UCL StructEcoMedias Notes

Structures socio-economiques des médias Première partie : Médias, économie et société. Chapitre 1 : Positionnement des médias dans une logique socio- economlque. 1 . 1 Média : Objet économique ou objet culturel ? 1 1. 1 : Logique économique et logique culturelle Les deux s’entrecroisent souvent. 1 . 1. 2 : Valeur d’usage Ce sont les deux gr souvent la valeur sy commercialisation. L or67 me s’il y a aussi ce qu’il faut pour la fait. Historiquement parlant, la valeur d’usage se fabrique par son utilité et ensuite progressivement on se dirige vers la valeur d’échange. Cela vaut aussi pour les biens culturels. 1. 3 : Bien économique et bien socio-économique parler de marchandlse culturelle est contradictoire. 1 . 1. 4 : Positionnement : médias, industries culturelles et médias de flot : a. La notion des « industries culturelles » Cinéma, télévision, presse, Cela apparait d’un point de vue intellectuel vers la fin des années 80 mais les réflexions remontent plus loin aux années 20 — l’édition puis de la presse et enfin du flot. On passe d’un système discontinu à un système continu, de l’immatériel au matériel. Avec féditlon et le livre on édite des exemplaires d’un bien culturel.

Chaque fois que l’on sort un exemplaire du livre, on sort un objet différent. Rien n’est terminé. On concretise l’immatériel de façon durable. Cela fait appel à des lieux dispersés, on doit aller chez le libraire pour acheter un livre. La presse est plus rapide, on la retrouve tous les jours ou toutes les semaines. On inscrit Fimmatériel dans le concret. II y a un renouvellement régulier, parution après parution. On ne peut donc posséder l’immatériel qu’un moment, il faut un renouvellement. De même que pour le livre, il faut aller chercher le journal dans un kiosque à journaux.

Le flot est ce qui coule en permanence, ce qui jamais n’arrête de couler. Internet incarne cela par essence et par excellence. Ce n’est jamais matériel mais c’est continu. Contrairement aux deux précédents, il s’impose à nous, il ny a pas de démarche, pas d’effort à fournir. Edition Presse Flot Concrétise un immatériel Inscrit l’immatériel N’est qu’immatériel sous la forme d’un bien durable sur un support éphémère sur un support immatériel produit une f01S pour toutes régulièrement renouvelé coulant en continu éventuellement ponctuellement réédité et diffusé dans les dieux lieux dispersés. stribué rapidement dan nse de kiosques. PAGF 7 OF l’écrit et la presse écrite et de l’autre le flot est Haudiovisuel : Ecrit Presse écrite Audiovisuel Ordre, mémoire, trace, Ephémère 00contact, authentique et aussi l’oubli. Caractéristiques des trois modèles : Opérateur Editeur Rédacteur en chef Programmateur Outils Catalogue et best-seller Couverture et scoop Grille et prime-time Types de produits Prototypes reproduits : livres, disques, vidéocassettes, séances de cinéma Séries et prototypes reproduits : titres quotidiens, hedbos, mensuels, Flot de prototypes diffusés : chaînes de programmes

Lieux Librairies, disquaires, vidéoclubs, cinémas Kiosques et portage à domicile Téléviseurs domestiques Deux ruptures séparent l’édition et la presse du flot • 3 OF commerciales Finalité « Extravertie », il n’existe pas pour lui-même mais bien pour rendre service aux gens « ntrovertie », il est sa propre valeur et son but est de fructifier 1. 2. 2 : Service public et service privé : Il ne faut pas réduire le service public aux organes qui y appartiennent comme la Poste, la SNCB, Il y a aussi une part de fonctionnel qui représente la part des activités d’une entreprise ui relève de « missions de service public. ? C’est cette dernière notion qui est sans doute la plus pertinente pour la question qui nous préoccupe. L’Etat assigne à certaines entreprises des « missions de service public » qu’elles sont chargées de remplir. En échanges de la production de ces « services collectifs » il octroie des subventions ou d’autres avantages. 1. 2. 3 : Monopole et concurrence Le traditlonnel monopole des entreprises publiques est menacé par l’influence européenne qui est favorable à l’ouverture des entreprises publiques à la concurrence. 1. 2. Positionnement des médias : services publics et services privés : Quand on parle de médias, on doit retracer Phistoire. Secteur médiatique Caractéristique des produits Enjeux et interventions des pouvoirs publics Livre, disque Appropriation individuelle (rivalité et exclusion) Rendements décroissants. marché + aides. presse écrite Appropriation individuelle (rivalité et exclusion) Rendements décroissants. Enjeux de démocratie. Aides à la presse. Radio – télévision Consommation collective (non-rivalité mais de plus en plus de possibilités d’exclusion) Rendements croissants.

