Le voyage Anthologie or 8 Sni* to View que le marbre dur me plaît l’ardoise fine Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin, plus mon petit Liré, que le mont palatin, Et plus que l’air marin la doulceur angevine. Charles Baudelaire Charles Baudelaire nait en 1821 mais subit une enfance difficile. Il mène donc une vie dissipée dans la bohème littéraire du quartier latin de paris. pour le sortir de cette vie, sa famille décide de l’emmener à bord d’un voilier en partance pour les Indes mais il revient à Paris dix mois plus tard.
Il est marqué par ette expérience car de nombreux poèmes parlent de thèmes du voyage comme « L’albatros » ou « L’invitation au voyage Il est aussi fortement influencé dans son œuvre par ses relations amoureuses. Son œuvre principale Les fleurs du mal est publiée en 1857 mais il doit retirer certaines pièces de son ouvrage car elles sont jugées immorales. Quelques années plus tard il tombe malade et abuse de l’opium. Il meurt seul en 1867. Durant sa carrière d’auteur Baudelaire participe à plusieurs courants littéraires comme le parnasse et le symbolisme mais est aussi actif dans le romantisme.
L’albatros Ce poème a été inspiré à Baudelaire lors d’un voyage sur un navire qui le devait le mener juqu’aux Indes, mais qui finalement s’est achevé sur Ille Maurice. Dans ce poème, le voyage est perçu par Baudelaire comme une évasion au monde des gens de son époque ne le comprenant pas. C’est un voyage plus spirituel. Souvent, pour s’amuser, L’albatros : Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d’eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid ! L’un agace son bec avec un brûle-gueule, L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait ! Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l’archer ; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.
Victor Hugo Victor Hugo fait parti des plus grands écrivains et poètes français e tout les temps. Il naît en 1802 et affirme très tôt son souhait dêtre écrivain. En 181 6, il annonce : « Je veux être Chateaubriand ou rien ! s. Cela reste comme une de ses citations majeures. Jeune, Victor Hugo défend la monarchie mais sa liaison avec Juliette Drouet provoque de nombreux changements. II change de philosophie et devient chef de fil du mouvement du romantisme. Sa notoriété grandit rapidement et il est admis à l’Académie Française en 1841.
La perte de sa fille Léopoldine le traumatise et il semble chercher l’apalsement en s’engageant en politique en ant que républ le traumatise et il semble chercher l’apaisement en s’engageant en politique en tant que républicain. Il n’a pas peur d’afficher ses idées politiques et s’oppose à Napoléon Ill. Il est exilé durant 20 ans pour son hostilité envers le régime de l’époque. C’est durant cette période qu’il produit ses œuvres principales comme Les Contemplations (1856) ou Les Misérables (1862).
A son retour, il est acclamé comme le symbole des républicains et consacre le reste de sa vie à la politique et moins à la littérature. Il décède en 885 et est enterré au Panthéon. Demain dès l’aube Victor Hugo écrit ce poème en honneur de sa fille Léopoldine. Ce poème montre le chemin emprunté par le poète pour retrouver sa fille. Le thème de voyage est bien présent comme nous le montre les verbes utilisés et la description du temps. L’auteur le commence à « l’aube » et le fini au « soir qui tombe Mais le voyage dHugo en plus d’être physique est aussi sentimental.
En effet, Victor Hugo veut rejoindre sa fille qui lui manque. Il est concentré sur ce voyage et rien ne le fera devier de son objectif. A travers ce poème on voit apparaître deux types de voyages: le premier est le voyage au sens premier du terme et le deuxième est intellectuel et sentimental. Demain dès l’aube : Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends. J’irai par la forêt, j’irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
PAGF Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Gérard de Nevral Gérard de Nerval, de son vrai nom Gérard Larbunie, est né ? Paris le 22 mai 1808.
Nevral a été élevé à Mortefontaine chez son grand-oncle en raison de l’absence de ses parents. En 1814, il entre au collège Charlemagne à Paris. Lors de ses étude, il s’interesse à la littérature allemande dont il sera un excellent traducteur. En 1830 il publie ses premières Odelettes. Nerval oyage en Orient en 1843 pendant plus de 12 mois, en revenant il va travailler dans reditlon et le journalisme. À partir de 1853, il souffre d’accès de démence et fait des séjours répétés en clinique. En 1855, il est retrouvé pendu à une grille de fer à Paris.
