de gaulle

SI et 2 Dans notre Normandie, glorieuse et mutilée Bayeux et ses environs, ont été les témoins d’un des plus grands événements de l’Histoire Cest ici que commença la victoire finale des Alliés et de la France ; que l’effort de ceux qui n’avaient jamais cédé trouva sa décisive justification ; que sur le sol des ancêtres réapparut l’Etat légitime dont la souveraineté guerre, la liberté, la VI sauvegardé dans ses p g préservé des ingéren capable de rétablir unité nationale et impériale ée du côté de la torité d’assembler toutes les forces de la patrie et l’Union française e porter la victoire à son terme en commun avec les Alliés de traiter d’égal à égal avec les autres grandes nations du monde de préserver l’ordre public de faire rendre la justice de commencer notre reconstruction. S3à6 Les institutions antérieures ayant abdiqué, le salut devait venir d’une élite spontanément jaillie des profondeurs de la nation au dessus des préoccupations de parti ou de classe combattant pour la libération, la grandeur et la libération de la France ayant le sentiment de sa supériorité morale de la liberté. Les pouvoirs publics ne valent que s’ils reposent sur l’adhésion confiante des citoyens. Voilà pourquoi une fois assuré le salut de l’Etat, la tâche était l’établissement de nouvelles institutions françaises.

Puis nous nous sommes retiré de la scène pour ne pas engager dans la lutte des partis ce que nous pouvons symboliser, qui appartient à la nation tout entière. qu’aucune considération relative à un homme ne pût fausser l’œuvre des législateurs. 57 à 10 Cependant la nation et l’union française attendent encore une constitution faite pour elles et qu’elles aient pu joyeusement ccepter. La rivalité de partis revêt chez nous un caractère fondamental du fait : du tempérament national : vieille propension gauloise aux divisions et querelles des péripéties de [‘Histoire : en deux cents ans sept invasions, treize régimes ; des ébranlements du présent.

Il faut en tenir compte pour préserver le crédit des lois ; la cohésion du gouvernement ; l’efficience des administrations le prestige de l’autorité de l’Etat En effet le trouble dans l’Etat a pour conséquence la désaffection des citoyens à l’égard des institutions. Menace de dictature. Et qu’est-ce que la dictature, sinon une grande aventure ? Ses débuts sont avantageux. Mais son destin est d’exagérer ses entreprises ; l’édifice s’écroule dans le malheur et dans le sang. C’est pourquoi les institutions démocratiques doivent compenser par elles-mêmes notre perpétuelle effervescence politique que les pouvoirs publics, législatif exécutif, judiciaire soient sépar 2 effervescence politique . que les pouvoirs publics, législatif, exécutif, judiciaire soient séparés. u’au dessus soit établi un arbitrage national qui fasse valoir la continuité au milieu des combinaisons. 11à14 Ainsi il faut : 1. Une chambre des députés, assemblée élue au suffrage universel élue au suffrage universel direct, émanation des grands courants de politique générale. Mais comme elle ne sera pas forcément d’une clairvoyance et d’une sérénité entières 2. Une deuxième assemblée, émanant de la vie locale, élue par les conseils généraux et municipaux Un parlement composé de deux chambres d’où ne saurait procéder le pouvoir exécutif. L’unité la cohésion, la discipline intérieure du gouvernement de la France doivent être des choses acrées. 3.

C’est donc du Chef de l’Etat que doit procéder le pouvoir exécutif placé au dessus des partis élu par un collège qui englobe le parlement mais qui doit être beaucoup plus fort. Président de l’union française en même temps que de la République A lui de Nommer les ministres et le premier d’entre eux. Présider les conseils du gouvernement et d’y exercer cette influence de continuité. Servir d’arbitre soit normalement par le Conseil, soit en invitant le pays à des élections. Etre le garant de l’indépendance et des traités. 15 Prenons nous tels que nous sommes ; le siècle tel qu’il est. es immenses douleurs Toute notre Histoire, c’est 3 grandeurs d’une nation libre groupée sous l’égide d’un Etat fort. Analyse Commentez la construction du discours.

Quelle relation pouvez-vous établir entre les notions suivantes, par ordre d’apparition dans le texte – L’Histoire – La France – Le sol des ancêtres – L’Etat – La patrie – L’union française – une élite – L’immense masse française – Les pouvoirs publics – ce que nous pouvons symboliser, qui appartient à la nation tout entière. Les citoyens – Les partis – La nation – vieille propension gauloise aux divisions et querelles – Les institutions démocratiques – La dictature Le parlement – Le Chef de l’Etat – La République Le pays – Notre histoire – un peuple dispersé – Les fécondes grandeurs d’une nation libre – Un Etat fort Pour formuler sa conception du régime politique à bâtir, dans la France de l’après-guerre, de Gaulle s’appuie à la fois sur la géographie, sur l’Histoire (qu’il rameut systématiquement au moyen d’une majuscule), e ntité française particulière, 4