Gilles Leroy

Romans, récits et nouvelles 1987 : Habibi, roman, (Michel de Maule) ; 1990 : Maman est morte, récit, (Michel de Maule), rééd. Mercure de France, 1994, France-I_oisirs, 1997 ; 1991 : Les derniers seront les premiers, nouvelles, (Mercure de France) ; 1992 . Madame X, roman, (Mercure de France) ; 1994 : Les Jardins publics, roman, (Mercure de France) ; Les Maitres du monde, roman, (Mercure de France) ; 1996 : Machines à sous, roman, (Mercure de France) ; 1998 : 2000 : Soleil noir, roman, (Mercure de France) ; 2002 : L’Amant russe, roman, (Mercure de France) ; 2004 • 2005 . 07 . 2007 ; 2010 2012 : 2013: 2014 . Grandir, roma • Champsecret, Alabama Song, p g : Zola Jackson, r nce), prix Goncourt Dormir avec ceux qu’on aime, roman (Mercure de France) Nina Simone, roman, roman (Mercure de France). Le Monde selon Billy Boy, roman (Mercure de France). Univers littéraire[modifier I modifier le code] Dans plusieurs de ses ouvrages (L’Amant russe, Les Maitres du monde, Les Jardins publics etc. , il introduit de larges parts d’autobiographie et fouille un passé familial trouble afin, selon les critiques, de mieux comprendre sa vie et son propre heminement dans le siècle. « Comme si ce dernier était un navire en perdition a Swige to vie' » next page auquel les marins qui le quittent laissent les mémoires de ce qu’il fut »2. e père est souvent absent de cet univers, la mère à la fois pesante et adorée.

La critique littéraire, unanime, salua l’ouvrage Maman est morte, paru en 1 990 et réédité plusieurs fois, comme étant « bouleversant ». Ce livre était en fait le récit, sous la forme d’un journal intime, des derniers instants de la mère de l’auteur, emportée à toute allure par un cancer du sein. Plusieurs de ses romans sont également fortement imprégnés d’homosexualité3, de l’esthétisme des personnages masculins, décrivant finement chacun d’eux, leur donnant chair de manière très sensuelle.

Dans Les Maîtres du monde, l’auteur décrit avec minutie l’évolution d’un personnage, Joy, atteint d’un bec de lièvre total, dont tombe amoureux le compagnon du narrateur. Dans Champsecret, roman en forme de journal intime, l’auteur et le narrateur se confondent pour ne faire plus qu’un, puisque les deux se nomment Gilles Leroy et vivent à la campagne avec eur chienne, sans toutefois que soient nettement établies des frontières entre réalité et fiction.

L’auteur réfute cependant le terme d’autofiction pour désigner son œuvre : il lui préfère celui d’autographie, en référence à James Joyce. L’univers de chacun des romans de Gilles Leroy est fait à la fois de tendresse et de violence, de mosaïques et de critiques sociales au vitriol, dans lesquelles l’enfance est souve 2 de violence, de mosaïques et de critiques sociales au vitriol, dans lesquelles l’enfance est souvent cruelle et l’occasion de souffrances intimes.

En 2007, Gilles Leroy publie son douzième roman, Alabama song, qui mêle éléments biographiques et imaginaires de la vie de Zelda Fitzgerald, dans ce que son éditeur nomme « son grand roman américain », et dans lequel l’auteur met l’accent sur la transgression qui, selon lui, est le mot clé du destin de cette femme au destin hors norme. pour cet ouvrage, Gilles Leroy figurait dans la sélection 2007 des quatre grands prix littéraires français : le prix Goncourt, le prix Renaudot, le prix Fémina et le prix Médicis. Il obtint le prix Goncourt, le plus prestigieux des prix littéraires, le 5 novembre 2007. ?? cette occasion, Bernard Pivot, de l’académie Goncourt, saluait un auteur « au style flamboyant tandis que Françoise Chandernagor, elle aussi membre du jury, se déclarait enthousiasmée par la « qualité d’écriture extraordinaire » de Gilles Leroy4. En 2009, il demanda au pape de retirer ses propos sur l’inefficacité du préservatif, qui aggraverait selon lui la crise du SIDA, et obtint gain de cause en novembre 2010, lorsque le Souverain Pontife admet « dans certains cas l’utilité du préservatif En 2011, il participe au festival littéraire international Metropolis bleu. 3