Archi grecque

Il aurait tout représenté en Grèce continentale et en grande Grèce (Italie du sud et Sicile) ; il st relativement rare en Asie Mineure et dans les îles. • Colonne sans base, reposant directement sur le soubassement de l’édifice ; • Cannelures larges sur le fût des colonnes ; • Chapiteau au profil évasé qui dépasse nettement la largeur de la colonne (croquis). L’ordre dorique dégage une impression de puissance de sobriété et de robustesse. Le Parthénon et les Propylées d’Athènes sont parmi les monuments les plus caractéristiques de cet ordre. L’ORDRE IONIQUE Il apparaît plus tardivement que l’ordre dorique, d’abord sur les côtes d’Asie Mineure, puis en Attique. Caractéristiques : colonne élancée avec des cannelures nombreuses et profondes, ornées (croquis) Principaux monuments : Temple d’Artémis à Ephèse et Temple de Héra à Samos. • L’ORDRE CORINTHIEN Il est surtout considéré comme une variété plus ornementale de l’ordre ionique. Il se caractérise par un chapiteau à feuilles d’acanthe stylisé (croquis). L’ordre corinthien apparaît dès la fin du Ve siècle avant J. -C. mais son usage ne se généralise qu’à l’époque hellénistique. Les Romains adoptent les ordres grecs en les mélangeant dans un même édifice. Le corinthien en particulier connaît une grande ogue dans l’Empire. Leur influence est également sensible dans l’architecture de la Renaissance occidentale puis dans l’architecture classique. Il- Le Parthénon comme édifice de cette architecture Qu’est-ce que le Parthénon ? Le Parthénon est un édifice religieux, situé dans la partie sud de l’Acropole d’Athènes, qui contenait une statue chryséléphantine d’Athéna.

Il a été construit au milieu du Ve siècle av. JC par l’architecte Ictinos, à l’initiative de Périclès, et sur les conseils de Phidias, auteur de la statue, qui a imposé certains paramètres l’architecte. Que signifie son nom ? Étymologiquement, « parthénon » signifie « salle des vierges » ; c’est le nom que portait d’abord une partie de l’édifice, l’opisthodome (l’utilisation du terme pour désigner l’ensemble de l’édifice n’est attestée qu’à partir du milieu du IVe siècle av. ).

L’édifice est aussi appelé « temple de cent pieds » (hékatompedon naos), par lequel on désigna d’abord un édifice antérieur, puis la salle principale du bâtiment lui-mêm 2 par lequel on désigna d’abord un édifice antérieur, puis la salle principale du bâtiment lui-même, celle qui contenait la statue ‘Athéna Parthénos, et qui avait effectivement environ cent pieds de longueur. Quelle était sa fonction ? Une certitude, le Parthénon n’était pas proprement parler un temple et n’avait pas de fonction cultuelle (il n’y avait pas de prêtresse d’Athéna Parthénos).

En effet, la statue d’Athéna Parthénos qu’il contenait n’était pas une statue de culte. La statue honorée par les Athéniens, pour laquelle on tissait un nouveau péplos lors de la fête des panathénées, était placée dans le « vieux temple », celui d’Athéna Polias (et sera plus tard dans l’Érechthéion). La statue chryséléphantine du Parthénon était une offrande (et d’ailleurs Périclès et Phidias justifièrent le luxe de la statue en expliquant que l’on pourrait toujours en récupérer l’or si la cité se trouvait dans une situation d’urgence), et le Parthénon est conçu comme un cadre à cette offrande.

Plus que d’un temple, il s’agit en fait d’un trésor, édifice qui sert à présenter des offrandes (comme on en trouve dans les sanctuaires panhelléniques de Delphes et Olympie), impression renforcée par l’existence de l’opisthodome, qui conservait également à l’abri le trésor de la cité. Le Parthénon succède à plusieurs édifices : un premier Hékatompédon datant de l’époque de la tyrannie, puis un second en marbre dont la construction a commencé dans les premiers temps de la démocratie, vers 490, mais qui fut détruit par l’invasion perse de 480 avant son 3 l’invasion perse de 480 avant son achèvement.

L’édifice actuel est donc la reprise de ce projet de bâtiment monumental. On voit là s’affirmer une fonction pas seulement religieuse, mais politique à plus d’un titre : il s’agit à la fois d’affirmer la puissance d’Athènes avec un édifice en marbre (attique) aux proportions ajestueuses, et d’exalter la cité et son régime, notamment par la décoration sculptée. Le Parthénon en chiffres 447-432 avJC : le Parthénon est construit en 15 ans ; il est inauguré en 438, mais la décoration sculptée n’était pas achevée. 17 km : distance à parcourir pour acheminer les blocs de marbre de la carrière du Pentélique à l’Acropole. 0, 87 x 69, 50 m : dimensions à hauteur du stylobate. 19 x 29, 90 m : dimensions de la salle principale où se trouvait la statue d’Athéna ; la colonnade intérieure délimite pour la statue un espace de 25, 45 m de longueur pour une largeur de 9, 8, et 2, 47 m de hauteur sous plafond. 6 cm de convexité sur les petits côtés et 12 cm sur les longs côtés. 8 colonnes en façade, 17 sur les longs côtés, soit 46 (les colonnes des angles sont prises en compte deux fois) colonnes hautes de IO, 43 m pour un diamètre de 1, 91 m. 480 tuiles plates en marbre du Pentélique ou de Paros. 92 métopes, hautes de 1, 35 m et larges de 1, 18 à 1, 33 m. 160 m de longueur et lm de hauteur pour la frise ionique (109 plaques de marbre, de longueur inégale), comportant plus de 370 personnages et plus de 200 chevaux, sans parler de 4 marbre, de longueur inégale), comportant plus de 370 ersonnages et plus de 200 chevaux, sans parler des chars et des animaux de sacrifice ; 7, 7 tonnes : poids de la plaque centrale du côté est. 8, 35 m de largeur, 3, 42 de hauteur au centre et O, 90 m de profondeur pour la partie sculptée des frontons. 13400 blocs de marbre entrent au total dans l’architecture du bâtiment. Ce qui reste des sculptures : 97 plaques de la frise (56 sont au British Museum à Londres, 40 à Athènes), 64 métopes (15 Londres, 48 à Athènes), 28 figures des frontons (19 à Londres, 9 Athènes). Architecture Le Parthénon se distingue par plusieurs caractéristiques ‘exception : Il est entièrement en marbre.

