Etude de texte : 1) Bergson exprime la différence entre la perception de l’artiste et celle de rindividu normal, lequel se brouille de conventions pratiques s’interposant entre l’objet et nous. L’artiste, lui voit mieux en cela que, débarrassé de ces préjugés, il entre en contact direct avec la réalité.
Il atteint ainsi l’objet tel qu’il est réellement (ce qui fait de lui ce qu’il est, et non pas autre chose). Le philosophe nous dévoile sa pensée selon différentes étapes – Dans une première étape (1,1 a 1,3) Bergson nous explique que ‘artiste volt mieux que l’homme en général car l’artiste regarde la « réalité nue et sans voiles » alors que les hommes non car ils regardent la réalité selon leur fonction.
C’est la définition de l’artiste par la qualité – Dans une deuxième nous ne regardons p » ‘vape View next page qu’il y a entre l’objet – Enfin, dans une der sophe nous dit que s nous regardons ce u commun s montre que l’artiste sera celui qui ignoreras toutes ces conventions et regardera la réalité telle qu’elle est sans interpositions, c’est le regard de l’artiste ) a) Le philosophe Bergson distingue le regard du peintre et le regard des autres hommes : seul le peintre sait voir véritablement les choses et les êtres, en allant au-delà des ap Sv. ipe to apparences liées à la vie pratique ordinaire. «Le commun des mortels» est une expression référant à la manière commune de percevoir la réalité, c’est-à-dire à la manière consacrée par l’habitude et par les usages de la vie sociale. Ce que voit le peintre n’est pas seulement en rapport avec la vision mais aussi en rapport avec la compréhension des réalités : lors que la plupart des hommes, ne voient les choses qu’? travers leur fonction, l’artiste, quant à lui, sait dévoiler le sens profond des réalités qu’il perçoit.
En ce sens c’est un «voyant» : par l’œil et par l’esprit il saisit l’authenticité des choses, mêmes les plus ordinaires. Ainsi le peintre saura voir l’originalité d’un objet singulier et saura reproduire sur la toile cette originalité. 2) b) Nous cherchons à reconnaître l’objet. Si le philosophe parle de reconnaître, c’est pour souligner que nous ramenons ainsi le nouveau, à du déjà connu. ) c) Les conventions s’interposent entre la réalité et notre regard porté sur la réalité.
Sil y a interposition il n’y a pas de saisie directe des objets : notre regard ne saisit pas directement la réalité, mais s’arrête sur les conventions sociales qui désignent et ordonnent le monde des objets. Les êtres humains, parce qu’ils doivent s’adapter au monde, ne retiennent des objets que leur fonction pratique ainsi les mots du langage usuel sont des manières conventionnelles de signaler et de repérer les choses : ils nous en sign 2 usuel sont des manières conventionnelles de signaler et de epérer les choses : ils nous en signalent les caractères généraux et nous aident à mettre en place des actions efficaces.
Les sociétés humaines instituent des conventions afin de faciliter l’adaptation de l’homme au monde : cette institution des conventions est preuve d’intelligence pratique. Seul l’artiste a une saisie directe de la réalité : rien ne s’interpose entre son regard et l’objet ; aucune convention sociale ne fait obstacle à sa compréhension des choses. 3) Si l’on suit Bergson jusqu’au bout, que l’artiste soit un homme au départ différent de l’homme ordinaire, c’est simplement un omme qui a su éduquer son regard afin de distinguer, dans ce que nous voyons.
Il n’est peut-être alors pas nécessaire de mettre un personnage d’artiste en haut de la société. L’homme du commun peut lui aussi se mettre à l’ouvrage. Capproche de l’art peut être au contraire bien plus authentique, plus brute, si l’on se tient à l’écart de l’esthétisme éthéré et du mythe de l’artiste comme homme d’exception https://web. ac-reims. fr/editice/index. php/tice/390-les-pages -datice/portail-disciplinaire/lettres/philosophie/ressources -madrid-de-bergson 3