Voici la première partie de « 5 réponses intelligentes à 5 questions bêtes sur le véganisme un question-réponse écrit par des contributeurs de Veganomaly dans l’espoir d’offrir un peu de soulagement aux vegans de partout, ainsi que des réponses pratiques à ces questions qui sont souvent des questions-pièges sortant d’on ne sait où et auxquelles on ne sait pas forcément quoi répondre.
Et parce que les gens qui les posent ont tendance à être soit authentiquement curieux, soit ouvertement hostiles, ous avons créé des réponses séparées pour chaque cas. Les réponses « intelligent intentionnés, tandis à l’interrogateur pseu vous titiller. p g omnivores bien nes » sont destinées cherche juste Question numéro 1 : Où trouves-tu tes protéines ? La réponse intelligente: Dans plein d’endroits! Les graines, les légumes, les noix, le tofu, le lait de soja, le houmous, les falafels, les burgers végés, les burritos de haricots, les « pad thaïs » pour en nommer quelques uns. a ne devrait pas être une telle surprise d’apprendre que les plantes offrent beaucoup de rotéines ; si elles sont bonnes pour de gros et forts herbivores comme les gorilles, les éléphants et les rhinocéros, pourquoi ne seraient-elles pas assez bonnes pour nous ? La réponse maligne: Où trouves-tu ta propagande nutritionnell Swige to vie' » next page nutritionnelle? Le kwashiorkor, aussi connu sous le nom de carence en protéines, est quasi inexistante dans le monde développé; il est peu probable que tu rencontres un jour quelqu’un en ayant souffert, les végétariens et végétaliens compris.
Le vrai problème ICI, c’est où trouves-TlJ TES protéines, étant donné qu’elles viennent sûrement du corps malade d’un nimal en souffrance, élevé dans le seul but de vendre de la nourriture bon marché et malsaine. Question numéro 2 : Mais j’ai été dans des fermes familiales et vu des animaux qui ont une assez belle vie. Qu’y a-t-il de mal à ça ? La réponse intelligente: Je ne peux pas t’en vouloir de penser que les fermes que tu as vues sont correctes envers les animaux et reflètent la norme de Hindustrie.
Après tout, l’industrie des nourritures animales dépense des dizaines de milliers de dollars par an pour nous faire croire que les fermes d’animaux actuelles sont des endroits joyeux et heureux où de gentils vieux fermiers ourvoient à tous les besoins de leurs animaux. La triste réalité est que des animaux élevés pour la nourriture sont élevés dans des fermes industrielles, la plupart confinés toute leur vie dans des cages minuscules ou des cabines, où la grande majorité de leurs besoins basiques (confort, liberté de mouvement, fourrage, sociabilisation, accès à de rair frais et à la lumière naturelle etc. ne sont jamais satisfaits. Les gens veulent des produits animaux bon marché provenant d’animaux heureux et en pleine santé, mais peu d’entre eux réalisent que Hun empêche 2 heureux et en pleine santé, mais peu d’entre eux réalisent que ‘un empêche l’autre. On tue plus de 10 milliards d’animaux par an en Amérique du Nord; on ne peut pas maintenir des chiffres pareils sans traiter les animaux comme des machines.
Cest pour ça qu’au final, ce n’est pas vraiment la viande ou le lait ou les oeufs qui ont besoin d’être vendus sur le marché, mais bien le mythe de la façon dont ils ont été produits. Voilà pourquoi il est assez commun qu’on vous offre une visite dans une ferme « sympa » qui met en scène des animaux « heureux mais tout à fait impossible de faire la visite d’une ferme industrielle. L’industrie ne veut pas qu’on connaisse la vérité, parce que la érité les mettrait en faillite. La réponse maligne : On a dit la même chose à propos de l’esclavage humain.