Il comporte 8 colonnes en façade, alors que la plupart des temples grecs en ont 6 ; ce nombre s’explique par la volonté d’élargir au maximum l’espace pour la statue, tout en conservant la sveltesse des colonnes (dont certaines réemploient des tambours préparés pour le « Préparthénon » de 490). I ny a aucune ligne droite dans farchitecture Parthénon. Les lignes apparemment horizontales sont légèrement convexes, les colonnes ont un léger renflement sur leur hauteur et sont un peu inclinées vers l’intérieur, de même que le parement des murs.

Ces éléments imperceptibles à première vue sont destinés à corriger des illusions d’optique et donnent à Pédifice un dynamisme particulier. Ces corrections ont par ailleurs pour conséquence que chaque bloc de marbre fut taillé sur mesure en fonction de la place qu’il devait occuper et n’est r S marbre fut taillé sur mesure en fonction de la place qu’il devait occuper et n’est remplaçable par aucun autre (ce qui permet aux restaurateurs contemporains de déterminer la place exacte de chaque fragment). Le croquis ci-contre donne une idée des corrections optiques sur la façade du bâtiment.

Les deux salles sont précédées d’un porche à 6 colonnes et n’avaient aucune communication entre elles. La salle ouest, l’opisthodome, comportait 4 colonnes à chapiteaux peut-être corinthiens. La salle est, où se trouvait la statue comporte une colonnade à 2 niveaux qui, innovation, entoure selon un pi (formé par 10 colonnes en longueur et 5 en largeur) la statue. Celle-ci était éclairée par la lumière du jour grâce à l’ouverture des portes, mais aussi à la présence 2 fenêtres situées sous l’architrave, dans l’axe, face aux nefs latérales créées par la colonnade intérieure.

Sculpture La décoration sculptée du Parthénon comporte trois parties : Les frontons offrent des scènes sculptées en ronde-bosse. À l’est, au-dessus de l’entrée du temple (rappelons que les temples grecs sont généralement orientés à l’est ; on accède à l’Acropole d’Athènes depuis l’ouest ; pour arriver devant la façade principale du Parthénon, il fallait donc longer d’abord son côté nord pour le contourner) était représentée la naissance d’Athéna ; du côté ouest, c’est le conflit entre Athéna et Poséidon pour la possession de l’Attique qui était figuré.

La frise dorique surmonte la colonnade extérieure du bâtiment ; lle est composée de métopes et illust elle est composée de métopes et illustre le passage du préclassicisme au style libre à travers 4 thèmes mythologiques. Plusieurs mains d’artistes (environ une cinquantaine) ont été reperees. Si la frise ionique est la partie la plus célèbre et la plus novatrice, elle n’était pas la plus visible puisqu’elle se situe en haut du mur situé à l’intérieur de la colonnade : pour la voir, il fallait être placé entre les colonnes et en contrebas.

On suppose que cette frise continue ne faisait pas partie du projet d’origine, et qu’on ‘a décidée quand les murs du sékos étaient déjà construits. On pense désormais que les blocs de marbre étaient déjà en place quand ils ont été sculptés, par un grand nombre d’artistes travaillant sous la direction de Phidias. La frise montre deux cortèges qui se séparent depuis l’angle sud-ouest du bâtiment et se rejoignent sur le côté est où une assemblée des dieux les accueille.

Ces cortèges montrent les Athéniens célébrant la fête des Panathénées sous divers aspects : offrande du péplos tissé par les jeunes athéniennes à la divinité, épisodes des ompétitions sportives associées à la fête (notamment l’épreuve des apobates qui doivent sauter sur un char en mouvement). C’est une affirmation du sentiment religieux et de la cohésion de la cité. Les couleurs du Parthénon Reconstitution de la façade est , par Alexis Picard (1813-1867), entré à l’Ecole des Beaux-Arts en 1830.

Comme la plupart des bâtiments de la Grèce antique, le Parthénon Beaux-Arts en 1830. Parthénon était coloré. Des couleurs rehaussaient tous les éléments sculptés décoratifs (triglyphes en bleu, moulures, palmettes, etc. ) de même que les scènes figurées. On s’en outait, mais la preuve en a été apportée en juin 2009 quand des études à l’aide d’une caméra à rayons infrarouges ont détecté la présence de la couleur appelée « bleu égyptien » sur des restes des frontons.

Bien sûr, la présence des couleurs (qui surprendrait plus d’un contemporain habitué à louer la pureté marmoréenne de l’art grec) rendait plus visible les détails de la frise ionique, placée en hauteur et dans la pénombre. Des précautions antisismiques Le Parthénon, comme d’autres édifices de l’Acropole montre une excellente résistance aux séismes. Pourquoi ?