Thibault DURAND Camille JACQUOT David PERRIN Jean-Baptiste RIVIERE GM02 CP41 La gestion familiale des déchets Rapport 2 . Rapport d’informations Cahier des Charges Introduction or20 Sni* to View Dans le cadre de l’unite de valeur Cp41, m thode de conception, notre sujet concerne la gestion familiale des déchets. Conséquence directe de notre mode de vie, l’augmentation des déchets pèse de plus en plus sur notre environnement. Ainsi les activités humaines sont dans la plupart des cas, génératrices de déchets, ce à quol contribuent largement à cet état de fait.
La gestion des déchets, ‘est à dire tous les processus de traitement après utilisation sont régis par deux grandes lois : celle du 15 juillet 1975 (no 75-633) et du 13 juillet 1992. Le recyclage apparait aujourd’hui non seulement comme une nécessité mais aussi comme une obligation pour les collectivités. En 1995, des français se disaient prêt à s’investir dans une innovations en terme de collecte, de communication et de procédés de valorisation. Notre sujet se situe donc au cœur d’un problème d’actualité.
Il nous pose comme une interface entre les collectivités, les entreprises et la famille, cible et acteur principal u recyclage des déchets ménagers. Cadre de la conception PRODUIT Consommateur, (cltoyen) Secteur du sujet • « gestion familiale des déchets » COLLECTE TRAITEMENT, RECYCLAGE Collectivités Usines de traitement RECUPERATION, TRANSFORMATION, STOCKAGE Entreprises de recyclage 2 OF a. Introduction „ 7 b. Politique & coût 4. Actions & objectifs.. a. Collecte des . b.
Service de déchetterie 8 c. Proposer des alternatives efficaces d. Sensibilisation des citoyens — 8 5. Moyens & modalités de collecte „ Les produits existants 1. Les poubelles intérieures 2. Les poubelles extérieures………… — 9 3. Les broyeurs et les presses 10 4. Les poubelles de tri des 6. Solutions contre les nuisances sonores 7. La puce électronlque.. Cahier des charges conceptuel 1. Marché 12 2. produits concurrents — 3. Contraintes a. Exigences . Annexes 13 1 .
Statistiques sur le comportement des français 2. Sondage effectué auprès de 93 personnes Déchets & traitement … 12 14 d’autres, ailleurs. « Un déchet est un bien sans valeur, exprimée dans un espace de référence » résume Jean Gouhier, directeur de l’institut de rudologie de l’université du Mans. Un produit devient un déchet à partir du moment où il est mis ? la poubelle, c’est à dire à partir du moment où il perd toute valeur sociale ou marchande, donc tout usage.
Ainsi le type d’organisation sociale ou le milieu de vie influencent le devenir de ce que l’on jette. Une première approche nous amène a distinguer les déchets suivant leur origine Les déchets urbains Les déchets industriels Les déchets agricoles Les déchets urbains regroupent les déchets ménagers et les déchets des collectivités locales comme les boues des stations d’épuration, les déchets des espaces verts… L’industrie est, elle, la principale source de déchets. Ce sont tous es déchets produit par l’industrie et les transports.
Enfin, les déchets agricoles sont les déchets produits par les exploitations agricoles, forestière et de la pêche. Une seconde classification se base, elle, sur le degré et la nature des dangers que les déchets peuvent faire courir à l’environnement. On a ainsi : des déchets inertes : qui ne présentent aucun risque pour l’environnement. Ils sont constitués principalement de déblais et de déchets minéraux divers provenant des industries PAGF s OF métalliques, des cendres d’incinération…
Des précautions quant à leur élimination doivent être prises. Les déchets considérés comme vraiment dangereux : pour le milieu naturel et la santé humaine et contenant des substances très toxiques comme les déchets radioactifs ou certains déchets hospitaliers par exemple. Enfin, une troisième approche permet de distinguer une dernière classification qui se base sur la position du déchet dans le processus de traitement. On en note trois sortes : primaires secondaires : ultimes : déchets avant traitement. e sont les déchets issus du traitement d’un déchet ou d’un effluent. dernier maillon de la chaîne de traitement. C’est la loi du 13 juillet 1992 qui fixe la ouvelle politique de gestion des déchets dangereux et donc qui a introduit la notion de déchets ultimes. une certaine limite est mise quant à la nature des déchets admis en décharge. A partir de 2002, seuls les déchets ultimes qui ne peuvent être ni recyclés ni éliminés pourront y être s PAGF OF et végétale. Papiers-cartons (33%) Plastiques (5%) ; PVC, PET, PEHD, etc. sont en général recyclable.
Verres (8%) Métaux (8%) Textiles (8%) Autres (1396) 2. Traitement et valorisation des déchets Que signifie exactement la valorisation de nos déchets ? La valorisation se dit d’une filière qui permet de donner ne valeur positive à un déchet. Trois grandes méthodes de valorisation existent : la valorisation énergétique : toute action qui permet de tirer de l’énergie dun déchet introduit dans une unité d’incinération ; l’utilisation de déchets comme matières premières de substitution. un nouvel usage de la matière pourra être fait.
