Lecture Analytique Chanson D Automne De Verlaine

« Mon rêve familier » Verlaine in Poèmes saturniens (1866) Introduction Chanson d’automne, comme l’ensemble des Poèmes saturniens (1866) (-> texte complet des Poèmes saturniens), est une œuvre de jeunesse de Verlaine. Il offre un exemple poignant de la mélancolie qui assaillait le poète, qui se croyait sous l’influence néfaste de Saturne. Le thème est celui de la fuite du temps. Le poème pr prophétique puisqu’il gg de Verlaine.

Lecture du poème Chanson d’automne Les sanglots longs Des violons De l’automne Blessent mon coeur Dune langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l’heure, je me souviens Des jours anciens ors bolique mais aussi ue sera l’existence Celui-ci n’est pas présenté d’une façon figurative. Il est cependant personnalisé par des réactions purement humaines et appréhendé par la perception auditive :  » sanglots longs La métaphore des sanglots sortant d’un violon signifie le bruit du vent.

L’adéquation entre la manifestation de tristesse que sont  » les sanglots  » et le son triste ‘i Des violons est restituée par ne rime équivoquée entre  » sangl[ots longs]  » et  » vi[olons]  » L’automne va provoquer un drame qui va durer pendant deux strophes. L’automne apparait comme un personnage actif alors que Verlaine est passif. Il est comme le jouet de la saison. Toute cette strophe est bercée par une assonance en [l]. Elle peut suggérer, par son côté liquide, les larmes qui coulent.

On retrouve l’adjectif  » monotone en fin de strophe, qui par sa ressemblance de profil phonique mais aussi par sa signification est un leitmotiv e l’automne en poésie. Ill. … et moi 1. La fuite du temps L’automne, qui était le protagoniste principal de la première strophe et qui provoquait la langueur, provoque, dans la deuxième strophe, le souvenir et, incidemment les pleurs. Cette deuxième strophe est marquée par une seconde impulsion sonore, l’heure qui sonne. Elle apparait comme une sorte de glas qui engendre la mélancolie et la souffrance :  » suffocant  » blême  » pleure parce qu’elle est le rappel de la fuite du temps :