Compte Rendu Critique Re Formistes

UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL COMPTE RENDU CRITIQUE D’UNE MONOGRAPHIE – ERIC. BEDARD, « LES REFORMISTE. UNE GENERATION CANADIENNE-FRANCAISE AU MILIEU DU XIXeme SIECLE. BOREAL. MONTREAL. 2009 LUCIE MIROUZE MAJEUR D’HISTOIRE FACULTE DES ARTS TRAVAIL PRESENTE A ELABORE DANS LE C HISTOIRE : FONDEME or7 Sv. ige to STIAN R. RASCHLE TRIMESTRE D’AUTOMNE 2013 – 11 NOVEMBRE 2013 Compte rendu critique d’une monographie : Bedard, Eric. Les Réformistes. Une génération canadienne- française au milieu du XIXeme siècle.

Boréal. Montréal. 2009 Eric Bedard est un historien spécialiste de liHistoire du Québec, on ouvrage « Les réformistes. Une génération canadienne-française au milieu du XIXeme siècle » est une version revisitée de sa thèse de doctorat qui s’intéressait à la génération des réformistes durant la période de 1840 à 1860. singulier de tous car il va contextualiser la situation du Canada français au milieu du XIXeme siècle avec les différentes réformes qui le concerne. ar la suite les 5 autres chapitres vont chacun leur tour s’attarder sur des thèmes important de la société: la politique, l’économie, le social, l’Eglise et l’identité nationale. Tout au long de la lecture nous pourrons voir que l’auteur appuie son argumentation sur un choix abondant de sources, il s’appuie donc sur des journaux contemporain, sur des ouvrages et des discours de réformistes mais aussi des ouvrages d’autres auteurs qui ont étudié les réformistes ou les thèmes qui leurs sont à cœur. Ainsi dès le premier abord ces nombreuses références donnent une certaine crédibilité à son argumentation.

Son premier chapitre, Prudence et modération, l’auteur va s’intéresser aux décisions des réformistes prisent par rapport aux 92 résolutions, à l’Acte ‘Union, au Gouvernement responsable, au combat contre l’annexation des Etats-Unis… à travers l’analyse des révoltes des 1837 et 1838. Ainsi on comprend que les 92 résolutions sont soutenus par les réformistes, qui ne portent pas encore ce nom, pour détrôner l’oligarchie loyale ( élection des membres du Conseil législatif) et permettre à la majorité canadienne-française d’être mieux présentée.

Cependant cette stratégie va avorter et va mener aux affrontements de 1837 et 1838. Et même si les réformistes s’accordent pour s’opposer à cette violence, qui met en péril l’unité national, tout n conservant leur opposition au gouvernement britannique il PAG » rif 7 péril l’unité national, tout en conservant leur opposition au gouvernement britannique ils suggèrent une réaffirmation de l’allégeance à la Grande-Bretagne pour éviter la perte d’autres droits.

C’est donc à ce moment là que les réformistes se proclament en tant que tel. Pourtant ce mode de pensée des réformistes arrivent trop tard et l’Acte Constitutionnel de 1791 est suspendu ce qui amène à un nouveau soulèvement mais là encore les réformistes appellent à la non-violence. Toutefois le gouvernement britannique réagira ? ce nouveau soulèvement en déclarant l’Acte d’Union du Haut et du Bas Canada. D’abord contre, les réformistes se résoudront ? cette loi mais militeront pour l’obtention du gouvernement responsable.

Ainsi l’auteur résume bien la situation: d’abord favorable à l’élection des membres du Conseil législatif et ensuite à l’obtention du gouvernement responsable l’objectif des réformistes reste le même: s’opposer à la minorité au pouvoir et mieux représenter les valeurs de la majorité canadienne-française. Cependant on pourrait reprocher à l’auteur de ne rentre pas entrer dans l’analyse des ctions et des politiques des réformistes après qu’ils soient arrivé au pouvoir vers 1 840, il aurait surement été souhaitable de développer cette partie à pour avoir une vision plus globale de l’œuvre des réformiste.

Dans son second chapitre, Parler d’une voix, l’auteur s’intéresse ? la vision des réformiste sur le politique. Après les échecs des stratégies réformiste on voit un repli de leur part sur le principe fondamentale de nationalité, que PAGF3C,F7 stratégies réformiste on voit un repli de leur part sur le principe fondamentale de nationalité, quelque peu dégouté des tournures olitiques de 1 838 les réformistes doivent se recentrer sur l’unité nationale pour plus tard pouvoir repartir sur de meilleures bases.

L’auteur va donc dans ce chapitre définir leur place politique entre leur coté conservateur et leur coté libérale: On peut ainsi les définir en temps que libéraux dans leur soucis de soutenir le gouvernement responsable mais ils s’en distinguent en accordant toujours la primauté à l’importance d’une nationalité uni en un seul groupe. Ainsi on comprend qu’avec cette importance de l’unlté national ils craigne les divergences politique au sein des

Canadiens français. Dans son troisième chapitre, S’occuper de ses affaires, Eric Bedard va parler de la vision économique des réformistes à travers les deux secteurs principaux que sont l’agriculture et l’industrialisation mais il va surtout baser son argumentation sur l’idée qu’avec l’obtention du gouvernement responsable l’évolution de la nationallté devait passer par le développement de l’économie.

Les Canadiens français sont effectivement en retard du point de vue économie, d’abord basée sur l’agriculture, l’économie doit évoluer et donc le travail agricole doit se doter de nouvelles echniques pour pouvoir se développer, d’autant plus avec l’abolition des Corn Laws et leur vision de plus en plus libre-échangiste. Ensuite l’économie doit aussi se baser sur l’industrialisation avec le développement des chemins de fer, l’obtention de développement des chemins de fer, l’obtention de capitaux et la participation du gouvernement dans ce développement.

En parallèle dans son quatrième chapitre, Assainir le corps social, l’auteur montre qu’à coté de l’économie il faut aussi veiller à la cohésion social. Pour cela l’auteur se base sur trois catégories: es pauvres, les criminels et les femmes. En effet, on voit qu’avec le développement de l’économie le paupérisme se développe aussi et la criminalité augmente, deux concepts qui sont lier pour les réformistes.

Pour remédier à cela les réformistes ne souhaitent pas stopper le développement économique mais préfèrent résoudre le problème à la base en redéfinissant les valeurs morales. Cela passe par les valeurs des femmes ainsi que par leur rôle de mère et d’épouse, elle doivent donc rester pure de toute corruption. Enfin il faut travailler sur les pauvres et les criminels en les retirant de la ociété pour les rééduquer grâce à des institutions spécial et grâce au travail.

Ainsi on en vient au cinquième chapitre, Rendre le peuple meilleur, l’auteur montre ici qu’en liaison avec la cohésion social il faut parler de la place de la religion. Comme vu dans le chapitre précédent les problèmes de la société sont moins politiques, économiques, sociaux que moraux. On voit que chez les réformistes le religieux est l’élément essentiel, bien plus que les los, pour créer et refonder les valeurs morales et qui permettrait au peuple de ne pas dévier de ces valeurs. pour autant les réformistes sont contre