Le relais À travers ce poème, on peut repérer deux thèmes principaux qui sont la nature et le voyage. On peut remarquer une opposition entre ces deux thèmes : le voyage représente le mouvement alors que la nature, elle, représente la tranquillité et le calme. Gérard de Nerval donne aussi une description de la nature dans aquelle se tranquillité et le calme. Gérard de Nerval donne aussi une description de la nature dans laquelle se déroule son voyage. Cette description précise et visuelle nous donne une idée de son lieu de repos idéal.
Le relais : En voyage, on s’arrête, on descend de voiture , Puis entre deux maisons on passe à l’aventure, Des chevaux, de la route et des fouets étourdi, L’oeil fatigué de voir et le corps engourdi. Et voici tout à coup, silencieuse et verte, une vallée humlde et de lilas couverte, Un ruisseau qui murmure entre les peupliers, – Et la route et le bruit sont bien vite oubliés ! On se couche dans Iherbe et l’on s’écoute vivre, De l’odeur du foin vert à loisir on s’enivre, Et sans penser à rien on regarde les cieux…
Hélas ! une voix crie : « En voiture, messieurs Pablo Neruda Pablo Neruda est un Ecrivain et grand poète chilien. Il est né en 1904 à Parral, mort en 1973 à Santiago. Dés sa jeunesse, il mène de front une carrière littéraire et politique intense, voyage enormément et se retrouve souvent en exil « ainsi toute ma vie, je suis allé, venu, changeant de vêtements et de planète En 1971, il reçoit le prix Nobel de littérature. Il meurt lentement Ce poème, attribué à Pablo Neruda fait encore aujourd’hui controverse.
Il serait en effet plutôt l’œuvre d’une écrivaine et journaliste brésilienne Martha medeiros. Guy de Maupassant Guy de Maupassant nait dans une famille normande en 1805. Durant son adolescence il étudie au séminaire de Yvetot et au lycée de Rouen où il écrit ses premiers vers. Après la fin de ses études Maupassant prend part à la guerre de 1870. Il entame après cette guerre une carrière administrative mais la quitte en 1880 pour se consacrer à l’écriture lorsqu’il apprend sa maladie, la syphilis.
Maupassant est surtout connu pour ses romans réalistes comme Boule de Suif ou Bel-Ami mais il écrit tout de même quelques poèmes comme « Les oies sauvages » . I meurt en 1893. Les oies sauvages Maupassant, à travers ce poème, ne cite pas explicitement le thème du voyage mais il est tout de même bien présent. Il décrit les oies en plein vol pendant leur migration. Il montre la solidarité qu’on retrouve chez les oies qui s’unissent entre elles pour pouvoir survivre à ce long et dangereux voyage qu’est la migration. Au lieu de subir ce voyage, elles le dominent en ‘unissant afin d’en souffrir le moins possible.
Le terme « pèlerin des airs » donne une image d’un voyage sacré vers la terre promise représenté ici par les régions plus accueillantes vers lesquelles elles migrent. Tout est muet, l’oiseau ne jette plus ses cris. La morne plaine est blanche au loin sous le ciel gris. Seuls, les grands corbeaux noirs, qui vont cherchant leurs proies, Fouillent du bec la neige et tachent sa pâleur. leurs proies, Voilà qu’à l’horizon s’élève une clameur ; Elle approche, elle vient, c’est la tribu des oies. Ainsi qu’un trait lancé, toutes, le cou tendu,
Allant toujours plus vite, en leur vol éperdu, Passent, fouettant le vent de leur aile sifflante. Le guide qui conduit ces pèlerins des airs Delà les océans, les bois et les déserts, Comme pour exciter leur allure trop lente, De moment en moment jette son cri perçant. Comme un double ruban la caravane ondoie, Bruit étrangement, et par le ciel déploie Son grand triangle ailé qui va s’élargissant. Mais leurs frères captifs répandus dans la plaine, Engourdis par le froid, cheminent gravement. Un enfant en haillons en sifflant les promène, Comme de lourds vaisseaux balancés lentement.
Ils entendent le cri de la tribu qui passe, Ils érigent leur tête ; et regardant s’enfuir Les libres voyageurs au travers de l’espace, Les captifs tout à coup se lèvent pour partir. Ils agitent en vain leurs ailes impuissantes, Et, dressés sur leurs pieds, sentent confusément, A cet appel errant se lever grandissantes La liberté première au fond du coeur dormant, La flèvre de l’espace et des tièdes rivages. Dans les champs pleins de neige ils courent effarés, Et jetant par le ciel des cris désespérés Ils répondent longtemps à leurs frères sauvages.