Oulhamr le fort, chasseur de la tribu de la falaise blanche… Comme le soleil se levait et ocrait de ses rayons rasants la falaise de craie blanche dont les surplombs protégeaient les huttes et les tentes de la tribu ; Oulhamr le fort sortit de sous la couverture de peau et de fourrure qui le protégeait de l’humidité du matin, et, encore endormi, descendit lentement vers la rivière qui coulait paisiblement au pied de la muraille calcaire. Il se sentait confusément préoccupé depuis quelques jours.
Lui, le meilleur chasseur du clan, chef des utres chasseurs, lui dont dépendait toute la tribu pour son approvisionnement en viande de mammouth avait été invité par le chaman à participer, orf une cérémonie dans gr » • Sv. ige to sacrées.. C’est que la situation les rites de son passage l’ ge adulte, il e et par Houduk le e de peintures uis son initiation et était devenu le plus grand chasseur de mammouths de la tribu, les choses changeaient…
Il voyait bien que les mammouths devenaient plus rares, que le printemps de plus en plus précoce les faisait rester plus loin, ans la direction ou le soleil ne va jamais. Et, de plus en plus, les rares animaux qui passaient encore ? proximité de la falaise étaient, avant même qu’il ait eu le temps de rassembler son groupe de 5 chasseurs et de le Swipe to vlew next page les prendre en chasse, abattus par les tribus de petits hommes venus du nord.
Leur technique de chasse était bien plus efficace et rapide que celle de son clan. Alors que lui et ses hommes passaient plusieurs jours à creuser une fosse vers laquelle ils essayaient de pousser l’animal puis ensuite de l’abattre, les autres se ontentaient de rabattre les bêtes vers les marais, d’attendre qu’ils s’embourbent puis de les achever et de récupérer ce qu’ils pouvaient de viande.
Certes une bonne partie de la chair était perdue, noyée dans la tourbe, mais cette perte était largement compensée par le plus grand nombre d’animaux qu’il était possible de chasser ainsi et par la facilité et la rapidité de cette chasse. Une autre question se posait… Nourris, gavés de cette viande grasse et parfois faisandée, les membres de la tribu semblaient de moins en moins contents et satisfaits de eur sort et du manque de diversité de leur alimentation.
II voyait bien les visages des jeunes femmes se détourner de lui alors que quelques mois auparavant elles le regardaient avec admiration quand il passait devant elles, comme il voyait aussi les enfants faire semblant d’avoir des hauts le cœur en portant leur main à leur bouche à son passage, comme si la simple évocation de cette viande de mammouth les écœurait. Que faire alors ? Trouver d’autres sources de nourriture ? Il se posait de plus en plus la question. Il existait bien d’autres animaux chassables, les rennes, les c