L’utilisation des déchets qui permet de fabriquer le même produit de départ après valorisation (verres, papiers). Actuellement, les déchets « inertes » sont soit mis en dépôt sans précaution particulière, sot valorlses en technique routière. Les déchets « banals » sont éliminés dans les êmes conditions que les ordures ménagères. La quasi-totalité des déchets « spéciaux » est traitée en France selon trois procédés : l’incinération, les traitements physico-chimiques, la mise en décharge contrôlée. Ainsi, voyons les différents modes de traitement des déchets. a.
Les déchetteries C’est un espace aménagé, gardienné et clos, où les particuliers peuvent déposer gratuitement leurs déchets non pris en compte par la collecte des ordures ménagères. On peut ainsi recueillir des déchets dans des conteneurs spécifiques en vue de les valoriser ou de les éliminer mieux. Elle eut en effet accueillir les matières recyclables (verre, papier, carton… ), d ts, des déchets verts. PAGF 7 OF petits, emplacements peu accessibles, infrastructure incomplète, insertion environnementale insuffisante… autant d’éléments qui, au final, peuvent dénaturer complètement l’objectlfflxé. . Le compostage Le volume de déchets verts produits chaque année est en accroissement constant. Collecté la plupart du temps séparément, ils se prêtent naturellement au compostage sans adjonction de matieres extérieures. Ce mode de traitement connait un fort développement avec pratiquement un riplement du nombre de plate-formes depuis 1994. Les déchets verts constituent aujourd’hui en France une production de l’ordre de 7 millions de tonnes. On considère que la quantité de déchets verts mobilise grâce aux collectes au porte à porte est de 0,3 m3 par habitant et par an, soit 60 kg.
Au niveau national, la quantité de déchets verts ainsi mobilisable est de 17 millions de m3, environ 3,4 millions de tonnes (chiffre de l’ADEME : Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). Les traitements biologiques ont pour but de transformer la matière organique végétale ou animale n un produit utilisable en agriculture grâce à un système de populations aérobies composé de bactéries thermophiles et de champignons. Le compostage apparait donc comme un sol approprié qui permet de valoriser cette matière pour un coût raisonnable et de contribuer à la protection de l’environnement.
Cependant, les déchetteries restent encore la destination principale des déchets verts. c. La méthanisation La dégradation de la matière organique en présence d’oxygène, c’est le compostage ; en l’absence d’oxygène on parle de méthanisation (produit un mélange de méthane et de az carbonique. PAGF 8 OF dans des usines spécifiques. Les camons bennes déversent leur cargaison dans une fosse, dans un hall de déchargement. Ensuite les ordures sont brûlées dans des fours spéciaux et spécifiques à chaque déchet (selon leur taux d’humidité, le pouvoir calorifique, leur composition).
Les déchets brûlent de 800 à 900 oc, sans combustible complémentaire. On aboutit alors à une réduction de 70 % de la masse des déchets entrants et de 90 % de leur volume. Cependant, tout n’est pas calciné et les mâchefers (scories, ferrailles, verres et matériaux imbrûlés) nécessitent n traitement particulier. Il en est de même pour les fumées rejetées qui doivent être épurées pour en éliminer des poussieres, les gaz acides et les métaux lourds. Les mâchefers peuvent être valorisés sous certaines conditions en techniques routieres. tonne d’ordures brûlées = 300 kg de mâchefers (résidus solides) + 50 kg de Refiom (fumées d’incinération) L’incinération permet une valorisation énergétique des déchets : la chaleur récupérée pendant la combustion des déchets est transformée en vapeur. Cette vapeur est utilisée dans la production de Pélectricité et dans ‘alimentation des réseaux de chauffage. Ainsi la Communauté urbaine de Strasbourg s’est engagée avec l’entreprise protires, spécialisée dans la valorisation de la vapeur et des mâchefers produits par la combustion des déchets.
Aujourd’hui, un peu plus de 11 millions de tonnes de déchets ménagers sont traités dans 300 incinérateurs. e. Le recyclaee d’encourager la réduction de la production des déchets ménagers. Pour modifier les comportements d’achat ou les habitudes de gestion domestique, des opérations de sensibllisation à la réduction des flux de déchets peuvent être envisagées. Ce tri revient donc à l’habitant lui-même : avant toutes les ordures étaient rassemblées dans un même sac, désormais on trie les déchets par type.
Papier, carton, verre, plastique, métal constituent pour plus de la moitié de notre poubelle. Trier, ces déchets sont envoyés dans des centres de tri des déchets ménagers en vue d’une éventuelle réutilisation. A titre d’exemple, les métaux collectés sont recyclés pour la fabrication de pièces automobiles, les briques de boisson pour des panneaux d’aggloméré, carton pour de nouveaux cartons d’emballage… Inconvénients : De l’option choisie par la commune dépend le ype de matériaux collectés.
Ainsi, une commune qui s’engage dans la filière du compostage choisit la collecte séparée des matières organiques (29% de nos poubelles). 6 Acteurs, moyens & solutions 3. Présentation des collectivités a. Introduction « l’élimination des déchets comporte les opérations de collecte, transport, stockage, tri et traitement nécessalre à la récupération… » (code de l’environnement) Les modifications des modes de vie et de consommation ont des conséquences sur la quantité et la composition de déchets que nous pro écessite une nouvelle