Methodologie de la dissertation juridique L’objectif d’une dissertation est d’offrir une construction ordonnée du développement explicatif permettant de présenter un sujet donné. La dissertation impose donc une réflexion sur le sujet. Le but n’est pas de retranscrire les connalssances apprises dans son cours. Il s’agit de présenter sa réflexion personnelle sur un sujet, à l’aide de ces connaissances tirées notamment du cours. Lecture et anal Il est essentiel de lire d’éviter toute mauvai de lire plusieurs fois connaissance, le com sujet org jet. Le but est Sni* to com lui-ci.
II convient ‘en prendre r éviter tout hors Définir chaque terme du sujet, évitant les hors sujets et mettant en exergue les possibles subtilités de la problématique. Prêter une attention à la ponctuation. une question laisse supposer qu’il s’agira de répondre à celle-ci en argumentant sa prise de position. Attention à la rédaction du sujet lui-même, en prêtant attention aux singuliers ou aux pluriels, les mots de liaison, article défini – article indéfini… 2) Travailler au brouillon Chaque terme qui compose le sujet doit être défini et étudié.
Certes, la construction de la dissertation se base bien souvent ur la scission d’un des mots du sujet. Il convient alors de bien différents sens qu’ils peuvent revêtir. Il faut ensuite noter au brouillon toutes les idées en relation avec le sujet. Ne cherchez pas à organiser ces idées… notez tout ce qui vous semble avoir un intérêt pour travailler sur le sujet. Il s’agit de ne rien oublier : notez toutes les réflexions qui vous viennent à l’esprit (le tri viendra après… ). pour cela, utilisez vos connaissances personnelles : cours, travaux dirigés, lectures personnelles d’articles de doctrine ou de la jurisprudence..
Lorsque vous avez épuisé toutes vos idées et vos « souvenirs vous allez pouvoir travailler à les classer. Vous allez rapprocher les idées entre elles. Vous allez remarquer que certaines se complètent et d’autres s’opposent… Certaines idées pourront aussl apparaitre complètement isolées et n’avor aucun rapport avec les autres ; mettez-les de côté. De même, certains sujets proposés devraient nécessiter plusieurs centaines de page pour être complet. Il va de soit que vous n’allez pas épuiser le sujet en quelques pages ! Il s’agira alors de présenter le sujet au travers les idées essentielles.
Vous allez alors remarquer que plusieurs grandes idées directrices vont apparaitre. 3) Construire un plan C’est la suite logique de l’organisation que vous venez d’effectuer. Les idées directrices dégagées par cette mise en ordre permettent bien souvent de dégager votre construction. Attention, votre plan doit bien être le résultat de ce travail, c’est- à-dire : lire le sujet, écrire toutes les idées vous venant à l’esprit, organiser vos idees, réfléchir à un plan . Il ne faut surtout pas que votre plan soit à l’origine de vos i vos idées, réfléchir à un plan .
Il ne faut surtout pas que votre plan soit à forigine de vos idées, c’est-à-dire : lire le sujet, poser un plan, rechercher des idées pour mettre dans ses parties… Vos idées doivent être à l’origine de votre plan et non pas l’inverse. Attention donc de ne pas se laisser tromper par une « révélation » lors de la lecture du sujet ! Bien souvent, on croit (en lisant le sujet) avoir trouvé un plan idéal… Vous risquez de mal comprendre le sujet, d’oublier des pans complets de réflexion, de répéter des idées… Votre plan doit alors se caractériser par sa cohérence et sa logique.
On ne doit pas avoir de répétitions. Si des idées se retrouvent à différents endrolts de votre copie, c’est que votre plan est mal construit. Votre raisonnement doit aussi se poursuivre logiquement et de façon fluide : aucun retour en arrière ne doit être effectué. Par exemple, ne présentez-pas les exceptions avant le principe ! Vous allez remarquer que lorsque vous aurez organisé vos idées, deux grandes idées directrices vont apparaître. Vous pouvez éventuellement repérer (bien que plus rare) quatre groupes d’idées, qui se rejoindront sous deux grandes idées.
