, de se transformer. Que tout est de toute façon en perpétuelle mutation même si celle-ci n’est pas perceptible par nous. C’est cette dernière catégorie qui vient appuyer les cerisiers qui fleurissent quand bon leur semble ! Ceux qui ne trouvent pas forcément du sens à perpétuer la tradition de fleurir en mai.
Juste parce qu’il en a toujours été ainsi et qu’il est si difficile de faire autrement. Ces électrons libres qui prennent le risque de passer pour des parias, des inadaptés familiaux ou sociaux ou tout simplement des fous relativement à leur milieu. Heureusement pour nous que de tels individus existent. Justiciers, mécènes et militants de tout poil ! Sinon où en serait-on aujourd’hui du progrès scientifique, artistique politique ou social. C’est en effet, comme dans toute entreprise, le tout début qui est déterminant.
Autrement dit, il est presque inutile se joindre aux promeneurs de janvier pour admirer les splendeurs des cerisiers précoces une fois que la société toute entière a fini par en admettre l’utilité et même par s’organiser en « masse » pour aller les admirer. L’inréret est plutôt dans la compréhension, l’ouverture et l’accompagnement au moment où le plus grand nombre est encore hermétique et non acquis. Autrement-dit l’anticonformisme est chose précoce ou n’est pas. Mais alors pourquoi ne pas l’ignorer au lieu de le traiter d’imbécile?
Le term S Le terme d’imbécillité désigne le plus souvent une action faite sans une parfaite connaissance de ses actes et de leurs conséquences futures. Lorsque la masse des conformistes se met à émettre les pensées qui leur ont été vendues, ils sont sûrs et certains d’agir de façon optimale. Mais si ‘autre est différent, est-il forcément moins bon ? Comme ce petit cerisier improductif mais tellement beau. La différence est elle condamnée à n’être u’une image plaisante à admirer mais totalement inutile ?
Le fait même de le traiter d’imbécile permet de mettre une distance entre cette différence qui nous fait peur et nos habitudes. Cautre n’est pas détesté par notre société il est craint. De ce fait la différence a le droit d’exister. Tant que l’on met le plus de distance possible entre elle et nous. Un président noir ? Oui mais pas chez nous… La différence est partout, tout autour de nous. et là arrive l’envie et le désir de se fondre dans la masse, dans un groupe de gens qui nous ressemble. La différence fait peur, la différence faisait peur, la différence erra certainement encore peur.
La seule manière de ne pas fuir est d’apprendre, de s’éduquer . D’apprendre à écouter l’autre, et d’engranger chaque miette de se qu’il sait et de ce qu’il veut bien nous apprendre, nous faire découvrir. Ensuite il n’appartient qu’? nous de faire le tri de toutes ces nouvelles informations et de les intégrer dans ce qui nous semblera p le tri de toutes ces nouvelles informations et de les intégrer dans ce qui nous semblera plus tard acceptable. Afin, encore une fois, de réformer notre système de pensée. Et ainsi évoluer, toujours évoluer. Vers un idéal, une ouverture d’esprit.
Pour ne plus ressentir cette peur absurde de la différence et pouvoir l’accueillir comme une amie. Les bras et l’esprit ouverts. On dira ce qu’on voudra, mais les anges annonciateurs de progrès tous domaines confondus ont d’abord été considérés comme des diables. Ils ont été au mieux ignorés et rejetés, au pire persécutés et supprimées. Les esprits chagrins diront : « Tant pis pour eux ! » ils avaient qu’à faire comme tout le monde. Ils n’avaient qu’à respecter ce qui est sans le remettre en cause de quelque manière que ce soit. Ils n’avaient qu’à se conformer au connu et à l’établi.
Quand il s’agit de considérations philosophiques ou artistiques, leurs auteurs connaissent souvent des destins tragiques, perdus qu’ils sont au milieu d’un océan d’incompréhension et de forces de rejet pour eux inexplicables. Lorsqu’il s’agit d’enjeux politiques ou sociaux, le conformisme est alors au service des puissances établies et l’anticonformisme appelle à la révolution. Il s’ensuit des mouvements violents capables de se transformer eux même en lieux où l’on fait la chasse aux esprits libres. Il n’y a qu’a parcourir histoire récente du socialisme soviétique pour s’en convaincre.