Quand le roman parait en volume en janvier 1877, il est interdit de vente dans les gares13. La bataille14 reprend de plus belle. Dans le journal Le Télégraphe, le 16 mars 1877, Auguste Dumont accuse Emile Zola d’avoir plagié le livre de Denis Poulot publié en 1870 Le Sublime ou le Travailleur comme il est en 1870 et ce qu’il peut être. Zola s’est effectivement servi de ce livre, ainsi que du Dictionnaire de la langue verte d’Alfred Delvau comme sources et pour enrichir son vocabulaire5.
Mais ce ne sont que deux des très nombreux ouvrages qu’il a utilisés pour bâtir son roman, appuyant celui-ci sur une recherche documentaire très riche. Dans sa critique, Henry Houssaye compare le roman naturaliste aux sculptures anato comparer LAssomm si curieuses que soie les Swap next page point là de l’art. Il en moins à la littérature Sv. ‘ipe to « On pourrait ue. Si exactes et M. Talrich, ce n’est r, qui appartient la pathologie »15.
La droite reproche à L’Assommoir son « écœurante malpropreté ?1 6 et la gauche l’accuse de salir le peuple, de ne présenter de l’ouvrier que ses mauvais côtés. Victor Hugo s’indigne « vous n’avez pas le droit de nudité sur la misère et le malheur »17. Dans sa préface, Zola défend son œuvre contre l’une et l’autre . « J’ai voulu peindre la déchéance fatale d’une famille ouvrière, dans le milieu empesté de nos faubourgs.
Au bout de l’ivrognerie et de la fainéantise, il y a le relâchement des liens de la famille, es ordures de la promiscuité, l’oubli progressif des sentiments honnêtes, puis comme dénouement la honte et la mort. C’est de la morale en action, simplement. L’Assomm01r est à coup sûr le plus chaste de mes livres2. » S’il fait scandale, le livre connaît également un immense succès. Il vaut à Zola de nombreux soutiens et lui procure enfin une certaine aisance financière. CAssommoir se révèle un des plus grand succès de librairie de l’époque. 2