dans ses différentes r sociale ; le politique fait partie. C’est dans e d’Evans-Pritchard pu Il va étudier les Nuer FICHE Evans Pritchard Premium gy Rebeccaua MapTa 17, 2015 5 pages LES NOUER DU SOUDAN MÉRIDIONAL PAR E. E. EVANS- PRITCHARD Evans- Pritchard (1902-1973) est un anthropologue britannique se reclamant du structuro-fonctionnalisme.
C’est grâce ? Systèmes politiques africains (1940) coécrit par Fortes et Evans- Pritchard, qui regroupe huit études sur les Etats africains, que l’anthropologie politique est née. En effet, cet ouvrage, pour a première fois, va traiter de l’organisation politique dans des sociétés sans état selon un point de vue fonctionnaliste, en vogue à l’époque, c’est-à-dire en s’attachant à comprendre le politique Sni* to PACE 1 or 5 domaines de la vie vie sociale, il en • ë. ?d que flgurera celle ociété agro- pastorale sans pouvoir centralise, nous verrons alors comment il est possible de maintenir une cohésion sociale dans une société sans Etat. Cauteur va ainsi œuvrer à démontrer l’imbrication du politique dans la vie sociale sous quatre angles : Porganisation t la distribution du territoire, le système tribal, les conflits et l’organisation lignagère.
Tout d’abord, les Nuer vivent selon un prlnclp page principe de transhumance qui affecte indéniablement le système politique Nuer. Lors de la saison des pluies, les Inondations font que les villages sont séparés, les communautés locales sont alors des unités distinctes mais lors de la saison sèche, des personnes de différents villages vont se regrouper autour du même point d’eau, la distribution territoriale est alors changée car les regroupements ne se font pas forcément par villages.
La distribution des communautés locales dépend alors des conditions physiques, c’est un principe territorial de structure politique : elle est modifiée par les migrations saisonnieres qu pousse à des contacts permanents entre individus et petits groupes. Ces micro contacts et intérêts mutuels autour d’une unité tribale permet à la structure de se maintenant sans organes politiques.
L’isolation et l’autonomie sont rompues par nécessité economlque_ Ily a donc une interdépendance entre les Nuer, on parle ici de solidarité économique ; les hommes se partagent et coopèrent ans les activités pastorales, la chasse et la pêche, de plus au niveau alimentaire bien que les Nuer dispose chacun de leurs bétails et de leurs grains, il y a beaucoup de pénuries ce qui entraîne une entraide et un partage régulier des repas à tel point qu’ Evans-Pritchard dlra même que l’on peut parler de stock commun.
Les Nuer se répar qu’ Evans-Pritchard dira même que Hon peut parler de stock Les Nuer se répartissent en différentes sections territoriales : une hutte abrite une famille monogame, l’ensemble de celles-cl ormant un village qui constitue d’après l’auteur, la seule forme dunité politique. un ensemble de villages dans la même zone de communication forme un district et coïncide avec une section tribale tertiaire, un fort sentiment communautaire y règne, on y partage les mêmes ressources et pratique l’intermariage.
Les Nuer sont constitués de groupements politico-territariaux dont l’organisation repose sur un système lignager et généalogique (chaque personne descend d’un ancêtre commun par la lignée masculine) qui constitue pour Evans-Pritchard la véritable armature de [‘ordre social. ne tribu est économiquement autonome, propriétaire de ses propres pâturages et de ses propres points d’eau, seuls les membres peuvent y accéder.
La tribu est la communauté la plus large possédant des lois internes même si leur force varie avec la distance. N’importe quel Nuer peut quitter une tribu et en rejoindre une autre, mais toutes les tribus Nuer forment une culture avec un langage et un nom commun, un sentiment d’appartenance, un territoire commun, une obligation morale de s’allier à la guerre et enfin, une structure segmentée au sein de laquelle il y a des opposi