Enjeux de démocratie, crainte de monopole de moyens de diffusion. Création de chaînes publiques et concurrence avec le prlve. Dans le secteur du livre ou du disque, plus on produit, plus on va devoir dépenser. Chaque exemplaire coûte à la production. L’Etat n’est jamais beaucoup intervenu dans la production de livres et de disques, il laisse faire le marché. II y a toutefois de petites exceptions : en France le prix unique pour les livres qui est fixé par l’Etat. Dans le secteur du cinéma, la production est essentiellement industrielle. On achète un ticket pour voir un film en particulier, e n’est pas interchangeable.

Il existe des aides à la production qui sont apparues pour défendre des enjeux culturels. La presse écrite défend des enjeux de démocratie et cela justifie un système d’aide à la presse. L’Etat démocratique se doit de soutenir la presse. Dans le secteur de faudiovlsuel tout change. On peut regarder la télévision ou écouter la radio à plusieurs. C’est une consommation collective. Cela ne coûte pas plus cher de regarder la télévision seul ou à plusieurs. 1. 3 Justification et intérêt de la roblématique PAGF s OF des médias dans le contexte des sociétés.

Différences entre la presse et l’audiovisuel. 2. 1 Rôle des médias écrits. Avènement de la presse : Indépendamment des Etats. C’est né d’une logique de lutte contre les idées despotiques au nom de la démocratie. Les entreprises privées qui possédaient des moyens d’édition en ont profité pour éditer des feuilles sur lesquelles l’Etat a joué comme un frein de par la censure ou des taxes. Par contre du point de vue du fonctionnement économique, il ne s’est occupé de rien. Avec la démocratie, la presse est libre et la censure est interdite.

L’Etat ne s’en occupe plus du tout. La seule limite restant à la presse est une limite matérielle et quantitative : pas de papier ou d’encre, casse de matériel… Les seules exceptions sont les périodes de guerre. Plus tard des systèmes se mettent en place pour protéger le public. Dans les années 50 – 60, on se rend compte que laisser faire le marché reviendrait à faire disparaître les faibles au profit des forts. Ce sont les journaux dinformation qui restent et les journaux d’opinion qui déclinent. Depuis les années 70, en Belgique, un système existe pour soutenir la presse.

Ces aides sont toujours limitées, c’est la ogique économique qui prime. Si le lectorat ne suffit pas à tout financer, il reste le marché des annonceurs mais encore une fois c’est le marché qul fonctionne. 2. 2 Rôle des médias audiovisuels. Ily a deux modèles • Le modèle américain : L’a PAGF 6 OF envisagé comme le média entrepreneurs. Tout le monde peut diffuser. Le problème est que récrit peut se diffuser sur du papier mais l’audiovisuel a besoin d’ondes. Ily a donc un espace de diffusion limité. La Federal CC est alors chargée d’organiser le fonctionnement des médias audiovisuels de manière logique.

Il faut gérer les flux de communication et veiller au bon fonctionnement des systèmes mais sans en surveiller le contenu. Cest un agent de circulation. Le modèle européen : On part d’un point de vue inverse. Dès le départ, tout le mande ne peut pas émettre. Il n’y a pas la place pour tout le monde alors on crée une instance qui a la responsabilité de gérer ça pour tout le monde. C’est le service public de radiodiffusion qui est un service de l’Etat. Il faut émettre au nom de tout le monde et pour tout le monde. On délègue le pouvoir de diffusion à une entreprise publique.

Ce système ? fonctionner jusque dans les années 80. A cette époque ce système atteint ses limites et on passe dans un système mixte. es problèmes de BFM ne touchent pas trop la structure belge de BFM qul appartient à Contact Groupe. C’est donc un sous- produit de Radio Contact. Ce qui va change, c’est que BFM Belgique devra se recentrer sur un domaine économique alors qu’ils préfèrent le généraliste. Il y aura sans doute des conséquences en Belgique. Notions de science économique : Dans une logique économique, il y a trois choses importantes ? retrouver.

