La consommation de certaines substances modifie la perception visuelle. La perception repose sur le traitement par le cerveau des messages nerveux sensitifs issus des photorécepteurs. Ces messages sont dique. Les messages sont véhiculés de neurone en neurone grâce des zones de connexion appelées synapses. Ce sont des relais comme les corps genouillés latéraux. Voir annexe : une communication chiprésynaptique provoque la libération de molécules de neurotransmetteurs, contenus dans des vésicules.
Déversées dans l’espace synaptique, elles vont e fixer sur des récepteurs spécifiques situés sur le neurone postsynaptique. Ily a nerveux. de nature él 2- Une variété de ne gation du message OF4 p g Le traitement de toutes les informations sensorielles nécessite l’activation d’aires spécialisées du cortex. La perception globale dépend de la communication entre différentes aires spécialisées, elles-même sous le contrôle du cortex frontal. La sérotonine est impliquée dans ces circuits neuroniques.
Les neurones à sérotonine sont impliqués dans la perception, la régulation du sommeil, de l’humeur, de la température et des omportements alimentaires et sexuels. Sciences IES IL – Hatier Il existe de nombreux neurotransmetteurs comme la noradrénaline, la sérotonine, la dopamine qui joue un rôle important dans la sensation de plaisir etc.. viennent alors se fixer sur les récepteurs à la place du neurotransmetteur. Celles qui provoquent des hallucinations (des perceptions qui n’existent pas dans la réalité) sont qualifiées d’hallucinogènes.
Cest le cas du LSD, substance dérivée de l’ergot de seigle ou de champignons comme le psilocybe qui provoquent des visions très colorée. Sa structure est proche de la sérotonine. L’alcool lui diminue le champ visuel et modifie l’appréciation des distances. Certaines substances hallucinogènes perturbent la perception visuelle. Leur action est due à la similitude de leur structure moléculaire avec celle de certains neurotransmetteurs du cerveau auxquels elles se substituent. 2.
Les effets nocifs des drogues une faible dose de LSD peut aussi perturber l’humeur, la conscience de soi et avoir d’importants effets physiologiques. De plus les effets de la drogue peuvent être revécus plus tard sous forme de flash-back. On peut aussi constater une dépendance et parfois une accoutumance ce qui conduit à augmenter les doses pour obtenir le même effet. Ainsi la consommation dalcool, associé au cannabis est impliqué dans de nombreux accidents de la circulation.
Leur consommation entraîne des troubles du fonctionnement général de l’organisme, une forte accoutumance ainsi que des « flash-back » imprévisibles. Annexe 1 : Une communication chimique entre neurones La perception visuelle repose sur la transmission de messages nerveux, de nature électrique de uis la rétine jusqu’au cortex cérébral. Document 2 : la synapse, zone de transmission du message nerueux Le message nerveux doit franchir la synapse c’est à dire la zone de jonction qui unit les neurones. Cette zone comprend la partie présynaptique, la fente synaptique et la partie postsynaptique.
Les vésicules synaptiques renferment des molécules chimiques, appelées les neurotransmetteurs. Ces derniers se fixent sur des récepteurs situés sur la membrane postsynaptique ce qui stimule le neurone postsynaptique. Ils sont ensuite relâchés et recyclés. 1- Expliquer pourquoi on parle souvent de réseaux neuronaux – Comparer l’organisation de l’extrémité d’un neurone par lequel arrive le message (neurone présynaptique) avec celle du neurone par lequel il repart (neurone postsynaptique). 3- Comparer l’état de la synapse avant et après l’arrivée du message électrique. – A l’aide d’un schéma fonctionnel, expliquer la transmission du message nerveux d’un neurone à l’autre. Une communication chimique entre neurones Correction 1) Le corps cellulaire d’un neurone est en contact avec de nombreuses terminaisons nerveuses venant d’autres neurones. 2) Le neurone présynaptique contient des vésicules remplies de eurotransmetteurs. Le neurone postsynaptique possède des récepteurs membranaires capables de fixer les neurotransmetteurs. 3) Lorsque le message nerveux électrique arrive, les vésicules libèrent les neurotransmetteurs dans la fente synaptique. très bonne. A côté de ses effets très recherchés, il apparait que cette substance jouit d’une certaine « aura » attachée sa réputation de substance phare des années 60/70 liée aux différents courants de la contre-culture de cette époque. (http://www. ofdt. fr/ofdtdev/live/produits/hallucin/conso. html) A partir de l’étude des 5 documents ci-dessous, rédigez un article à destination d’un journal lycéen, expliquant le mode d’action du LSD, puis montrant que sa consommation, comme celle des autres drogues, représente un danger individuel mais aussi un problème de société.
Document 1: Des substances hallucinogènes. Cest en 1943 qu’un chimiste ingéra accidentellement de l’acide lysergique diéthylamide ou LSD, extrait de l’ergot de seigle, Il est pris de vertiges et en proie à des hallucinations visuelles. La célèbre chanson des Beatles « Lucy in the sky With diamonds » épeint un paysage psychédélique inspiré par les effets de cette puissante drogue hallucinogène.