Ce n’est pas ça qui a fait que c’était acceptable, et le fait que quelques fermiers sont assez « sympas » pour donner de la nourriture et de respace pour marcher à leurs animaux ne rend pas leur exploitation acceptable non plus. Le truc, c’est que dans des cas, les animaux de ferme sont élevés dans le seul et unique but de vendre leurs chair, lait, oeufs, peau ou poils et d’en tirer profit, et si quoi que ce soit se met en travers (les factures vétérinaires, de la nourriture de onne qualité, un besoin d’espace), ce sera toujours les animaux qui en pâtiront.
Voilà pourquoi même dans les fermes les plus « humaines » des pratiques comme la castration, l’écornage et la coupe de la queue sont pratiquées sans anesthésie ; on se débarrasse des bébés 3 l’écornage et la coupe de la queue sont pratiquées sans anesthésie ; on se débarrasse des bébés mâles dont on ne veut pas ou on les envoie à la boucherie ; les animaux non productifs (c’est-à-dire pas assez productifs) sont envoyés à l’abattoir etcetera.
S’il s’agissait réellement du confort et du bonheur des animaux, n arrêterait de faire reproduire (càd d’inséminer artificiellement) les animaux qui ont été sélectionnés afin de maximiser la productivité; et on laisserait ceux qui resteraient vivre le reste de leur vie en paix dans des endroits comme Farm Sanctuary. Sans ça, ce sera toujours de l’explo’tation et de l’abus au nom du profit, rien de moins. Question numéro 3 : Pourquoi te soucies-tu plus des animaux que des humains ? La réponse intelligente: En fait ce n’est pas le cas.
Un des plus beaux aspects de l’empathie est qu’on ne va pas piocher et choisir qui importe à nos yeux, ils nous importent, c’est tout. Dans le cas des animaux de ferme, je ne peux pas m’empêcher de me soucier énormément de leur souffrance, pas seulement parce qu’elle est tellement cruelle et superflue, mais parce qu’elle se passe à une échelle tellement immense et institutionnalisée. une autre chose merveilleuse avec l’empathie est qu’elle n’arrive pas en quantité limitée. Plus on la ressent, plus on en a.
Ce qui peut expliquer pourquoi la plupart des vegans que je connais sont aussi des activistes des droits humains, des féministes, des environnementalistes, etc. Etre vegan n’accapare pas toute ton empathie ; ça la libère. Il faut aussi prendre en 4 Il faut aussi prendre en compte que les souffrances animales et humaines sont en fait très intimement liées. Les aliments qui causent le plus de souffrance animale sont aussi les aliments qui causent le plus de souffrance humaine, par le biais des maladies cardiaques, du cancer, du diabète etc.
Et ça ne s’arrête pas là : des études ont démontré que ceux qui maltraitent des animaux sont cinq fois plus susceptibles de commettre des crimes violents envers des humains. En résumé : je ne me soucie pas plus des animaux que des humains, je me soucie d’eux tous, ensemble. La réponse maligne : Depuis quand se soucier des animaux empêche-t-il de se soucier des humains, comme si l’un empêchait l’autre ? C’est à peu près aussi logique que de demander quelqu’un qui s’occupe de malvoyants pourquoi il n’en a rien foutre des malentendants.
Question numéro 4 : Mais les végétaux n’ont-ils pas aussi des sentiments ? La réponse intelligente : En fait, de ce qu’on en sait à ce stade, non. Mais tandis que la science a échoué à démontrer le moindre degré de sentience chez les végétaux, il est devenu de plus en plus clair que, non seulement les animaux ressentent t souffrent comme les humains, mais dans certains cas ils ressentent et souffrent encore plus.
N’importe qui ayant passé un minimum de temps avec un chien, par exemple, sait à quel point leurs sentiments peuvent être intenses; la plupart des gens reconnaissent que le bonheur, la solitude S plupart des gens reconnaissent que le bonheur, la solitude, l’excitation, Panxiété, la peur, la jalousie, le dévouement et même l’empathie d’un chien sont similaires aux nôtres. Et ceux qui s’occupent de cochons, de poule(t)s et de vaches nous assurent que leur palette d’émotion est tout aussi large.