Comme dans toute entreprlse, il faut se positionner en erme :- D’équilibre ; – D’optimum économique ; – De taille critique. Le premier objectif de toute entre rise D’optimum économique ; Le premier objectif de toute entreprise, c’est d’atteindre l’équilibre. Dans l’état actuel du monde des médias, une fois l’équilibre atteint, il faut se développer, grossir. L’optimum économique est l’échelon suivant : il faut maximiser le profit Pour arriver à ce résultat, il faut passer par la notion de taille critique. C’est le seuil minimum de dimension requis pour que l’entreprise soit viable.

On reste dans l’idée générale d’atteindre n optimum. Il faut une certaine taille de l’entreprise pour arriver à cet optimum. Comment déterminer cette taille ? Le but de l’entreprise et de croître pour arriver et se maintenir à cette taille critique. Il ne faut surtout pas dépasser la taille critique. C’est ce qui est arrivé, par exemple, à Vivendi Universal, ils ont dépassé la taille critique de leur entreprise. (Voir pp. 15 du livre) Comment arriver et se maintenir à la taille critique ? Il faut diversifier sa production. Cela se fait souvent dans les médias.

Les deux tendances de recherche de la taille critique sont : L’intégration verticale : Occuper l’ensemble des stades de production ; L’intégration horizontale : Occuper le plus grand nombre de supports de diversification. Quand on veut être « médiaglobal », on achète une série d’œuvres et on les transforme en scénarios en faisant tout de la production jusqu’à la diffusion et la vente. C’est bien l’idée de verticalité. L’idée d’horizontalité tient dans le fait de décliner un même produit de plusieurs façons différentes comme, par exemple, Harry Potter.

Tous les secteurs concernés doivent a BOF plusieurs façons différentes comme, par exemple, Harry Potter. Tous les secteurs concernés doivent alors être intégrés dans la même entreprise. (Voir pp. 18 du livre. ) Attention : Il y a des limites au développement horizontal. Le schéma représente tout ce qu’il est logiquement possible de faire Mais il faut bien veiller à garder un secteur dominant. Vivendi ne l’avait pas fait et a dépassé sa taille critique. Voir livre pp. 15 – 20. Chapitre 3 : Les « Majors » médias mondiales : Critères d’évaluation. Les médias sont de plus en plus différenciés.

Les logiques de production ou les logiques de diffusion et les techniques qui ermettent de produire et de diffuser se rapportent souvent au secteur des télécommunications. Le problème est que les télécommunications (téléphonie, satellite, ne sont pas liées aux médias eux-mêmes. Les médias ont de leur côté beaucoup investi dans les télécommunications. Les grands groupes médias sont importants dans le monde mais ils ne sont souvent qu’une parcelle d’un conglomérat beaucoup plus large. Par exemple, Vivendi a débuté en produisant de l’eau. Les médias ne sont arrivés dans ses activités que très récemment.

Certains groupes ont une énorme masse de ecteurs, dont les médias. A partir de quel chiffre va-t-on alors décréter qu’une entreprise est un géant des médias ? Souvent, il semble que le plus simple soit de connaître le bénéfice du groupe média. Le problème avec cette solution, on ne dispose pas souvent de ce genre de chiffres. De plus, ceux qui dégagent un bénéfice de leurs activités y arrivent parfois grâce à des em runts ce qui faus PAGF bénéfice de leurs activités y arrivent parfois grâce à des emprunts, ce qui fausse la donne. Le groupe allemand Kirch a fait faillite suite à un colossal surendettement.

Un autre chiffre pouvant être pris en compte est le chiffre d’affaires, le revenu. Cela ne montre toujours pas le surendettement. voir livre pp. 19 – 27. Deuxieme partie : Etat des lieux des principales entreprises médias mondiales. Les chiffres sont communiqués par les grands groupes médlas. On peut se demander s’ils n’ont pas été parfois un peu dopés afin de cacher certains malaises. Lorsqu’on se réfère aux tableaux, on voit une croissance continue et ce quelle que soit la conjoncture. Chapitre 1 : AOL Time Warner. (PP. 29) Quelques dates : 1989 : Fusion de Time Life et de la Warner.

De ce fait, le groupe Time Life devient numéro 1 mondlal des groupes médias. 1996 : Rachat de Turner. 2001 : Rachat de Time Warner par American Online. Cela a été avalisé par le FCC, Federal Communication Commission, qui est l’organe de surveillance des groupes médias par les Etats unis suite aux lois anti-trusts notamment. On s’est alors rendu compte que les deux groupes étaient financièrement bien plus forts séparément qu’ensembles. AOL y a beaucoup perdu, Time Warner un peu moins. Cette compagnie est surtout connue pour l’origine de ses rentrées financières : 2001 10 rif 67