1. En quoi le personnage de chacun des textes A, B et C est- il rendu antipathique ? Vous justifierez votre réponse en vous appuyant sur quelques exemples précis. Dans chacun de ces trois textes, le personnage est rendu antipathique au travers de descriptions, de l’emploi figures de style, de la focalisation interne mais aussi de part le jugement explicite que laisse paraître le narrateur…
Le premier texte est un extrait de pœuvre de Stendhal, Le Rouge et le Noir (1830). Cauteur nous présente un personnage antipathique, celui de Julien, qui cherche à se jouer de Mme de Swipe p Rênal. Le caractère d effet, le lecteur a du t manipulateur. « Ce Stendhal, veut humili tous ces nobles si fie d antipathique ; en sonnage ambitieux me le décrit eût pour témoins lui rendre tous les mépris qu’elle a eus pour moi.
L’emploi de formes impératives traduit un ego surdimensionné, une haute estime de soi et un personnage vaniteux : « je me dois moi-même d’être son amant. « Je me dois d’autant plus Une phrase exclamative attire particulièrement l’attention du lecteur qui est amené à se former une image encore plu Swige to next page plus négative de Julien puisque celui-ci porte un jugement sur Mme de Rênal, qui à priori ne semble pas être un personnage éplaisant : « Dieu sait combien elle a eu d’amants !
L’auteur le dépeint comme un homme vicieux, qui se sert des autres pour arriver à ses fins et qui les manipule : « les confidences naiVes faites par son mari » (il voit Mr de Rênal comme un être naif), « songer à la conquête de madame Derville » (pour Julien, ceci n’est qu’un jeu et il considère les femmes comme des conquêtes), « Forcé de revenir à celle-ci » (cela ne l’enchante pas de séduire Madame de Rênal mais c’est son « unique » recours pour se venger).
De plus, il prend un malin plaisir à se jouer de sa ictime et considère ce qu’il entreprend comme « une distraction agréable On remarquera également que la focalisation interne (« Il faut que j’aie une de ces deux femmes ainsi que le jugement explicite que le narrateur laisse paraître contribuent ? rendre Julien antipathique, en orientant le jugement que le lecteur se fait de ce personnage vers une image péjorative.
Le texte B est un extrait des Trois Mousquetaires de Alexandre Dumas (1844). Ici, le personnage de Milady est rendu antipathique tout d’abord par le jugement explicite du narrateur omniscient : « Que de haine elle distille ! » qui permet au lecteur de se forme 2