Les mondes arctiques, une « nouvelle frontière » sur la planète Introduction L’Arctique est une région très symbolique de la Terre par le recul de la glace se qui illustre l’une des conséquences les plus visibles du réchauffement climatique. L’Arctique est un milieu contraignant mais aussi un espace convoité pour ses ressources naturelles et sa position stratégique. Les États qui se disputent son contrôle y voient une « nouvelle frontière » à exploiter. Mais leurs arguments s’opposent à ceux des protecteurs d’un environnement remarquable et menacé. . Un milieu contraignant, un nouvel espace en voie d’intégration 1. Un domaine à la fois continental et maritime Les « mondes arctiq continentales, de zon rn org permanente ou saiso 25 millions de km2 c régions font partie d ensemble de zones une banquise représentent hiver. Toutes ces I Arctique. Mais les frontières de la zone restent difficiles d finir. Les espaces maritimes sont vastes : 14,5 millions de km2 par la Russie. Essentiellement situés au nord du Cercle polaire, ils sont pris par les glaces une grande partie de l’année.
La banquise s’étend sur 5 à 6 millions de km2 1’été et sur la totalité de l’océan en l’hiver. Elle se situe entre la Norvège et le Groenland par un courant marin ui augmente la température de l’océan qui s’appelle la dérlve nord-atlanti Swipe to View next page nord-atlantique. Ce courant joue aussi un rôle dans le climat tempéré d’Europe de l’Ouest. 2. Un milieu contraignant La réglon Arctique est un monde difficile pour les habitants de cette région, à cause des contraintes liées au froid, à la nuit polaire, à l’englacement, à l’isolement…
Les zones continentales sont couvertes par la glace et la neige pendant l’hiver, qui dure de 6 à 10 mois. Les tempêtes de neige et parfois inférieures à -500C, compliquent la vie des habitants. Pendant une partie de l’hiver (80 à 120 jours), le soleil ne se lève pas : c’est la nuit polaire. La végétation est rare, rase et s’adaptée au froid : toundra et taïga (forêt de conifères). Dans les régions sibériennes, les grands fleuves coulent du sud au nord : au printemps, ils dégèlent aussi du sud au nord où les glaces accumulées font barrage, ce qui provoque de vastes inondations.
Ces fleuves sont cependant des axes de pénétration au le sud. Ces régions ont des densités de population faibles et un peuplement discontinu de tout de même 3,1 millions de personnes dans la zone arctique. Cependant, des groupes humains sont dispersés sur l’ensemble des régions littorales. La population sont repartit en Europe il y en a 90 %, puis 30 % en Russie et 60 % au nord des Amériques et au Groenland. Les peuples autochtones ne représentent plus que 10 % de la population totale.
Leur mode de vie traditionnel sont basé sur la chasse, la pêche et l’élevage des rennes (en Europe et en Russie) est en voie de disparition ainsi que leur culture. Cette dernièr en Russie) est en voie de disparition ainsi que leur culture. Cette dernière est très menacée par l’adoption plus ou moins forcée es modes de vie occidentaux ou russes et par la concentration des hommes dans les villes qui s’appelle « acculturation 90 % des habitants de l’Arctique viennent d’ailleurs.
Ce sont soit des fonctionnaires d’État nommés là pour contrôler et gérer ces régions (militaires, administratifs, scientifiques), soit les employés des grandes entreprises qui exploitent les ressources naturelles de l’Arctique (pétrole, gaz, mines), soit des personnes travaillant dans les commerces et les services. 3. Une nouvelle frontière L’Arctique est une région du monde particulièrement sensible u réchauffement cllmatique qui entraîne surtout un recul des glaciers et de la banquise. Ce phénomène ouvre de vastes espaces océaniques pris auparavant par la banquise.
De nouvelles routes commerciales, promises à un bel avenir, s’ouvrent progressivement : les mythiques passages du nord- ouest et du nord-est, autrefois impraticables sauf avec les brise- glace à propulsion nucléaire soviétiques. Ils permettent de relier le Pacifique et l’Atlantique sans passer par le canal de Suez. La zone apparaît de plus en plus comme un front pionnier ? aménager et à mettre en valeur, d’autant qu’elle possède des essources naturelles convoitées. Il. Des ressources convoitées, des tensions entre les États 1.
Des ressources potentielles importantes L’Arctique est une région très riche en ressources naturelles. Les ressources halieutiques (li importantes L’Arctique est une région très riche en ressources naturelles. Les ressources halieutiques (liées à l’activité de la pêche) et les grandes zones de pêche sont déjà exploitées. Mais certalnes espèces comme la morue migrent vers le nord : de nouvelles perspectives s’ouvrent avec le recul de la banquise. Les réserves minérales et énergétiques de la zone semblent énormes, stimées à 20 % des réserves énergétiques de la planète.
Or, avec le réchauffement climatique, l’augmentation du prix du pétrole et l’amélioration des techniques de forage et d’exploitation, ces ressources autrefois négligées, car trop coûteuses à prélever, intéressent de plus en plus les grandes compagnies. Les acteurs locaux voudraient également développer le fort potentiel du tourisme (1 million de personnes pour le Groenland et surtout la Laponie en 2008). Les enjeux pour le contrôle et le développement d’une région autrefois plus ou moins délaissée sont donc multiples .
Des acteurs à toutes les échelles Dans ce contexte particulier, de nombreux acteurs interviennent avec des intérêts parfois divergents. L’Arctique appartiennent ? plusieurs États: à la Russie (Sibérie), au Danemark (qui possède le Groenland), aux États-Unis (Alaska), au Canada (territoires du Nord, baie d’Hudson), et aux pays scandinaves (nord de la Nowège, de la Suède, de la Finlande). pour tous ces pays, les régions arctiques sont des périphéries lointaines, plus ou moins bien desservies et désenclavées. Les États sont les premiers employeurs des populations arcti PAGF