Camus, l’absurde et le nihilisme . « L’absurde, c’est la raison lucide qui constate ses limites » « Dieu nie le monde, et moi je nie Dieu ! Vive rien puisque c’est la seule chose qui existe l » « L’absurde naît de cette confrontation entre l’appel humain et le silence déraisonnable du monde » Camus et la condition humaine – « L’homme est la se « La grandeur de l’ho que sa condition » Swip next page ‘être ce qu’elle est » n d’être plus fort – « Tout le malheur des hommes vient de l’espérance » « Le sens de la vie supprimé, il reste encore la vie » L’homme absurde dit oui et son effort n’aura plus de cesse.
S’il y a un destin personnel, il n’y a point de destinée supérieure ou du moins il n’en est qu’une dont il juge qu’elle est fatale et méprisable. La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d’homme. Il faut Imaginer Sisyphe heureux’ Camus et le suicide : « Un geste comme le suicide se prépare dans le silence du coeur au même titre qu’une grande oeuvre » pas la peine d’être vécue, c’est répondre à la question fondamentale de la philosophie » Camus et la politique . « Toute forme de mépris, si elle intervient en politique, prépare ou instaure le fascisme » « La passion la plus forte du vingtième siècle : la servitude » « Quand nous serons tous coupables, ce sera la démocratie » – « La société politique contemporaine : une machine à désespérer les hommes » « La démocratie, ce n’est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité » « La liberté, seule valeur impérissable de l’histoire » Camus, l’amour et la tendresse : « Sil est une chose qu’on puisse désirer toujours et obtenir quelquefois, c’est la tendresse humaine » – « Je ne connais qu’un seul devoir, et c’est celui d’aimeff « L’homme a deux faces : il ne peut pas aimer sans s’aimer » « Aimer un être, c’est accepter de vieillir avec lui » – « Il n’y a pas d’amour de vivre sans désespoir de vivre » « C’est cela l’amour, tout donner, tout sacrifier sans espoir de retour » 2 simplement la mort. Elle est aussi différente, en son essence, de la privation de vie, que le camp de concentration l’est de la prison. Elle est un meurtre, sans doute, et qui paye arithmétiquement le meurtre commis. Mais elle ajoute à la mort un règlement, une préméditation publique et connue de la future victime, une organisation, enfin, qui est par elle-même une source de souffrances morales plus terribles que la mort.
Il n’y a donc pas équivalence »La philosophie d’Albert Camus rayonne dans tous les domaines des sciences humaines : essai, théâtre, romans. Critiqué pour son nihilisme, sa philosophie peut être rattachée u courant de l’existentialisme : Camus a débattu avec rage sur la question de la condition humaine avec Sartre. Les accents de Camus sont pascaliens, kierkegaardiens voire kafkaïens par moments. La philosophie de l’absurde désigne la condition humaine, condamnée à trouver le sens de sa vie par elle-même. Pour autant, l’absurde est une philosophie de l’action, de la révolte et non du renoncement. C’est en agissant que l’homme réinjecte du sens dans le monde (comme le fait Meursault, c’est la révolte de l’homme qui crée l’homme).