Français Dissertation Note . Observation : Signatures : OF4 p g En quoi la peine de mort peut-elle être considérée comme une punition ou un assacinat ? L’abolition de la peine de mort en France en 1981 consacre un long combat deux fois centenaire, marqué par de nombreuses tentatives depuis la Révolution. Le vote de la loi Badinter par le Parlement le 9 mai remise définitivement la guillotine, tandis que le débat se focalise aujourd’hui sur la situation aux Etats-Unis. Le 9 octobre 1981, la peine de mort est abolie en France.
Ce vote par le Parlement en septembre 1981 est ‘aboutissement dun long combat mené depuis le XVIIIème siècle par des écrivains, des juristes, des parlementaires. Lorsque Robert Badinter s’exprime à la tribune de « Assemblée peine de mort en France, ce dossier vise à présenter l’évolution du débat depuis 1791 et l’adoption de la loi de 1981, ainsi que la situation de la peine de mort dans le monde. Dossier d’actualité de La Documentation française réalisé en partenariat avec l’Encyclopédie Universelle des Droits de IHomme.
Une des fonctions principales de la peine est e réprimer les faits commis par un individu, faits qui ont troublé Pordre public. En punissant l’infracteur, ce trouble pourra être réparé, car justice à la société aura été faite. Dans son article Les quatre foyers de sens de la peine de 2001, Frédéric Gros souligne qu’il existe quatre discours relatifs la peine : un discours sacré et moral, un discours politico- économique, un discours psychopédagogique, et un discours juridico-éthique.
Dans le discours sacré et moral, punir serait rappeler la loi à l’individu, lui rappeler quel est le trouble à l’ordre ublic qu’il a causé. Cette punition passerait donc par l’expiation et la répression de l’individu considéré comme un traître. Dans le discours politico-économique, punir serait défendre la société, en protégeant la sécurité de tous et les libertés publiques. L’individu serait alors considéré ici comme un ennemi. Par ces deux modèles se retrouvent les deux buts principaux de la fonction répressive rappeler la loi à Hindividu et défendre la société.
On remarque que les fonctions 2 On remarque que les fonctions de la peine, notamment sa onction répressive, ont toujours plus ou moins existé et ont été reprise par les philosophes du 18ème siècle, pour ensuite évoluer et aboutir aux notions telles qu’elles sont connues à l’heure actuelle, preuve qu’elles sont évoluées sous l’influence des divers courant politiques, philosophiques et juridiques. Le film de Ken Loach, « Le vent se lève », nous confirme qu’il est absurde de tuer une autre personne sous prétexte qu’elle ne pense pas la même chose, qu’elle ne soit pas de la même religion…
Mais est-il concevable que je tue une personne qui nuit à ma iberté ? Ce cas doit être pris en compte car ce serait tuer dans l’idée de se libérer d’une certaine oppression. Contrairement à l’animal qui tue par instinct, l’homme tue pour un certain but. Tuer pour une idéologie est de l’extrémisme. Nous avons pu voir dans l’histoire que les régimes extrémistes, mis en place dans certains Etats, employaient des méthodes radicales et abusives pour imposer sa manière de penser. L’exploitation, le meurtre et même l’extermination furent souvent utilisés par ces Etats (camps de concentration nazis goulags russes).
On peut remarquer que de tous ces crimes, il n’en découlera jamais rien. Les dirigeants de ces partis au pouvoir seront renversés 3 ou se suicideront dans un Bunker… Tuer pour une idéologie se révèle être l’acte de quelqu’un pensant qu’un autre est un venin pour lui-même. Cette personne pense qu’il est supérieur à cet « autre » et qu’il a le droit de le tuer pour cette raison. II n’a jamais été prouvé scientifiquement qu’une race était plus intelligente, plus athlétique, plus « pure » qu’une autre. Il n’a jamais été démontré qu’une religion était la bonne.
Qui peut se permettre d’affirmer qu’il appartient à la bonne religion et que les opposants à cette affirmation doivent être punis ? Les différences entre les religions et les cultures ne nous obligent pas à les opposer nécessairement. Le fait de tuer une personne pour une idée implique généralement qu’on est contre l’idéologie, la religion ou encore la culture de cette personne. Cependant, tuer cette personne ou même un groupe plus important de personnes adhérant à la même pensée que cette dernière ne tuera pas cette pensée.
Elle sera toujours là et même peut être plus forte encore face à l’adversité. En conclusion, je pense qu’il est stupide de tuer une idéologie qui s’apparenterait à un acte raciste. Le passé nous a déjà montré que ces meurtres ont été inutiles (si l’on conçoit qu’un meurtre peut être utile) et sans motivations louables. Cependant, je pense que certaines Individualités sont des poisons pour leur entourage, aussi large qu’il soit. Et que si le fait de tuer ces personnes nous permette d’en sauver plusieurs autres, il faut le faire.