Si tu es toujours persuadé que les végétaux font partie du même groupement éthique que les animaux (et les gens), pense à ceci : tous les animaux que tu manges MANGENT DES VEGETAUX – et beaucoup. En fait, produire un régime à base de produits animaux consomme 5 à 10 fois plus de végétaux qu’un régime végétal. Le processus de brassage de grandes quantités de mais, de soja et de blé par le biais des animaux de ferme résulte en une perte de 90% des protéines, des calories, 99% des hydrates de carbone, et 100% des fibres.
On peut difficilement trouver une meilleure façon de gaspiller des végétaux gratuitement. La réponse maligne : Wow, je n’aurais jamais cru que tu étais un activiste pour le droit des plantes. Et botaniste, bioéthicien et psychologue des végétaux, par-dessus le marché. Si je n’avais pas su, j’aurais cru que tu utilisais de la pseudoscience pour justifier ce que tu sais déjà être un comportement moralement injustifiable.
J’ai vraiment hâte de lire ton prochain article « Evaluation des Impacts à Long Terme du Confinement en Bac à Légumes sur le Développement Emotionnel de l’Aubergine Commune. » Question numéro 5 : Et si ton avion s’écrase au milieu de nulle art et que tout ce que tu peux manger est les animaux que tu attr avion s’écrase au milieu de nulle part et que tout ce que tu peux manger est les animaux que tu attrapes ? La réponse intelligente : Les situations de vie ou de mort changent la donne éthique, même quand les animaux ne sont pas impliqués.
Les situations extrêmes peuvent vous forcer à choisir, non pas entre le bon et le mauvais, mais entre le mauvais et le pire. Dans le cas où l’on serait forcé de choisir entre sa propre vie et celle de quelqu’un d’autre – ou entre deux autres vies – la décision sera toujours difficile, surtout si le « quelqu’un » en uestion est un humain ou un animal qui nous est proche. Ta question me met (un vegan) dans une situation où je dois tuer des animaux pour sun’ivre.
Le but de la question est de me forcer à admettre que soit a) j’estime ma vie plus importante que celle d’un animal inconnu, ‘(justifiant » ainsi ta consommation de viande, soit b) je donne plus de valeur à la vie d’un animal inconnu qu’à la mienne, prouvant ainsi que je suis l’extrémiste timbré et haiSseur d’humain que tu a toujours su que j’étais. Bref, c’est une question-piège, une bombe destinée à exploser quelle que soit la manière dont je l’appréhende.
La seule façon onnête de répondre à la question est de dire que je n’ai aucune possibilité de savoir comment je réagirais dans cette situation, mais je suis certain que ce serait très difficile. Contrairement la situation dans laquelle nous sommes en ce moment, où non seulement une issue gagnant-gagnant est possible (personne ne doit mourir), mais où elle est aussi simple que d’opter po gagnant-gagnant est possible (personne ne doit mourir), mais où elle est aussi simple que d’opter pour un veggie burger.
La réponse maligne : Donc on va être clairs : déjà j’ai vécu un horrible crash aérien, et en plus je ne suis pas à proximité d’une sine de tofu ? Ça c’est de la double chkoumoune de vegan. Premièrement, si tout ce que je peux manger est ce que je peux ‘attraper’, je suis déjà dans la merde. Il me manque non seulement les griffes et les crocs qu’il faut pour tuer un animal sauvage – mais il me manque aussi la vitesse, l’agilité, et la force.
Et même si j’arrive par ‘chance’ à piéger, on va dire, un tamia (en utilisant le paquet d’amandes du vol, que pour une raison inconnue je n’aurais pas considéré être une source plus directe de nourriture), je mourrai quand même si c’est LA SEULE chose que je peux manger. Contrairement aux vrais carnivores, qui survivent uniquement avec de la chair, les êtres humains ont besoin d’une palette de nutriments végétaux comme la vitamine C, les fibres et le magnésium, pour survivre.