Ces groupes ont constitués vos deux parties, deux sous-parties. Les étudiants en droit se voient imposés cette construction juridique symétrique ou bipartite : deux parties composées de deux sous-parties. Il est vivement déconseillé de passer outre cette construction… D’aucuns soulignent qu’il vaut mieux un bon plan en trois ou quatre partie, qu’un mauvais en deux parties. En théorie, cette observation est tout à fait louable… mais le défaut de plan mauvais en deux parties. En théorie, cette observation est tout ? fait louable… ais le défaut de plan en deux parties sera souvent erçu comme un manque d’analyse, de réflexion, etc… Dans chaque sous-partie, vous prendrez le soin d’organiser vos idées. Il est conseillé de prévoir un paragraphe par idée. Chaque partie et sous-partie possède un titre court et précis. Ce titre doit permettre de résumer les idées essentielles développées à l’intérieur. Attention à vouloir des titres originaux. Votre titre doit être compris par le lecteur. Court et ne se composant pas de verbe conjugué. Il est aussi déconseillé de faire des titres avec une phrase débutant en I ou A et finissant en II ou B.
Plans « bateaux » et plans d’idées On appelle plans « bateaux » les plans-types, qui peuvent être utillsés pour une grande majorité des sujets. Le reproche de ces plans est le caractère bien souvent trop descriptif. A contrario, ils sont bien souvent simples, permettant une présentation claire d’un sujet. En voici différents exemples, qu’il peut être judicieux de garder à l’esprit, faute de mieux : Notion Mise en œuvre Conditions Effets Régime Fondement Portée Création Fonctionneme Principes Exceptions Oui Mais Non A compter, on trouve les plans chronologiques.
Il peut arriver ue certains sujets connaissent des évolutions importantes dans le temps (par exemple, la situation juridique avant et après un revirement de jurisprudence), le plan chronologique peut éventuellement s’y adapter. De même, on retrouvera parfols futilité du plan chronologique en matière historique. Le plan recherché est le plan d’idées. Ce type de plans permette de présenter une synthèse du sujet au travers une réflexion approfondie et personnelle de l’étudiant. Plusieurs auteurs soulignent que la fusion des deux types de plan est le mieux : ne pas être trop technique, ne pas être trop abstrait… is savoir doser les deux. 4) Rédiger votre copie Vous êtes soumis à une contrainte de temps. Vous n’avez donc pas la possibilité de rédiger votre copie au brouillon. Il faut alors désormais travailler directement sur votre copie Avant de vous lancer dans l’écriture, rappelez-vous bien : Faites des phrases courtes malgré les nombreux rappels, nous avons tous tendance à faire de longs développements. Malheureusement, nous sommes bien sauvent pris dans notre travail avec une idée bien en tête. A la relecture (et à la lecture par un tiers), la compréhension devient bien souvent difficile. ur éviter de perdre le lecteur qui n’arrivera plus à suivre votre développement, ayez une écriture simple et compréhensible ; ce que facilite les phrases cou compréhensible ; ce que facilite les phrases courtes. Signez votre style. Faites attention à l’orthographe. Soignez vivement votre présentation et votre écriture. Il va de soit que si votre copie s’apparente à un torchon, le correcteur aura un avis immédiatement négatif sur votre travail. Cette appréhension aura consciemment ou inconsciemment un impact sur votre notation. Pour la rédaction à proprement dite .
Une introduction L’introduction est un élément essentiel de votre copie puisque c’est ce que le lecteur va lire en premier de vous. Il est primordial de la soigner d’autant qu’elle correspond à une part importante de votre copie (1/4 à 1/3 de votre copie). Les étudiants ont trop souvent tendance à « bâcler » cet élément de la copie L’introduction est souvent présentée comme une sorte d’observation du sujet. Vous allez présenter le sujet, avant d’entrer dans le détail dans le développement. Son but est donc d’écarter toute incompréhension sur le sujet. Selon MM.
GOUBEAUX et BIHR (Les épreuves écrites en droit civil, LCD], IOe éd. , 2005), Pintroduction doit préciser de quoi on parle et pourquoi, comment on en parle et pourquoi. De façon général, [‘introduction permet de définir les termes du sujet, de délimiter le sujet (dans le temps, dans l’espace), de présenter l’intérêt du sujet, présenter son plan, justifier son plan. Votre introduction se compose de plusieurs points, allant du général vers le particulier. C’est donc une construction en entonnoir c’est-à-dire : Vous pouvez débuter votre copie par ce que l’on appelle couramment « la phrase